Archives de catégorie : prière

Prière à Saint Joseph durant ce temps de pandémie

Prière à Saint Joseph durant ce temps de pandémie

Saint Joseph et l'enfant Jésus
Saint Joseph et l’enfant Jésus

Saint Joseph,
Homme juste par ta foi,
Tu as été trouvé digne
De recevoir la garde des mystères du Salut.

Toi qui as su prendre soin de la Vierge Marie,
Et écarté d’elle tout danger,
Tu t’es fait protecteur du Christ-Seigneur
Dans la vulnérabilité de son enfance.

Vivante image de la tendresse de Dieu,
Modèle d’époux et de père,
Tu es le gardien vigilant de l’Église,
Le soutien et le consolateur des familles.

Nous te le demandons avec confiance :
Daigne implorer pour nous la miséricorde de Dieu
en ce temps d’épidémie que nous connaissons,
Afin que le Seigneur écarte de nous le mal.

Intercède pour ceux qui sont morts,
Réconforte les malades,
Protège et inspire ceux qui les soignent.

Accorde-nous de demeurer dans la confiance et la paix
Et fais que nos cœurs ne se ferment pas aux besoins de nos frères,
Mais demeurent ouverts à la détresse des hommes
Dans un amour de plus en plus sincère et fraternel.

Saint Joseph, prie pour nous,
Garde-nous,
Protège-nous.

Amen.

Prière écrite par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, le 19 mars 2020,
et qui peut être dite personnellement ou en famille.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUARANTE-HUITIÈME LECTURE – Sixième commandement. De l’impureté.

QUARANTE-HUITIÈME LECTURE :
Sixième commandement. De l’impureté

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non moechaberis… Fugientes ejus quae in mundo est concupiscentiae corruptionem..

Vous ne commettrez point de fornication… Exode 20. Fuyant la corruption de la concupiscence qui règne dans le siècle par le dérèglement des passions. 2 Pierre

Le sentiment qui s’élève dans mon âme, ô mon Dieu ! est un sentiment de crainte et de frayeur : d’un côté, votre voix se fait entendre, et me crie que l’impureté est horrible à vos yeux, qu’elle est suivie des maux les plus affreux, de l’autre je sens en moi un malheureux penchant qui me porte à ce vice ; je sens dans mes membres une loi impérieuse qui est contraire à votre sainte loi.

Ce n’est pas que j’hésite, ô mon Dieu ! je veux vous obéir ; mais quels combats ne me faut-il pas soutenir ! à quels dangers ne suis-je pas exposé ! Mon Dieu, je crains de vous trahir, ma faiblesse m’épouvante, que puis-je de moi-même contre un ennemi si redoutable ?

Mon Dieu, je ne m’appuierai point sur mes propres forces, je serais bientôt vaincu ; mais je m’appuierai sur votre grâce ; avec elle, je serai inébranlable. Soutenez-moi, Seigneur, et ne me quittez pas un seul instant, de peur que mon ennemi ne prévale sur moi : je puis tout avec vous, mais sans vous je ne puis rien.

Vous me commandez d’être pur et chaste ; donnez-moi ce que vous me commandez. Non, mon Dieu, vous ne m’abandonnerez pas, vous l’avez promis, et vous êtes fidèle dans vos promesses ; vous ne m’abandonnerez pas, si je ne vous abandonne le premier.

Ah ! Seigneur, j’aimerais mieux mourir que de vous offenser, je puis donc compter sur votre secours, oui, vous serez avec moi dans ce combat qu’il faut que je me livre sans cesse : voilà, mon Dieu, ce qui me rassure ; avec vous, qu’ai-je à craindre ? Je suis sûr de vaincre et de triompher.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-SEPTIÈME LECTURE – Du scandale

QUARANTE-SEPTIÈME LECTURE : Du scandale.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Vae homini illi per quem scandalum venit.

Malheur à l’homme par qui le scandale arrive. Matthieu 28.

Je ne connaissais pas, ô mon Dieu, toute l’horreur du péché de scandale ; je n’avais jamais réfléchi sur les suites affreuses qu’il entraîne, et sur les châtiments terribles dont vous menacez ceux qui le donnent. Ne permettez pas que je devienne jamais pour les autres une occasion de chute et de péché.

Je suis bien résolu de veiller sur moi-même, pour ne rien dire et ne rien faire qui puisse les porter au mal. Hélas ! n’est-ce pas assez que j’aie à répondre de mes propres fautes, sans me charger encore de celles des autres ! s’il m’est arrivé de scandaliser quelqu’un, daignez, ô mon Dieu, me le pardonner.

Je vais réparer ce mal, en ne donnant que de bons exemples, et en édifiant mon prochain par une exacte fidélité à remplir tous mes devoirs. Vous nous l’avez commandé, ô mon Dieu, par ces paroles : « Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’en voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père céleste. »

Je veux pratiquer ce commandement, et inspirer aux autres l’amour de la vertu par ma bonne conduite, non afin d’en être loué, mais pour que votre nom soit glorifié. Accordez-moi cette grâce pour la gloire de votre nom, pour mon salut et celui de mes frères, que vous avez vous-même si fort à cœur.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm