Archives de catégorie : prière

Je te salue, sainte Mère de Dieu

Je te salue, sainte Mère de Dieu

La sainte Mère du Rédempteur
La sainte Mère du Rédempteur

Je te salue, sainte Mère de Dieu, Vierge glorieuse et bénie!

Je te salue, Mère de l’Église, sainte Marie: notre Mère!

Tu leur montres la source de toute joie et de toute paix; petits et grands, tu les écoutes et les consoles; tu leur montres la source de toute joie et de toute paix: Jésus, le fruit de ton sein.

Je présente à ton amour de Mère les hommes et les femmes de ce pays.

Je te prie pour les enfants et les jeunes: qu’ils avancent dans la vie guidés par la foi et l’espérance, qu’ils ouvrent leur cœur aux appels du Maître de la moisson.

Je te prie pour les gens du troisième âge: qu’ils connaissent la paix et qu’ils se sachent aimés.

Je te prie pour les couples: qu’ils découvrent la beauté toujours nouvelle d’un amour généreux et ouvert à la vie.

Je te prie pour les familles: qu’elles vivent la joie de l’unité où chacun donne aux autres le meilleur de soi-même.

Je te prie pour les célibataires: qu’ils trouvent le bonheur de servir et celui de se savoir utiles à leurs frères et sœurs.

Je te prie pour les personnes consacrées: que par leur libre engagement elles portent témoignage de l’appel du Christ à bâtir un monde nouveau.

*

Je te salue, ô Mère, Reine du Monde, Tu es la Mère du Bel Amour.

Tu es la Mère de Jésus, source de toutes grâces, le parfum de toute vertu, le miroir de toute pureté.

Tu es notre joie au milieu des larmes, notre victoire dans la bataille, notre espérance dans la mort.

Quelle douce saveur ton nom sur nos lèvres, quelle suave harmonie dans nos oreilles, quelle ivres­ se dans nos cœurs!

Tu es le bonheur de ceux qui souffrent, la couronne des martyrs, la beauté des vierges.

Nous t’en supplions, guide-nous après cet exil vers la possession de ton Fils Jésus.

Saint Jean-Paul II

Carême avec Marie : pour un temps de conversion

Carême avec Marie :
pour un temps de conversion

Il est venu le temps d’écouter la voix du Seigneur,
Il est venu le temps de convertir notre cœur!

En tant qu’Associés de la Médaille Miraculeuse, nous aimons nous tenir près de notre Sainte Mère le 27 du mois en référence au 27 novembre, date anniversaire de la révélation de la Médaille à sainte Catherine Labouré.

*

Vierge en prière agenouillée - Martin Schöngauer XVe siècle - Musée du Louvre
Vierge en prière agenouillée – Martin Schöngauer XVe siècle – Musée du Louvre

*

Tu es heureuse, Marié, bénie du Père,
toi qui as cru en l’accomplissement
de ce qui t’a été dit de la part du Seigneur.
Tu es heureuse, Marie, Mère du Sauveur,
toi qui as gardé fidèlement cette parole en ton cœur
et l’as mise en pratique.
Tu es heureuse, Marie, demeure de l’Esprit,
toi qui es devenue notre Mère
et fais jaillir en nous la source de la Vie.

Nous venons vers toi en ce jour,
avec nos hésitations et nos espoirs,
avec nos faiblesses et nos désirs,
pour te contempler et te louer,
pour te supplier et te confier notre vie.
Ouvre nos yeux aux merveilles que le Père
accomplit encore aujourd’hui

Ouvre nos oreilles à la Parole que ton Fils
prononce encore aujourd’hui.
Ouvre nos cœurs à la Vie que l’Esprit
répand encore aujourd’hui.
Comme il en fut hier,
comme il en sera demain et
jusque dans l’éternité. Amen.

L. Le Pan, s.m.m.

VOICI LA NUIT

VOICI LA NUIT

Voici la nuit,
L’immense nuit des origines,
Et rien n’existe hormis l’Amour,
Hormis l’Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l’eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L’heureuse nuit de Palestine,
Et rien n’existe hormis l’Enfant,
Hormis l’Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d’immortels printemps.

Voici la nuit,
L’étrange nuit sur la colline,
Et rien n’existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d’épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
La sainte nuit qui s’illumine,
Et rien n’existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s’arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l’on chemine,
Et rien n’existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d’espoirs en ruine :
En s’arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu.

Didier Rimaud, SJ. Voici la nuit,
Anges et Grillons, Cerf, 2008, p. 133.