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SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME LECTURE : Sur le respect humain

SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME LECTURE : Sur le respect humain

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui me erubuerit et meos sermones, hunc Filius hominis erubescet, cum venerit in majestate sua, et Patris, et sanctorum Angelorum.

Si quelqu’un rougit de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme rougira aussi de lui, quand il viendra dans sa gloire et dans celle de son Père et de ses saints Anges. Luc 9, 26.

Hélas ! Seigneur, si au jour du jugement vous refusez de reconnaître pour vos enfants ceux qui, par respect humain, n’auront osé pratiquer votre sainte loi, que ferai-je, moi qui ai si souvent cette indigne faiblesse à me reprocher ?

Je l’avoue, ô mon Dieu, mille fois, pour ne pas déplaire aux hommes, je vous ai déplu ; j’ai négligé le bien que j’approuvais, et j’ai fait le mal que je haïssais, j’ai osé paraître impie, et j’ai rougi de paraître chrétien.

Ah ! Seigneur, je vous demande pardon de cette lâcheté ; je veux sincèrement l’éviter désormais, et m’en corriger ; je ne rougirai plus de votre Évangile ; je veux me déclarer hautement pour la vertu, et pratiquer le bien sans crainte.

Je me mets peu en peine de ce que les hommes diront de moi ; qu’ils en pensent tout ce qu’ils voudront ; qu’ils se moquent de ma conduite ; pourvu qu’elle vous plaise, ô mon Dieu ! je suis content.

Recevez mes regrets, agréez mes résolutions, soutenez mon courage. Je renonce au monde pour me jeter dans vos bras ; si j’ai tout à craindre de ma faiblesse : j’ai tout à espérer de votre bonté.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

NEUVAINE À LA DIVINE MISÉRICORDE 4

QUATRIÈME JOUR

neuvaine Miséricorde Divine
neuvaine Miséricorde Divine

[Mot du Seigneur Jésus]
« Aujourd’hui, amène-Moi les païens et ceux qui ne me connaissent pas encore. J’ai pensé à eux aussi durant Mon amère Passion, et leur zèle futur a consolé Mon cœur. Immerge-les dans l’océan de Ma miséricorde. »

[Prière de Sœur Faustine]
Très compatissant Jésus, Toi qui es la lumière du monde, reçois dans la demeure de Ton Cœur très compatissant les âmes des païens qui ne Te connaissent pas encore. Que les rayons de Ta grâce les illuminent, afin qu’elles aussi glorifient avec nous les merveilles- de Ta miséricorde, et garde-les pour toujours dans la demeure de Ton Cœur très compatissant.

Père Éternel, regarde avec miséricorde les âmes des païens et de ceux qui ne Te connaissent pas encore, mais qui demeurent dans le Cœur très compatissant de Jésus. Attire-les vers la lumière de l’Évangile. Ces âmes ne savent pas combien est grand le bonheur de T’aimer. Fais qu’elles aussi glorifient Ton immense miséricorde pour les siècles des siècles. Amen.

[Chapelet à la Miséricorde Divine]

Les voies qui crient dans le désert

Les voies qui crient dans le désert

O mon Dieu, je n’aurai plus peur de Votre lumière, maintenant que j’ai vu cette lumière, et je n’aurai plus peur de moi-même, puisque je sais que Vous êtes en moi-même.

Les voies qui crient dans le désert - Psichari
Les voies qui crient dans le désert – Ernest Psichari

Je ne Vous connaissais pas, parce que je voulais Vous prouver et maintenant je vous connais, parce que je ne veux plus Vous prouver.

Et pendant que je ne Vous connaissais pas, Vous étiez en moi pourtant, et pendant cette grande déréliction où j’ai été de tous Vos Sacrements, pendant cette longue nuit, Vous prépariez pourtant l’avènement de cette lumière surnaturelle.

Je Vous connais, ô mon Dieu, parce que, simplement,, il Vous a plu de Vous faire connaître. Je Vous connais par ce qui est inconnaissable en Vous.

Je Vous connais par Vos mystères inconnaissables qui sont la Sainte Trinité, l’Incarnation, la Rédemption. Voilà les preuves que Vous avez daigné m’envoyer.

0 mon Dieu ! Pardonnez-moi ce grand mensonge où j’ai vécu, puisque je sentais bien en moi cette force intérieure qui me guidait dans la vie, et que je ne voulais pas Vous la reporter.

Pardonnez-moi cette ingratitude où j’ai été de ne pas Vous restituer ce qui vous appartenait en moi, et que cette voile que gonflait l’idéal n’ait point appareillé vers Vous.

Pardonnez-moi cette lâcheté d’avoir cru à l’amour, sans avoir cru à Votre Amour, à la loi, sans avoir cru à Votre Loi, à la bonté, sans avoir cru à Votre Bonté.

Pardonnez-moi cette félonie, d’avoir contemplé l’océan de la lumière et de ne m’y être pas aventuré, et d’avoir hésité au bord de l’éternité que Vous m’aviez donnée.

Pardonnez-moi ce grand orgueil d’avoir voulu Vous étudier, avant que de Vous aimer, et d’avoir voulu Vous connaître, — ce qui était, en quelque manière, cesser de Vous connaître.

E. PSICHARI – Les voies qui crient dans le désert