Archives de catégorie : prière

SOIXANTE-ONZIÈME LECTURE : De la paresse

SOIXANTE-ONZIÈME LECTURE : De la paresse.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Qui sectatur otium, replebitur egestate… multam malitiam docuit otiositas.

Celui qui aime l’oisiveté, sera dans une extrême indigence. Proverbes 28 ; l’oisiveté enseigne beaucoup de mal. Eccl. 33.

Vous avez condamné l’homme au travail, ô mon Dieu ! et il s’écarte de l’ordre que vous avez établi, quand il se livre à la paresse, quand il passe son temps dans l’inaction ou dans de vains amusements.

Ce temps, vous ne le lui accordez qu’afin qu’il l’emploie utilement, et vous lui demanderez compte un jour de l’emploi qu’il en aura fait. Le serviteur inutile sera jeté dans les ténèbres extérieures, ou il n’y aura que des pleurs et des grincements de dents.

Ne permettez pas, Seigneur, que je tombe dans ce malheur affreux : faites -moi la grâce de bien employer les premières années de ma vie. Je vous offre mon travail ; c’est pour vous plaire que je m’y appliquerai ; préservez-moi de la langueur, du dégoût, de la légèreté.

Dès que je m’apercevrai que mon esprit se dissipe et s’écarte de l’objet qui doit l’occuper, je renouvellerai mon intention. Aidez-moi, mon Dieu, pour y réussir ; facilitez-moi cette application, en m’y faisant trouver du goût et de l’attrait. C’est vous qui donnez l’intelligence aux petits, et la sagesse aux enfants.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

Nous reprendrons la troisième et dernière partie des lectures le mardi de Pâques, 6 avril.

SOIXANTE-DIXIÈME LECTURE – De la colère

SOIXANTE-DIXIÈME LECTURE : De la colère.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ne sis velox ad irastendum, quia ira in sinu stulti requiescit.

Ne soyez pas prompt à vous mettre en colère, parce que la colère repose dans le cœur de l’insensé. Eccl. 7

Je l’avoue, ô mon Dieu ! je m’abandonne souvent à l’impatience ; la moindre contradiction me révolte : en me mettant si souvent en colère, je m’expose à contracter l’habitude de cette dangereuse passion. Je sens la nécessité de vaincre mon impétuosité naturelle, et de me former de bonne heure à la patience.

J’ai mes défauts : je suis bien aise qu’on les supporte ; il est bien juste que je supporte aussi ceux de mes frères. Faut-il, ô mon Dieu ! que j’aie tant de répugnance à observer une loi que vous m’avez si bien enseignée par vos leçons et par vos exemples ?

Faut-il que je sois si sensible à un léger mépris, tandis que je vous vois souffrir avec une patience inaltérable les plus noires calomnies, les plus sanglants outrages, et endurer le supplice de la croix sans laisser échapper la moindre plainte ?

Jésus, qui êtes le Dieu de paix ; Jésus, qui êtes doux et humble de cœur, et qui me commandez d’imiter votre douceur, aidez-moi à réformer mon naturel impétueux, faites qu’il ne m’arrive jamais de rendre le mal pour le mal, et qu’à votre exemple, je garde un profond silence lorsqu’on me dira des injures.

Vous déclarez heureux ceux qui sont doux ; vous appelez enfants de Dieu ceux qui aiment et entretiennent la paix : donnez-moi, ô mon Dieu ! ce caractère pacifique, cette humeur douce et facile que vous voulez trouver dans vos enfants.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-NEUVIÈME LECTURE – De la gourmandise

SOIXANTE-NEUVIÈME LECTURE : De la gourmandise.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Noli esse avidus in omni epulatione… Sanitas est animae et corporis sobrius potus.

Ne soyez point avide dans vos repas… La tempérance est la santé de l’âme et du corps. Eccl. 31 et 37.

C’est à votre bonté paternelle, ô mon Dieu ! que nous sommes redevables de toutes les choses nécessaires à la vie : vous ne nous les accordez que pour entretenir et réparer nos forces.

Si vous attachez du plaisir à l’usage des aliments, ce n’est qu’une sage condescendance ; c’est afin que nous n’ayons pas de répugnance à prendre la nourriture qui nous est nécessaire ; mais en user pour le seul plaisir, passer les bornes de la nécessité, c’est tourner votre bienfait contre vous-même, c’est employer à vous offenser ce qui ne devrait qu’exciter notre reconnaissance.

Ne permettez pas, ô mon Dieu ! que je me rende jamais coupable de cet abus ; faites-moi la grâce d’user chrétiennement des aliments que votre providence nous fournit, de n’en jamais prendre avec excès, de n’y point chercher à contenter mon goût, mais uniquement le besoin de la nature.

Pour obtenir cette grâce, je serai fidèle à sanctifier tous mes repas par la prière. Quoique cette sainte pratique soit aujourd’hui fort négligée, je n’y manquerai jamais, je ne rougirai point d’être Chrétien, et le mauvais exemple ne sera point capable de m’arrêter.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm