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Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs 7

Septième jour de la neuvaine – Annonce évangélique du salut

Ps 90,13 : « Reviens, Seigneur ! Jusques à quand ? Prends en pitié tes serviteurs. »

La mise au tombeau
La mise au tombeau

Douleur du deuil. Douleur des ténèbres qui désormais recouvrent la terre puisque Dieu en a été chassé.

En réalité, comme le dit le catéchisme de l’Église catholique : « La descente aux enfers est l’accomplissement, jusqu’à la plénitude, de l’annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus, phase condensée dans le temps mais immensément vaste dans sa signification réelle d’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la Rédemption. » (CEC 634)

« Septième douleur : La sépulture de Jésus. Au retour du sépulcre, passant devant la croix encore teinte du sang de son Jésus, Marie s’arrêta et fut ainsi la première à l’adorer. « O croix sainte, dit-elle, je te baise et je t’adore. Tu n’es plus maintenant un bois infâme, tu es un trône d’amour et l’autel de la miséricorde, consacré par le sang de l’Agneau divin qui a été immolé sur toi pour le salut du monde. » Demande-lui que du moins elle te permette de pleurer avec elle : Faites que je pleure avec vous ! Elle pleure par amour ; toi, pleure par la douleur de tes péchés.» Saint Alphonse de Liguori

Ô Mère des douleurs, je compatis à la poignante tristesse qui submergea votre cœur de flots amers lorsque le corps de Jésus fut déposé dans le sépulcre : par votre cœur transpercé de sept glaives, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de ne jamais me décourager, quelque importantes que soient les ténèbres et l’adversité.

Reine des Martyrs, Marie, Mère de Douleurs ! Par cette extrême douleur que vous avez soufferte en voyant le corps de votre divin Fils Jésus, détaché de la Croix, reposé dans le tombeau, où vous aviez aussi renfermé votre cœur si aimant ; je vous conjure de m’obtenir que j’ensevelisse dans le tombeau de Jésus le vieil homme avec toutes ses passions et que je me revête de l’homme nouveau, formé à l’image de Jésus lui-même, afin que je puisse mériter votre protection durant ma vie, votre assistance à la mort, et que je participe à votre gloire dans le ciel. Amen.

Septième jour : O Mère du Perpétuel Secours, vous êtes la Médiatrice de toute grâce. Oui, vous êtes la trésorière du Bon Dieu qui veut que toute grâce passe par vos mains avant de nous être donnée. Votre image me rappelle que vous êtes la Mère de Jésus, la Mère des douleurs, et que vous êtes ma Mère.

Mère de Jésus, vous êtes si intimement unie au Cœur de votre Fils. Mère des douleurs, vos souffrances, unies à celles de Jésus, ont coopéré à notre salut. Mère des hommes, vous avez accepté de nous venir en aide. Oui, je le sais, une âme fidèle à vous invoquer est sûre de votre protection et une âme protégée par vous ne peut se perdre.

C’est donc avec assurance que j’ai recours à vous. Obtenez-moi, à votre ressemblance, la fidélité dans le service des intérêts de Dieu. Obtenez-moi aussi la faveur que, durant cette neuvaine, je sollicite de votre maternelle tendresse.

Prières quotidiennes

Cinquième Parole du Christ sur la croix

Cinquième Parole du Christ sur la croix

Jésus dit, pour que toute l’Écriture s’accomplisse : « J’ai soif » (Jn 19,28). Jésus dit cette parole après avoir passé six heures sur la croix. Elle montre que le Seigneur a connu toutes les souffrances d’un crucifié. Ce cri met en évidence son humanité.

Le Christ a soif de nous

Christ-de-Limpias-Espagne
Christ-de-Limpias-Espagne

« J’ai soif. »  C’est ainsi que s’exprime le désir de Dieu de nous voir venir jusqu’à Lui. Sur sa croix, il n’y a qu’un homme pour venir au Christ et lui donner à boire : c’est à nous d’aller vers ce crucifié qui souffre pour nous et semblable à nous, de nous approcher de Lui qui est notre rédemption, et de participer amoureusement avec Lui à cette rédemption.

Il veut nous unir à Lui, car « Jésus a eu soif de la gloire de Dieu et du salut du monde. Il aime tant ceux qui connaissent une pareille soif. Il leur promet des sources vives. »

Jésus a soif pour nous, pour nous faire venir à Lui et il a soif comme nous, comme nous devons avoir soif de la gloire de Dieu et du salut du monde qui sont notre avenir. Un avenir dont nous savons désormais qu’il commence ici et maintenant, à chaque instant, à chaque infime parcelle de temps qui passe et où nos cœurs d’hommes décident de se tourner ou non vers Lui.

Jésus a eu soif de la gloire de Dieu et du salut du monde. Il nous promet des sources vives : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus soif à jamais ; car l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissante, en vue de la vie éternelle » (Jean 4, 10-15).

Seigneur, toi qui as eu soif, vient à la rencontre de toutes nos soifs et qu’elles nous tournent plus vers toi, vers nos frères et vers la vie en abondance.

« Après quoi, sachant que désormais tout était achevé,
pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit :
J’ai soif. »

Au tout début de l’évangile de Jean, Jésus rencontre la Samaritaine au puits et lui dit : « Donne-moi de l’eau. » Au début et à la fin de l’histoire, Jésus nous demande d’étancher sa soif. C’est ainsi que Dieu vient à nous : quelqu’un qui a soif et demande quelque chose que nous pouvons lui donner.

La relation de Dieu avec sa création est entièrement sous le signe du don. Dieu veut être notre ami, et l’amitié exige l’égalité. Ainsi, celui qui nous donne tout nous offre son amitié en nous demandant de lui donner quelque chose en échange, quoi que nous ayons à lui donner.

Dieu vient à nous avant que nous nous tournions vers lui. Dieu a soif de notre amour ; il est déchiré par le désir qu’il a de nous. La soif est une expérience fondamentale. Celui qui a soif, cherche à boire. Tant qu’on a soif de Dieu, on cherche Dieu.

« Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. » (Ps 62,2)

« Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée. » (Ps 142,6)

« Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ? » (Ps 41,2-3)

Prière de Saint Augustin

« Tard je T’ai aimée, Beauté ancienne et si nouvelle ; tard je T’ai aimée. Tu étais au-dedans de moi et moi j’étais dehors, et c’est là que je T’ai cherché. Ma laideur occultait tout ce que Tu as fait de beau. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec Toi. Ce qui me tenait loin de Toi, ce sont les créatures, qui n’existent qu’en Toi.

Tu m’as appelé, Tu as crié, et Tu as vaincu ma surdité. Tu as montré ta Lumière et ta Clarté a chassé ma cécité. Tu as répandu ton Parfum, je T’ai humé, et je soupire après Toi. Je T’ai goûté, j’ai faim et soif de Toi. Tu m’as touché, et je brûle du désir de ta Paix ! »

« Tu nous as faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi. »

LES TROIS HEURES avant la mort de Jésus (page 2)

Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs 6

Sixième jour de la neuvaine – En Toi Seigneur, j’ai mon abri 

Isaïe 53, 4-5 : « Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. »

Psaume 31, 2-3 : « Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut! Car tu es mon rocher, ma forteresse; Et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. »

Dieu n’a pas fait descendre Jésus de la croix. Jésus a connu véritablement notre mort humaine. Marie en partage toute la douleur, et puisqu’elle survit à son fils, elle souffre ensuite seule, sans son fils.

« Sixième douleur : Jésus percé d’une lance et descendu de la croix. La lance, dit saint Bernard, en entrant dans le cœur de Jésus, traversa l’âme de Marie, car cette âme bénie ne pouvait se détacher du Cœur de Jésus. Auparavant, Marie avait son Fils pour compatir à ses souffrances, maintenant elle ne l’a plus. Les disciples détachèrent d’abord les mains, puis les pieds. Ensuite, l’un soutenant le corps d’en haut, l’autre d’en bas, tous deux le descendent de la croix.

La Mère de douleurs se dresse sur la pointe des pieds et étend les bras pour recevoir son Fils bien-aimé. Elle l’embrasse et s’assied au pied de la croix. Elle considère la bouche entrouverte de Jésus et ses yeux éteints ; elle parcourt du regard, l’un après l’autre, ses membres déchirés et ses os mis à découverts. Elle ôte la couronne et voit les blessures faites par les épines dans sa tête sacrée.» Alphonse de Liguori

  1. Ô Mère des douleurs, je compatis à l’extrême souffrance qui déchira votre cœur maternel lorsque la lance ouvrit le Cœur de Jésus et que son corps pantelant fut déposé sur vos genoux : par votre cœur supplicié, obtenez-moi, Vierge très aimable, de savoir rendre amour pour amour au divin Cœur de votre Fils.

Sixième jour : O Mère du Perpétuel Secours, parce que vous êtes bonne et que vous êtes notre Mère, la souffrance vous a faite compatissante à nos peines. Cette compassion à notre égard, je la vois dans vos yeux empreints d’une pitié attendrie. Ils se fixent moins sur votre divin Fils que sur vos pauvres enfants de la terre.

Qu’il est doux à l’âme accablée de rencontrer un cœur ami qui sache compatir ! mais quand ce cœur est celui d’une mère, et d’une mère telle que vous, c’est l’une des plus grandes consolations de la vie. A vos pieds, je viens donc reprendre courage, ô Mère compatissante ! Je suis sûr que vous n’abandonnerez pas votre enfant. Ecoutez le cri de ma misère. Dites à mon âme la parole qui console et accordez-moi la faveur que j’implore de votre bonté.

Prières quotidiennes