Archives de catégorie : prière

Neuvaine avant la fête de la Toussaint 9

En compagnie du Sacré-Cœur de Jésus,

de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (Paray Le Monial) du 24 octobre au 1er novembre.

Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et surtout le jour de la Toussaint.
Confession recommandée.

consécration et prélude

Prière du neuvième jour

le couronnement de Marie au Ciel - Fra Angelico
le couronnement de Marie au Ciel – Fra Angelico

Que regrettez-vous, âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimé Marie, la Sainte Mère de Dieu. Elle est un raccourci pour nous conduire sur le chemin du Cœur de Jésus. Elle est une puissante avocate car elle ne supporte pas de voir ces enfants au Purgatoire.

Consacrez-vous à Dieu par le Cœur Immaculé de Marie, elle vous protégera des embûches du démon. Priez le saint Rosaire et confiez-vous a elle. Placez aussi vos enfants et toute votre famille sous sa protection maternelle.

Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

***

Voici venu le jour de joie
Éblouissant de sa lumière ;
Voici que la Reine des vierges
Gravit le céleste chemin.
Voici qu’autour d’elle s’avance
La claire légion des anges
Et derrière elle, célébrée,
La cohorte des vierges saintes.
A tous il est bon de croire ;
Brillant du céleste diadème,
Voici qu’Il court à sa rencontre ;
Le Christ, le Christ naquit d’elle !
Bien plus que la gloire des anges,
Ce rameau pur et sans péché,
Au trône du Père avec Lui,
En fameux gage il le rapporte.
La cité du règne céleste
Et sa plénière dignité
Honorent du Prince la Mère,
De leurs vœux et de leur honneur.
Avec eux chantons l’allégresse
Dans le triomphe de ce jour,
Et dans sa joie, célébrons Dieu,
Louons Dieu et Le supplions.
Accomplissons de cette fête
Les éclatants enseignements ;
Va, mon âme, implore et supplie,
Vous, mes lèvres, chantons la joie.

Saint Odilon de Mercoeur (961-1049), cinquième abbé de Cluny,
promoteur de la « Paix de Dieu » et de la fête des défunts, le 2 novembre.

***

Seigneur, donne-nous des saints :
pas seulement des hommes dévoués et généreux
mais des hommes de Dieu,
des hommes pour qui Dieu est tout.
Pas seulement des hommes fraternels,
attentifs à toutes les misères
mais des hommes qui ne vivent que pour toi,
des hommes qu’on ne pourrait regarder sans te voir,
qu’on ne pourrait écouter sans t’entendre.
Aie pitié de nous, Seigneur.
Nous avons besoin de saints.
Seigneur, donne-nous des saints.

Neuvaine avant la fête de la Toussaint 8

En compagnie du Sacré-Cœur de Jésus,

de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (Paray Le Monial) du 24 octobre au 1er novembre.

Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et surtout le jour de la Toussaint.
Confession recommandée.

consécration et prélude

Prière du huitième jour

Que regrettez-vous, âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

Nous regrettons de ne pas avoir suffisamment aimés nos prêtres et notre Église.

Aimez vos prêtres et priez pour eux. Aimez vos évêques et votre Pape, ils sont cadeaux de Dieu pour vous conduire au Paradis.

Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

***

Témoignage qui nous vient de Russie.

En 1972, un texte fut publié dans une revue clandestine. Il s’agit d’une prière retrouvée dans la poche de la veste d’un soldat, Aleksander Zacepa, composée quelques instants avant la bataille au cours de laquelle il perdit la vie, pendant la seconde guerre mondiale. En voici le texte :

« Écoute, O Dieu ! Je n’ai pas parlé avec toi une seule fois dans ma vie mais aujourd’hui j’ai envie de te faire fête. Tu sais, depuis que je suis tout petit, on m’a toujours dit que tu n’existais pas… et moi, comme un imbécile, j’y ai cru.

Je n’ai jamais contemplé tes œuvres, mais cette nuit, du cratère fait par une grenade, j’ai observé le ciel étoilé, au-dessus de moi. Fasciné par leur scintillement, j’ai soudain compris combien c’est terrible d’avoir été trompé… Je ne sais pas, O Dieu, si tu me donneras la main, mais je te le dis, et tu me comprends…

N’est-ce pas étrange qu’au cœur d’un enfer épouvantable la lumière me soit apparue et que je t’aie découvert ? A part cela, je n’ai rien à te dire. Je suis heureux tout simplement parce que j’ai fait ta connaissance. A minuit nous devons attaquer, mais je n’ai pas peur. Toi, regarde-nous.

C’est le signal ! Je dois partir. J’étais bien avec toi. Je voudrais encore te dire, et tu le sais, que la bataille sera dure : il est possible que cette nuit même je vienne frapper à ta porte. Et même si jusqu’à présent je n’ai pas été ton ami, quand je viendrai, tu me laisseras entrer ?

Mais que se passe-t-il ? Je pleure ?

Mon Dieu, tu vois ce qui m’est arrivé, je ne commence que maintenant à voir clair… A bientôt, mon Dieu, je pars… j’aurai du mal à revenir. Comme c’est étrange, maintenant la mort ne me fait pas peur.»

Père Cantalamessa (Edito in di V. Cattana, Le più belle preghiere del mondo, Mondadori 2006, p. 188).

Neuvaine avant la fête de la Toussaint 7

En compagnie du Sacré-Cœur de Jésus,

de Sainte Marguerite-Marie Alacoque (Paray Le Monial) (et aujourd’hui de l’abbé Robert Lebel) du 24 octobre au 1er novembre.

Allons, si possible, à la messe durant la neuvaine et surtout le jour de la Toussaint.
Confession recommandée.

consécration et prélude

Prière du septième jour

Toussaint des enfants diocèse de Paris
Toussaint des enfants diocèse de Paris

Que regrettez-vous,  âmes du Purgatoire, de la terre que vous avez quittée ?

Je regrette le peu de charité que j’ai eu sur la terre pour les âmes du Purgatoire. J’aurais pu leur être si utile durant ma vie ! Prières, aumônes, bonnes œuvres, Communions, dévotion au Sacré-Cœur; que de moyens n’avais-je pas pour consoler ces pauvres âmes, retenues prisonnières dans ce séjour de souffrances.

Ah ! Si je pouvais retourner sur la terre, que de saintes Messes n’entendrais-je pas ! Combien n’en ferais-je pas célébrer pour toutes ces âmes oubliées ! Quelles prières n’adresserais-je pas au Ciel à leur intention ! Vous, vous le pouvez encore…

Prions : Ô Seigneur, Dieu tout-puissant, nous te supplions, par le Sang très précieux de Jésus, répandu durant sa Passion, de délivrer les âmes du Purgatoire, et surtout celles qui doivent le plus tôt entrer dans ta Gloire, afin qu’elles commencent des maintenant à te bénir pendant toute l’éternité et intercéder inlassablement pour nous. Amen. Doux Cœur de Marie, soyez notre salut.

Notre Père et Je vous Salue Marie. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

***

« Ils sont nombreux les Bienheureux qui n’ont jamais fait parler d’eux et qui n’ont pas laissé d’image.
Tous ceux qui ont depuis les âges aimé sans cesse et de leur mieux autant leurs frères que Dieu.
Ceux dont on ne dit pas un mot, ces bienheureux de l’humble classe, ceux qui n’ont pas fait de miracle.
Ceux qui n’ont jamais eu d’extase et qui n’ont laissé d’autre trace qu’un coin de terre ou un berceau.
Ils sont nombreux ces gens de rien, ces bienheureux du quotidien qui n’entreront pas dans l’Histoire,
ceux qui ont travaillé sans gloire et qui se sont usé les mains à pétrir, à gagner le pain.
Ils ont leur nom sur tant de pierres et quelquefois dans nos prières. Mais ils sont dans le cœur de Dieu.
Et quand l’un d’eux quitte la Terre pour gagner la maison du Père, une étoile naît dans les cieux.
Ainsi soit-il. »

Abbé Robert Lebel