Archives de catégorie : prière

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2021

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2021

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape François
Du 30 novembre au 8 décembre

Comme chaque année, l’Église Catholique aime se tourner vers l’Immaculée Conception en ces premiers jours de l’Avent. Avec confiance , nous sommes invités à ouvrir notre cœur pour déposer tout ce que nous portons : nos joies et nos peines, nos luttes et nos échecs, nos désirs, dans le cœur de Marie, notre très Sainte Vierge, au cours de cette Neuvaine Mariale mondiale de Prière.

Dans le contexte si particulier de cette épidémie mondiale, voici l’image-prière avec la Grande Neuvaine de l’Immaculée Conception 2021 pour nous aider à prier.

Icône : La sainte Famille, ©Atelier des Bénédictines du Mont des Oliviers - Claire Nguyen Duy
Icône : La sainte Famille, ©Atelier des Bénédictines du Mont des Oliviers – Claire Nguyen Duy

1. Une dizaine de chapelet chaque jour, suivie de trois fois l’invocation : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
2. Une Communion le jour du 8 décembre ou un jour de l’octave. Confession recommandée.

PRIÈRE

Ô Marie Immaculée, Mère très aimante de Jésus, entourez chaque famille de votre maternelle affection. Qu’elle soit un lieu authentique d’amour, de prière, de partage, d’accueil et de paix. Révélez à chacune d’elles sa vocation missionnaire en témoignant de la joie de l’Évangile.

Que votre Sainte Famille aide les couples en crise à surmonter les difficultés et à en faire des opportunités pour grandir dans l’amour et devenir plus forts. Secourez les familles éprouvées par la maladie, la pauvreté ou la guerre. Réconfortez les enfants privés de tendresse, d’écoute et d’éducation ; défendez-les de tout mal.

Avec Saint Joseph, époux et père vigilant, conduisez-nous sur le chemin dé la Vie ; obtenez-nous grâce, miséricorde et courage, pour accomplir chaque jour la volonté d’amour du Père. Amen.

Imprimatur du vicaire épiscopal de Paris, 18 juin 2021

_________________________________________

Chapelet des enfants
5, rue de l’université – 75007 Paris – www.chapeletdesenfanls.com

Le Chapelet des enfants a commencé dans un petit village de la Somme au début du siècle dernier : chaque jour, une jeune fille, Geneviève de Lalain-Chomel réunissait des enfants à la sortie de l’école pour réciter à l’église une dizaine de chapelet. Puis, peu à peu, les enfants récitèrent une autre dizaine le soir en famille. Les familles qui se mirent à prier se convertirent les unes après les autres et transformèrent la paroisse.

Dès 1927, le P. Voinot, rédemptoriste, travailla à étendre à la France entière la dizaine quotidienne du Chapelet des enfants.

En 1936, Geneviève de Lalain Chomel décide d’honorer particulièrement la Vierge Marie dans son Immaculée Conception en créant, pour la première fois en France une neuvaine préparatoire à la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre. Elle reçoit très vite la bénédiction des évêques de France puis des papes successifs depuis PIE XI.

Chaque année, l’association du Chapelet des enfants édite une image et une prière pour la neuvaine de l’Immaculée Conception, tenant compte des orientations données par le Saint Père à l’Église. Elle est priée dans tout le monde francophone.

La France est une terre, une nation, bénie par la Vierge, et qui le lui a rendu au cours des âges à travers ses saints, ses missionnaires, ses artistes et ses théologiens. Un exemple au sujet de ces derniers : tandis que le dogme de l’Immaculée Conception n’était pas encore défini solennellement, les théologiens de l’université de Paris au Moyen-Âge, prêtaient serment, dans l’église Saint Séverin, de ne jamais parler contre l’Immaculée Conception !

Mais c’est avant tout par les grandes apparitions mariales au XIXème siècle, de la rue du Bac en 1830, puis à Lourdes en 1858, que la Vierge imprima à la France un nouvel élan de dévotion à Dieu par la contemplation de son Immaculée Conception.

De nombreuses conversions ont été et sont encore obtenues par la médaille miraculeuse et son invocation : O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. Alphonse Ratisbonne, pour avoir seulement accepté de porter cette médaille qu’il honnissait, vit le ciel s’ouvrir en l’église Sant’Andrea delle Fratte à Rome, et la Vierge, comme sur la médaille, venir à lui en silence… et le faire tomber à genoux devant le Dieu Trinité.

Bernadette Soubirous, sans instruction, d’une famille très pauvre, entendit de la bouche de la « belle dame » ce nom qui à lui seul convainquit le curé Peyramale de l’authenticité des apparitions, et de leur message : Pénitence ! Pénitence pour les pécheurs ! Le pèlerinage à Lourdes, toujours très populaire, continue de transformer des centaines de milliers d’existence chaque année, et façonne la piété des gens simples autour de l’évangile, des sacrements, du service des malades et des plus pauvres.

Le grand mouvement de prière et de pénitence initié par la Vierge, de Lourdes à Fatima, reste d’une actualité brûlante. Le contexte n’est pas le même qu’en 1917, mais l’indifférence à Dieu, l’apostasie de nombreux baptisés, l’athéisme et la sécularisation méthodiques des sociétés occidentales, sont autant d’appels impérieux à la supplication et à la prière : combien d’assoiffés de Dieu, de sa vérité, de la douceur de sa miséricorde, sont privés de la joie de l’évangile ?

Qu’y a-t-il de plus cher au cœur de la Vierge que de voir ses enfants sortir à la rencontre de tous les hommes, qui parce qu’ils sont pécheurs, qu’ils sont l’objet d’un amour de prédilection de son Fils ?

Selon Guillaume Chevallier, prêtre aumônier du Chapelet des enfants

Ceux qui n’ont pas reçu la neuvaine par leur paroisse, ou leur mouvement, peuvent aussi se la procurer à la chapelle de la rue du Bac. Sur notre site internet , chaque jour, une méditation accompagne cette supplication de 9 jours d’une démarche de conversion personnelle et d’approfondissement du message du Saint Père qui nous demande une mobilisation générale pour l’évangélisation et le salut des âmes.

les Litanies au Sacré-Cœur de Jésus

Sacré-Coeur
Sacré-Coeur

Je rends grâce à la Divine Providence de pouvoir, avec vous qui êtes ici présents, rendre louange et gloire au Sacré-Cœur de Jésus, dans lequel s’est manifesté de la façon la plus complète l’amour paternel de Dieu. Je me réjouis, de ce que la pieuse pratique de réciter ou de chanter, chaque jour du mois de juin, les Litanies au Sacré-Cœur de Jésus est si vivante en Pologne et se poursuit toujours…

Très chers frères et sœurs, nous contemplons le Sacré-Cœur de Jésus, qui est source de vie, car à travers lui s’est accomplie la victoire sur la mort. Il est également source de sainteté, car en lui est vaincu le péché, qui est l’ennemi de la sainteté, l’ennemi du développement spirituel de l’homme. Du Cœur du Seigneur Jésus, commence la sainteté de chacun de nous. Apprenons de ce Cœur l’amour pour Dieu et la compréhension du mystère du péché.

Accomplissons des actes de réparation au Divin Cœur pour les péchés commis par nous et par nos proches. Réparons le refus de la bonté et de l’amour de Dieu.

Approchons-nous chaque jour de cette source d’où jaillissent les sources d’eau vive. Avec la Samaritaine, demandons: «Donne-nous cette eau», car elle donne la vie éternelle.

Cœur de Jésus, foyer ardent de charité,
Cœur de Jésus, source de vie et de sainteté,
Cœur de Jésus, propitiation pour nos péchés
– aie pitié de nous. Amen.

(Saint Jean Paul II – Audience générale Mercredi 20 juin 1979)

Litanies du Sacré-Cœur :
Lire la suite →

En 177, Saint Pothin et les martyrs de Lyon dont l’esclave Blandine

Les martyrs de Lyon au IIe siècle

Disciple de Polycarpe, Pothin, arrivé de Smyrne en Asie Mineure vers 140, est le premier évêque de Lyon. En 177 il fut amené au tribunal, roué de coups et jeté en prison, où il mourut rapidement. On dit qu’il avait apporté une image de la Vierge Marie, longtemps vénérée dans ce qui est devenu la crypte de l’église Saint-Nizier. Une tradition situe sa prison dans une cavité de l’hôpital Saint-Pothin, appelé l’Antiquaille, sur la colline de Fourvière, proche des théâtres romains. A cet emplacement a été construite une chapelle ornée de fresques racontant les martyres de 177.

Vitrail_de-Ste-Blandine_cathédrale-Lyon
Vitrail_de-Ste-Blandine_cathédrale-Lyon

Prose

Heureuse cité de Lyon,
riche de tant de martyrs,
qu’infinie soit cette fête
dédiée à tes pères.
 
Rendant un culte à plusieurs divinités,
tu ignorais la vraie Divinité ;
écoute, docile, Pothin,
tu profiteras de la lumière.
 
Il paraît en évêque,
fait fuir les dieux de leurs autels sacrilèges,
plante la croix,
arrose la foi à la sueur de son front.
 
Le gouverneur devient furieux,
et ordonne de jeter les saints au cachot ;
tandis qu’on les charge de chaînes,
ils se réjouissent de les porter.
 
Une haine aveugle accuse
les saints de crimes inventés ;
calomnie écrasée
par les discours d’Epagathe.
 
Bientôt au tribunal est traîné l’évêque,
affaibli par la vieillesse ;
il est renversé à coups de pied et de poing,
mais son esprit demeure immobile.
 
La mort du guide fait le salut du troupeau ;
régnant au firmament, il vit pour les siens ;
ceux qu’une malheureuse crainte avait vaincus
se relèvent pour de nouveaux combats.
 
Sanctus, Maturus, Attale,
noms chers à Lyon
vainquent avec force chaque atrocité
que le diable ramène.
 
Ils sont labourés par des dents dures,
les flammes pénètrent leurs membres,
et déjà il ne reste plus de place
pour de nouvelles blessures ;
 
Après les bêtes, les prisons infectes,
les coups de fouet répétés,
un siège embrasé consume lentement
les corps des martyrs.
 
Pontique, frêle enfant,
donne des signes admirables de constance :
ainsi sont faits pour la victoire
le vieillard et l’adolescent.
 
Blandine plus forte que les hommes,
est amenée, pauvre esclave ;
quoique du sexe faible,
elle est appelée mère des martyrs.
 
Et nous, invincibles athlètes,
nous sommes votre postérité ;
saints soient vos descendants grâce à vous
et ferme dans la foi la cité.

Hymne de Vêpres

Brille pour toi, Lyon, ce jour où,
empli de Dieu, Pothin, père et pasteur,
et ses compagnons ont triomphé en mourant.
 
Un funeste gouverneur accuse les saints de tout.
Le jeune Vettius, dans une longue et docte plaidoirie,
disculpe les fidèles du crime.
 
Pothin, affaibli par la maladie et courbé par les ans,
le soldat le mène au tribunal.
A bout de forces, l’image d’une mort imminente le fortifie.
 
Il se tient debout, héraut du Christ et témoin de la foi.
Sous les coups de pieds et de poings, sous une grêle de pierres, il tombe.
Mais son esprit séparé s’élève aux séjours des cieux.
 
Attalus, Sanctus, Biblias, Maturus,
après les bêtes, les nerfs de bœufs, le siège ardent,
rendent au Christ leurs corps de mille tortures déchirés.
 
Bien plus, pour que rien ne manque à ce triomphe sacré,
ceux qui étaient tombés vaincus par la peur, se lèvent.
Des femmes vont au combat, et même le petit Ponticus.
 
Décorée du titre de Mère des martyrs, plusieurs fois victorieuse,
pour continuer d’enfanter une nouvelle postérité,
reste encore vivante Blandine.
 
Elle rend visible le Christ, attachée au poteau.
Lacérée par les cornes d’un taureau furieux, elle est enfin égorgée par une épée impie,
vierge offerte en victime.
 
Louange infinie au Père. Infinie au Fils.
Louange égale à toi, de l’un et l’autre le Souffle.
Vous qui permettez que le sang précieux garde à jamais la ville.