Archives de catégorie : prière

35 Je crois la vie éternelle – Lhomond

TRENTE-CINQUIÈME LECTURE : Je crois la vie éternelle.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ibunt hi in supplicium aeternum, justi autem in vitam aeternam.

Les méchants iront dans un supplice éternel, et les justes dans une vie éternelle. Matthieu 25.

Je comprends, ô mon Dieu ! pourquoi vous nous rappelez si souvent dans l’Évangile au souvenir des biens et des maux de la vie future, de cette vie où la vertu sera récompensée sans mesure, et le crime puni sans miséricorde ; c’est que les biens de ce monde ne sont rien en comparaison de ceux que vous préparez aux justes dans le ciel ; c’est que les maux qu’on peut souffrir sur la terre n’ont aucune proportion avec ceux dont vous menacez les méchants dans l’enfer.

Vous voulez que nous n’ayons que du mépris pour la vie présente, qui passe comme un songe, et que nous occupions notre esprit de la pensée de celle qui doit suivre, et qui ne finira jamais.

Le temps que nous passons sur la terre est un temps d’épreuves : si nous sommes fidèles à accomplir votre sainte loi, nous sommes assurés d’une éternité de bonheur ; si, au contraire, nous vivons dans le péché, nous sommes menacés d’une éternité de malheur.

Pénétrez, Seigneur, mon esprit et mon cœur de la crainte de l’enfer, afin que cette crainte salutaire, me détourne du péché ; inspirez-moi le désir, afin qu’il me soutienne dans la pratique de la vertu ; faites-moi la grâce de n’oublier jamais que la vie présente ne m’a été donnée que pour en mériter une autre, qui sera éternelle.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

34 La résurrection de la chair – Lhomond

TRENTE-QUATRIÈME LECTURE : La résurrection de la chair.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ecce ego aperiam tumulos vestros et educam vos de sepulcris vestris.

J’ouvrirai vos tombeaux, et je vous ferai sortir de vos sépulcres. Ezéchiel 37.

La mort n’est qu’un sommeil, ô mon Dieu ! c’est l’expression ordinaire des saintes Écritures. Mon corps tombera un jour en poussière ; mais, après avoir reposé dans le tombeau pendant quelque temps, il en sortira plein de vie, il ressuscitera, non plus dans cet état d’infirmité et de faiblesse où il est maintenant, mais éclatant, impassible, immortel.

Je l’espère, ô mon Dieu ! de votre miséricorde ; et cette espérance que je nourris dans mon sein, me rassure contre les frayeurs de la mort. La nature, à la vérité, redoute ce passage du temps à l’éternité ; mais la foi de la résurrection me console et me soutient. Vous aviez créé l’homme immortel, et, s’il était resté fidèle, il n’aurait jamais connu la mort.

Il a une horreur naturelle pour un état dans lequel il ne devait point passer ; la mort est la peine due à son péché ; mais vous avez bien adouci cette peine, ô mon Dieu ! en mourant vous-même pour expier nos péchés et en ressuscitant pour nous donner le gage de notre résurrection future.

Vous avez dit vous-même : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, quand même il serait mort, il vivra. » Vous êtes ma vie, ô mon Dieu ! c’est de vous que je tiens la vie naturelle : vous êtes ma résurrection ; c’est par vous que ce corps mortel doit être un jour revêtu de l’heureuse immortalité.

Je crois en vous, je revivrai donc après avoir subi l’arrêt de mort porté contre tous les hommes ; je revivrai pour ne plus mourir, et pour régner avec vous dans l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

33 Je crois la rémission des péchés – Lhomond

TRENTE-TROISIÈME LECTURE : Je crois la rémission des péchés

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Per Jesum Christum vobis annuntiatur remissio peccatorum.

C’est par Jésus-Christ que la rémission des péchés vous est annoncée. Actes 13.

Malheur à moi, ô mon Dieu, si la passion m’aveuglait au point de me livrer au péché, dans l’espérance de m’en confesser et d’en obtenir la rémission. Je me souviendrai de votre miséricorde ; et comment pourrais-je l’oublier, après en avoir éprouvé tant de fois les effets ? Je me souviendrai de votre miséricorde, pour m’exciter à vous servir avec fidélité, et non pas pour vous offenser avec plus de liberté.

Oui, mon Dieu, votre miséricorde est infinie : combien de fois ne l’avez-vous pas exercée à mon égard ! Combien de péchés ne m’avez-vous pas pardonné ! Vous pouviez m’abandonner à la sévérité de votre justice, je la méritais. Vous avez eu pitié de moi, ô mon Dieu ! Dans mon égarement même, vous m’avez prévenu, vous m’avez recherché ; et, lorsque je suis revenu à vous, vous m’avez reçu, avec la bonté d’un père et vous m’avez tout pardonné.

Je me souviendrai de votre miséricorde pour la bénir, et non pas pour en abuser ; je m’en souviendrai pour considérer combien mon âme vous a été chère jusqu’à présent, et combien elle l’est encore ; je m’en souviendrai pour apprendre ce que je dois à l’amour d’un Dieu qui veut me sauver, tout pécheur que je suis. Voilà, Seigneur, à quoi doit me servir la vue de votre miséricorde ; voilà l’usage que je veux en faire.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm