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SOIXANTE-CINQUIÈME LECTURE – Des péchés capitaux : de l’orgueil

SOIXANTE-CINQUIÈME LECTURE :
Des péchés capitaux : de l’orgueil.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Superbiam nunquam in tuo sensu, aut in tuo verbo dominari permittas ; in ipsa enim initium sumpsit omnis perditio.

Mon fils, ne souffrez jamais que l’orgueil domine ou dans vos pensées, ou dans vos paroles, car c’est par l’orgueil que tous les maux ont commencé. Tobie 6.

Je le reconnais, ô mon Dieu ! l’orgueil est un de mes vices, et la plaie la plus profonde de mon âme. Je suis né dans le péché, le néant est mon origine ; je ne suis que misère et indigence ; ce corps, dont j’ai tant de soin, sera bientôt la proie des vers et de la pourriture : cependant, ô folie ! je m’élève, je crois être quelque chose ; je veux que l’on m’estime.

Non, mon Dieu ! à vous seul appartiennent l’honneur et la gloire, notre partage est la honte et la confusion. Tout ce que j’ai, tout ce que je suis, je le tiens de votre libéralité, je ne le suis que par votre miséricorde ; c’est à vous que je dois l’hommage de tout sans rien prétendre à la gloire qui vous, en revient.

Qu’elle soit à vous toute entière, ô mon Dieu ! et malheur à moi, si je voulais en détourner sur moi la moindre partie ! les biens mêmes que vous m’avez accordés, loin de m’inspirer de l’orgueil, sont pour moi un sujet d’humiliation, par le mauvais usage que j’en fais.

Combien d’autres en auraient mieux profité que moi ! Ne m’abandonnez pas, Seigneur, à l’esprit d’orgueil, accordez-moi l’humilité, cette vertu si précieuse à vos yeux, cette vertu avec laquelle on est sûr de vous plaire, et à laquelle vous ne refusez rien.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-QUATRIÈME LECTURE : Du péché

SOIXANTE-QUATRIÈME LECTURE : Du péché.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Fili mi, cave ne aliquando peccato consentias, et praetermittas praecepta Domini Dei tui.

Mon fils, gardez-vous de consentir jamais au péché, et de violer les préceptes du Seigneur votre Dieu. Tobie 4

Inspirez-moi pour le péché toute la haine qu’il mérite, ô mon Dieu ! faites que je le craigne plus que tous les maux de cette vie, que je le regarde comme le souverain mal, comme le seul mal qui soit à craindre.

Eh ! comment oserais-je, moi qui ne suis qu’un ver de terre, me révolter contre votre suprême Majesté ? Serais-je assez ingrat pour outrager le père le plus tendre et le plus aimable ? Est-il rien de plus malheureux que de s’éloigner de vous de devenir votre ennemi, l’objet de votre colère et de votre indignation ?

Non, mon Dieu, je ne me séparerai jamais de vous : ah ! plutôt mourir que de vous offenser. Donnez-moi votre grâce, pour que je veille sur toutes mes pensées, sur toutes mes paroles, sur toutes mes actions, afin qu’il n’y en ait aucune qui soit opposée à votre sainte loi.

Fortifiez, Seigneur, cette, résolution que je prends devant vous, c’est vous qui la mettez dans mon cœur ; conservez votre ouvrage, et ne permettez pas que la violence de mes passions ou la séduction des mauvais exemples détruise jamais, ni même qu’elle affaiblisse la volonté sincère où je suis de vous obéir, et de vous servir jusqu’au dernier instant de ma vie !

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras

SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras, [ni le samedi mêmement].

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Nous sommes invités à faire abstinence de viande le vendredi, surtout les vendredis du temps du Carême (en souvenir de la Passion du Christ). Le samedi aussi, comme autrefois, pour ceux qui comprennent le sens de cette privation.

Je suis pécheur, ô mon Dieu ! et un pécheur ne peut se sauver sans faire pénitence. Si les mortifications qui doivent satisfaire à votre justice étaient laissées à mon choix, je n’aurais pas le courage de me les imposer à moi-même : l’Église, pour soutenir ma faiblesse, me prescrit celles que je dois pratiquer.

C’est un motif de plus pour m’y déterminer ; et les œuvres qu’elle me commande en ont plus de valeur devant vous : l’obéissance leur donne un nouveau prix ; unies, d’ailleurs, avec celles de tous les fidèles, elles en sont plus propres à vous faire une sainte violence ; je dois m’estimer heureux de trouver, dans cette union, de quoi suppléer à l’imperfection de ma pénitence.

J’observerai fidèlement, ô mon Dieu, la loi de votre Église, et l’exemple de ceux qui la violent, n’ébranlera jamais ma résolution ; je l’observerai moi-même dès à présent, et dans la suite je la ferai respecter par tous ceux qui dépendront de moi. Je gémirai des scandales dont je serai témoin, mais je ne les imiterai jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm