Archives de catégorie : prière

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-SIXIÈME JOUR

Le testament du Cœur de Jésus

Mère de Dieu et Christ Sauveur - L'Amour au cœur du Christianisme
Mère de Dieu et Christ Sauveur – L’Amour au cœur du Christianisme

IL semble qu’après le don de lui-même par l’Eucharistie, Jésus avait épuisé pour nous les trésors de sa charité ; cependant, sur le point de mourir, son Cœur nous gardait une dernière marque de sa tendresse, et, du haut de sa croix, il voulait encore nous léguer un gage de son immense et inépuisable amour.

Oui, il est inépuisable,’ l’amour de Jésus ; il ne sait pas dire : C’est assez, et cependant il nous avait donné sa parole pour nous instruire, ses sacrements pour nous purifier et nous fortifier, son Cœur pour nous aimer, son corps et son sang pour nous nourrir et nous désaltérer.

Il allait nous donner son dernier souffle de vie en expirant sur la croix : que pouvait-il donner de plus ? Ah ! il lui restait encore sa Mère ! elle était son bien le plus cher, le plus précieux, sa tendresse était la seule joie de la terre Qu’il eût voulu connaître. Eh bien ! c’est cette douce Mère qu’il va nous léguer.

Du haut de la croix où il agonisait, abaissant son regard sur Marie, debout près de lui, et sur le disciple bien-aimé, il laisse tomber de ses lèvres, ou plutôt de son Cœur, ces trois mots qui ont fait tressaillir tous les cœurs : Femme, voilà ton enfant. Et toi, disciple bien-aimé, voilà ta Mère. C’était dire : « Je meurs, ô ma Mère ! niais je te laisse un enfant, je te le donne, il t’aimera, il te consolera, il te protégera.

Et vous, mes enfants chéris, représentés par mon disciple, je ne veux pas vous laisser orphelins, je meurs, mais je vous lègue ma Mère ; elle vous aimera comme une mère sait aimer, comme elle m’a aimé moi-même».

O testament sublime ! ô précieux héritage ! qui seuls pourraient suffire pour nous révéler toutes les tendresses du divin Cœur. Les Anges du Ciel l’ont recueilli, ce testament d’amour, et Jésus l’a scellé de son sang. C’en est fait, ô Marie ! tu es ma Mère ! et je suis ton enfant !

Acceptons avec reconnaissance ce dernier don de Jésus, le don de sa Mère. Oh ! quel trésor I C’est le Cœur le plus saint, le plus pur, le plus tendre que la main du Tout-Puissant ait formé après celui de Jésus.

Remercions Jésus, remercions Marie. Mais surtout aimons-la, cette Mère si tendre ; et, quelle que puisse être notre misère, quels que soient même nos péchés, ayons confiance en elle.

Est-ce qu’une mère peut oublier l’enfant de sa tendresse ? Non, sans doute. Eh bien ! dit le Seigneur, quand même elle pourrait l’oublier un jour, moi, jamais ! Quel amour et quel Cœur I Il nous donne sa Mère, et il nous assure qu’il nous aime encore plus qu’elle ne pourra jamais nous aimer !

Gloire donc, gloire au Cœur de Jésus, notre aimable Rédempteur et Maître.
Amour du Cœur immaculé et brûlant de charité de Marie notre Mère, et la Reine des Anges !

PRIÈRE

Cœur de Jésus, donne-nous un amour filial pour celle que tu as bien voulu nous léguer pour Mère en rendant ton dernier soupir. Fais que sa protection soit notre sauvegarde, ses exemples notre règle de conduite, son Cœur notre asile, notre refuge dans tous les périls : qu’elle soit enfin notre espérance pendant la vie et au moment redoutable de la mort. Ainsi-soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-CINQUIÈME JOUR

Quatrième moyen d’honorer le Cœur de Jésus : VÉNÉRER SES IMAGES

Le TABLEAU DE JÉSUS MISÉRICORDIEUX apparu à Sœur Faustine
Le TABLEAU DE JÉSUS MISÉRICORDIEUX – Vilnius – apparu à Sœur Faustine Ce dernier a été béni en janvier 1944 et placé dans la chapelle à Cracovie où il est vénéré

« MON Sauveur, dit la Bienheureuse Marguerite, m’a assuré qu’il prenait une singulière complaisance à voir les sentiments intérieurs de son Cœur et de son amour honorés sous la figure de ce Cœur de chair, tel qu’il m’avait été montré, environné de flammes, couronné d’épines et surmonté d’une croix ; et qu’il voulait que l’Image en fût exposée au public afin, ajouta-t-il, de toucher le cœur insensible des hommes. Il me promit en même temps qu’il répandrait avec abondance sur ceux qui l’honoreraient les trésors de grâces dont son Cœur est rempli, et que partout où cette Image serait exposée pour y être particulièrement honorée, elle y attirerait toutes sortes de bénédictions ».

— La Bienheureuse donna tous ses soins à faire graver cette Image sainte, et à la répandre. Elle aurait voulu la montrer à tous les pécheurs, pour les convertir ; à tous les justes, pour les enflammer d’amour. Elle-même  peignit une de ces images et composa une prière et une consécration admirable, dans laquelle elle se donnait à Jésus sans réserve et sans partage.

Appuyés sur cette solennelle promesse de Notre-Seigneur, les chrétiens dévoués au Sacré-Cœur aiment à vénérer sa sainte Image et la répandre autour d’eux. Sa vue les console et les encourage.

— Il est rapporté que l’ombre même des Apôtres guérissait les malades : faut-il donc s’étonner si non seulement le Cœur de Jésus, mais son Image elle-même est si puissante à guérir les infirmités des âmes ? Sainte Thérèse disait qu’elle aurait voulu la rencontrer dans tous les lieux où elle portait sa vue.

« Étant fort peu habile à me présenter les objets, j’aimais extrêmement les images. Oh ! malheureux ceux qui perdent par leur faute les secours qu’ils en pourraient tirer ! Il paraîtrait assez qu’ils n’aiment pas Notre-Seigneur ; car, s’ils l’aimaient, ils se réjouiraient de voir son portrait, comme dans le monde on est heureux de considérer celui des personnes que l’on chérit. »

Ayez, pour entretenir votre dévotion, quelque Image de ce Cœur adorable, tracée, pour ainsi dire, de la main même du Sauveur ; placez-la dans un endroit où vous puissiez la voir souvent, afin que cette vue excite en vous le feu du divin amour ; embrassez-la avec la même vénération que vous embrasseriez le Cœur de Jésus-Christ.

Ne reculez devant aucun sacrifice pour répandre les saintes Images ; faites-les pénétrer jusqu’au fond de nos campagnes et de nos cités, afin que le soir, à l’heure de la prière, l’humble famille, réunie autour de cette Image, apprenne à connaître les trésors d’amour dont ce Cœur fut rempli pour nous. Plus ces Images se répandront, plus le Cœur de Jésus sera connu, aimé.

PRIÈRE

Divin Jésus, je veux chérir, vénérer l’Image de ton Cœur, qui me rappelle tout l’amour dont il brûle pour moi. Je la donnerai à mes amis, à mes parents, aux malades, aux affligés, comme le plus précieux des souvenirs. Fais qu’elle soit pour tous un gage de bénédictions, durant la vie et à l’heure de la mort. Ainsi soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-QUATRIÈME JOUR

Troisième moyen d’honorer le Cœur de Jésus : SANCTIFIER LE PREMIER VENDREDI DU MOIS.

 

DANS une de ses apparitions à Marguerite-Marie, Jésus lui dit : « Ma fille, sois attentive à ma voix et à ce que je te demande pour l’accomplissement de mes desseins : Tu communieras tous les premiers Vendredis du mois pour honorer mon Cœur outragé. »

Sacré Cœur de Jésus- le premier vendredi du mois
Sacré Cœur de Jésus – le premier vendredi du mois

La Bienheureuse fut toujours fidèle à cette recommandation et elle en reçut les grâces les plus abondantes. Le premier Vendredi du mois est donc une fête que Notre-Seigneur lui-même a établie, et où il dilate et ouvre son divin Cœur, pour répandre sur nous des flots de bénédictions.

En ce jour béni, les âmes ferventes se réjouissent et sentent le besoin de se rapprocher de ce Cœur adorable qui a tant aimé les hommes ; de s’unir intimement à lui dans la sainte Communion ; de lui faire une visite dans le Sacrement de son amour, et de réchauffer à cet ardent foyer le feu de leur zèle et de leur ardeur pour la perfection.

Elles choisissent aussi ce jour-là pour rentrer en elles-mêmes, examiner devant Dieu comment elles ont passé le mois écoulé, et prendre la résolution de mieux sanctifier celui qui commence.

— Dans des paroisses, chaque premier Vendredi du mois, on donne un salut solennel précédé d’une consécration au Sacré-Cœur de Jésus. Et dans un grand nombre de communautés il y a exposition et bénédiction du Saint Sacrement.

De nombreux miracles de protection, de guérison, de retour à Dieu, attestent que le premier Vendredi du mois est un jour de fête privilégiée, où l’on peut tout demander et tout obtenir du Cœur miséricordieux de Jésus. C’est vraiment le jour que le Seigneur a fait.

Puisque nous savons maintenant que le premier Vendredi de chaque mois est le jour que Jésus a choisi, qu’il soit pour nous un jour de recueillement et de grâces. Un Dieu s abaisse jusqu’à faire connaître à sa créature ce qui peut être agréable pour lui et utile pour nous, et nous négligerons de le faire ! Qu’il n’en soit pas ainsi.

Dès le matin, faisons notre oraison sur les richesses de ce Cœur adorable et demandons-lui de nous pénétrer des saintes pensées qui doivent occuper notre esprit pendant ce jour. Assistons à la sainte Messe et faisons la Communion avec toute la ferveur possible, offrant à Jésus, pour suppléer à notre insuffisance, les ardeurs de sa servante Marguerite-Marie.

Choisissons aussi un moment favorable pour faire la revue du mois, demander pardon de nos fautes et remercier Dieu de ses grâces. Nous couronnerons ce jour de fête par une visite au Saint Sacrement et une consécration au divin Cœur de Jésus. Oh ! que de faveurs ; que de bénédictions nous attirerons sur nous, si nous sommes fidèles à ces salutaires pratiques !

Alors, transportés d’une sainte joie, nous nous écrierons avec le Prophète : « O Jésus ! Jésus ! que tes Tabernacles sont aimables, et qu’un jour employé à bénir, aimer ton divin Cœur est bien préférable à des années entières passées dans les voluptés du monde ! »

PRIÈRE

O Jésus, je veux à l’avenir faire de chaque premier Vendredi du mois une fête en l’honneur de ton Cœur. Je t’invoquerai avec plus de confiance, je communierai avec plus de ferveur, et tu répandras sur moi les grâces, les bénédictions les plus abondantes. Ainsi-soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse