Archives de catégorie : prière

SOIXANTE-QUATRIÈME LECTURE : Du péché

SOIXANTE-QUATRIÈME LECTURE : Du péché.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Fili mi, cave ne aliquando peccato consentias, et praetermittas praecepta Domini Dei tui.

Mon fils, gardez-vous de consentir jamais au péché, et de violer les préceptes du Seigneur votre Dieu. Tobie 4

Inspirez-moi pour le péché toute la haine qu’il mérite, ô mon Dieu ! faites que je le craigne plus que tous les maux de cette vie, que je le regarde comme le souverain mal, comme le seul mal qui soit à craindre.

Eh ! comment oserais-je, moi qui ne suis qu’un ver de terre, me révolter contre votre suprême Majesté ? Serais-je assez ingrat pour outrager le père le plus tendre et le plus aimable ? Est-il rien de plus malheureux que de s’éloigner de vous de devenir votre ennemi, l’objet de votre colère et de votre indignation ?

Non, mon Dieu, je ne me séparerai jamais de vous : ah ! plutôt mourir que de vous offenser. Donnez-moi votre grâce, pour que je veille sur toutes mes pensées, sur toutes mes paroles, sur toutes mes actions, afin qu’il n’y en ait aucune qui soit opposée à votre sainte loi.

Fortifiez, Seigneur, cette, résolution que je prends devant vous, c’est vous qui la mettez dans mon cœur ; conservez votre ouvrage, et ne permettez pas que la violence de mes passions ou la séduction des mauvais exemples détruise jamais, ni même qu’elle affaiblisse la volonté sincère où je suis de vous obéir, et de vous servir jusqu’au dernier instant de ma vie !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras

SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras, [ni le samedi mêmement].

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Nous sommes invités à faire abstinence de viande le vendredi, surtout les vendredis du temps du Carême (en souvenir de la Passion du Christ). Le samedi aussi, comme autrefois, pour ceux qui comprennent le sens de cette privation.

Je suis pécheur, ô mon Dieu ! et un pécheur ne peut se sauver sans faire pénitence. Si les mortifications qui doivent satisfaire à votre justice étaient laissées à mon choix, je n’aurais pas le courage de me les imposer à moi-même : l’Église, pour soutenir ma faiblesse, me prescrit celles que je dois pratiquer.

C’est un motif de plus pour m’y déterminer ; et les œuvres qu’elle me commande en ont plus de valeur devant vous : l’obéissance leur donne un nouveau prix ; unies, d’ailleurs, avec celles de tous les fidèles, elles en sont plus propres à vous faire une sainte violence ; je dois m’estimer heureux de trouver, dans cette union, de quoi suppléer à l’imperfection de ma pénitence.

J’observerai fidèlement, ô mon Dieu, la loi de votre Église, et l’exemple de ceux qui la violent, n’ébranlera jamais ma résolution ; je l’observerai moi-même dès à présent, et dans la suite je la ferai respecter par tous ceux qui dépendront de moi. Je gémirai des scandales dont je serai témoin, mais je ne les imiterai jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-DEUXIÈME LECTURE – Quatre-temps, vigiles jeûneras, et le carême entièrement

SOIXANTE-DEUXIÈME LECTURE :Quatre-temps, vigiles jeûneras, et le carême entièrement.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

L’Église a adouci ce commandement ; désormais nous n’avons que deux jours de jeûne imposés : le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. On manifeste l’esprit de pénitence par des actes concrets sur la nourriture, l’alcool, le tabac… et en s’imposant une pratique plus intense de la prière et du partage.

Que nous avons dégénéré du zèle et de la piété de nos pères ; ô mon Dieu ! notre pénitence n’est rien maintenant, si on la compare à celle des premiers temps. Les plus grandes austérités suffisaient à peine à leur ferveur, et nous sommes rebutés, découragés par les plus légères privations.

Renouvelez parmi nous, Seigneur, l’esprit de pénitence dont ils étaient animés ; nous n’avons pas moins de péchés à expier, ni moins de passions à dompter. Pourquoi donc serions-nous moins pénitents qu’ils ne l’ont été ? Soyons du moins exacts à faire le peu que l’Église exige de nous maintenant.

Quelque adouci que soit le jeûne, tel qu’on le pratique aujourd’hui, vous voulez bien vous en contenter, ô mon Dieu ! nous l’unissons au vôtre, pour qu’il en reçoive de la force et de la vertu.

Si la faiblesse de l’âge me dispense de la loi du jeûne, faites que je prenne quelque part à la pénitence générale, en n’accordant aux besoins de mon corps que ce qui est absolument nécessaire, et que je supplée à ce que je ne peux pas faire, par une vigilance plus exacte sur moi-même, et par des prières plus assidues, plus ferventes, et surtout par un travail plus constant, et par une docilité plus parfaite.

Charles-Francois-LHOMOND, Lectures expliquées

***

Seigneur,
aide-nous à entrer
dans la pureté du jeûne,
qui est le salut des âmes,
à te servir dans la crainte,
à verser sur nos têtes
l’huile de ta bonté,
et à laver nos visages
à l’eau de la chasteté.

Nous qui jeûnons dans le corps,
apprends-nous à jeûner aussi dans l’esprit
à délier tout lien d’injustice,
à briser les violences.
Permets que nous donnions du pain
à ceux qui ont faim,
que nous ouvrions nos maisons
aux pauvres, qui n’ont pas de toit
afin de recevoir du Christ
le grand amour.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm