Archives de catégorie : prière

Cantique ancien pour le mois de Marie

Notre-Dame de la Salette à Frasnoy

Refrain

C’est le mois de Marie

C’est le mois le plus beau

À la Vierge chérie

Disons un chant nouveau.

1 –

Ornons le sanctuaire

De nos plus belles fleurs

Offrons à notre Mère

Et nos chants et nos cœurs.

– 2 –

De la saison nouvelle

Qui dira les attraits

Marie est bien plus belle

Plus doux sont ses bienfaits.

– 3 –

L’étoile bienfaisante

Qui scintille au matin

Est moins éblouissante

Que son front tout divin.

– 4 –

Au vallon solitaire

Le lis en sa blancheur

De cette Vierge Mère

Retrace la candeur.

– 5 –

Aimable violette

Ta modeste beauté

Est l’image parfaite

De son humilité.

– 6 –

Et quand la dernière heure

Viendra finir nos ans

Dans la sainte demeure

Introduis tes enfants.

*

Un commentaire personnel


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PRODIGIEUSE DIFFUSION DE LA MÉDAILLE

14 MAI

PRODIGIEUSE DIFFUSION DE LA MÉDAILLE

médailles miraculeuses
médailles miraculeuses

M. Aladel avait donc accueilli avec beaucoup de défiance les communications de Sœur Catherine Labouré ; il continuait à traiter d’illusions les confidences de la jeune Sœur. Les mois passaient et les désirs exprimés par la Sainte Vierge ne se réalisaient pas.

Une voix intérieure s’en plaignit bientôt à Sœur Catherine : « La Sainte Vierge n’est pas contente parce qu’on néglige de faire frapper la médaille. » — »Ma Bonne Mère, répondit-elle, vous voyez bien que M. Aladel ne me croit pas. » — « Sois tranquille, répliqua la voix, un jour viendra où il fera ce que je désire : il est mon serviteur et craindrait de me déplaire. »

C’est ce qui arriva. Quand le pieux missionnaire reçut cette communication, il se dit : « Si Marie est mécontente, ce n’est pas de la jeune Sœur qui, elle, ne peut rien faire de plus; c’est donc de moi. » Il se décida dès lors à agir et la Providence l’aida visiblement.

« J’eus l’occasion, écrit-il, de voir Mgr de Quélen, archevêque de Paris; la conversation nous donna lieu de raconter tous les détails des apparitions au vénérable prélat, qui nous dit ne voir aucun inconvénient à la frappe de cette médaille, attendu qu’elle n’offrait rien d’opposé à la foi de l’Église, qu’au contraire tout y était très conforme à la piété des fidèles envers la Sainte Vierge, que, par conséquent, elle ne pouvait que contribuer à la faire honorer.

Mgr de Quélen exprima le désir d’avoir une des premières médailles. Dès lors, ajoute M. Aladel, je me déterminai à faire le nécessaire. »

« Aussitôt que la médaille fut frappée, dit-il, elle commença à se répandre, surtout parmi les Filles de la Charité qui, ayant eu connaissance de son origine, tout en ignorant qui était la Voyante, la portaient avec une grande confiance.

Bientôt, elles la donnèrent à quelques personnes malades, dont six ne tardèrent pas à en ressentir les heureux effets. Trois guérisons et trois conversions s’opérèrent, tant à Paris que dans le diocèse de Meaux, d’une manière aussi subite qu’inattendue. »

Malgré les sarcasmes des incroyants, la diffusion en fut immédiatement prodigieuse dans toutes les classes de la société et dans tous les pays. M. Vachette, le graveur, prouva, registres en main, qu’il en avait vendu plus de deux millions en dix ans. Il affirmait de plus que, à sa connaissance, onze autres fabricants de Paris en avaient écoulé la même quantité, et quatre autres de Lyon au moins le double.

De tous côtés, l’on écrivait à la rue du Bac pour réclamer des stocks de médailles, pour raconter les merveilles réalisées. Dans telle ville, des paroisses entières suppliaient leur curé de la leur procurer. Des prêtres écrivaient à M. Aladel qu’ « elle ranimait la ferveur dans les villes comme dans les campagnes. »

A Rome, les supérieurs généraux de plusieurs Ordres religieux s’empressèrent de la faire connaître, et le Souverain Pontife lui-même, Grégoire XVI, la plaça au pied de son crucifix.

PRIÈRE

O Marie, Vierge immaculée, merci de nous avoir donné ce signe, ce présent, cette petite Médaille qui mérite si bien et méritera toujours son nom de « miraculeuse » Si Dieu a permis qu’elle se répande ainsi d’une manière si prodigieuse à travers le monde, n’est-ce pas pour y manifester votre gloire et votre puissance ?

Nous voulons, dans notre humble sphère, être les propagateurs de votre Médaille, et ce signe béni continuera à faire des merveilles et à attirer les bénédictions divines sur tous ceux que nous aimons. Ainsi soit-il !

Ô MARIE, CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

 

Neuvaine de Pentecôte – cinquième jour : don de Conseil

Neuvaine de Pentecôte – cinquième jour : Pour demander Le don de Conseil

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Esprit Saint, je vous demande le DON DE CONSEIL qui me fera choisir ce qui est le plus agréable à la volonté de Dieu. Par ce DON DE CONSEIL, vous dirigerez mon âme dans la voie des vertus poussées jusqu’à l’héroïsme.

Vous me découvrirez les secrets de l’amour divin et ce qui est le plus conforme aux désirs du Cœur Eucharistique de Jésus. Ce DON DE CONSEIL me fera voir la manière la plus parfaite d’observer les conseils évangéliques.

Ô Esprit-Saint, vous que je ne connaissais pas et que j’apprends tous les jours à connaître par de nouveaux bienfaits, venez en moi! Voilà que je commence à comprendre que je ne puis pas me passer de vous. Esprit Saint opérez en moi la transformation de tout mon être, n’inspirez-moi que de bons désirs : vous voulez me conduire jusqu’au bout, jusqu’à la sainteté, jusqu’à ce que mon âme soit telle que je ne vive plus, mais que Jésus vive en moi.

Veni, Sancte Spiritus

Viens, Esprit Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens, Père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos;
dans la fièvre, la fraîcheur;
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.*

*

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don de Conseil, afin que je puisse bien choisir tout ce qui est le plus convenable à mon avancement spirituel et découvrir tous les pièges et toutes les ruses de l’esprit tentateur. Saint Alphonse de Liguori

Prière pour obtenir le don de Conseil

Ô Esprit-Saint, qui, dans Votre amour infini, voulez être notre guide dans les sentiers de cette vie, afin de nous conduire sûrement à notre fin dernière, je Vous adore et Vous remercie des charitables conseils que Vous m’avez donnés jusqu’à ce jour. Que ne les ai-je toujours suivis ! Je n’aurais pas en ce moment tant de fautes à me reprocher.

J’ai préféré trop souvent me laisser conduire par l’ange des ténèbres, par mes sens et mes passions. Je reconnais et je déplore amèrement les tristes écarts qui en ont résulté. Esprit d’amour et de miséricorde, ayez pitié de moi et pardonnez-moi. Je reviens à Vous et je ne veux plus d’autre guide que Vous. Me voici, résolu de Vous suivre partout où il Vous plaira de me conduire.

Parlez, Seigneur, Votre serviteur Vous écoute. Montrez-moi la voie dans laquelle Vous voulez que je marche, indiquez-moi Vos sentiers. Que Votre don de Conseil me dirige pas à pas, afin que je ne m’écarte jamais de la voie que Vous m’avez tracée.

Qu’il m’inspire toujours ce qu’il y a de plus agréable à Vos yeux, me préserve de toute illusion et me fasse avancer rapidement dans la sainteté. Qu’il me mette, enfin, en possession de ma fin dernière, et que je repose en elle éternellement, dans la contemplation et l’amour du Père, du Fils et de Vous-même, ô Esprit-Saint, qui procédez de l’un et de l’autre. Ainsi soit-il.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse