Archives de catégorie : prière

8 Il y a une révélation. Autorité des livres saints – Lhomond

HUITIÈME LECTURE. Il y a une révélation.
Autorité des livres saints.

abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Multifariam multisque modis olim Deus loquens patribus in prophetis ; novissime… locutus est nobis in Filio.

Dieu a parlé autrefois à nos pères, en diverses occasions et en diverses manières, par les prophètes ; enfin il nous a parlé à nous-mêmes par son Fils. Hébreux 1.

Qu’ils sont vénérables, ô mon Dieu ! ces saints livres qui renferment une doctrine toute céleste, où vous nous instruisez vous-même ! Avec quel respect ne dois-je pas recevoir cette divine parole ! Avec quelle docilité ne dois-je pas m’y soumettre ! C’est vous qui avez parlé par la bouche des prophètes et des évangélistes ; ils n’ont été que les instruments et les organes de votre divin Esprit.

Par eux vous nous avez appris ce que vous êtes, et ce que nous sommes, quelle est notre origine, notre destination et notre fin. Est-il rien de plus intéressant pour nous que la connaissance de ces vérités essentielles ? Quel objet plus grand, plus digne de toute mon attention, qu’un livre où vous manifestez vous-même vos desseins éternels sur les hommes, où vous avez daigné tracer de votre main le plan de tous leurs devoirs !

Dès là que c’est vous qui nous parlez dans ce saint livre, tout ce qu’il contient est vrai, certain, incontestable, et je dois le croire sans hésiter ; tout ce qu’il prescrit est saint, pur, inviolable, et je dois le pratiquer avec fidélité ; toute doctrine contraire à ce qu’il enseigne n’est que mensonge et illusion, et je dois la rejeter avec horreur, je dois opposer l’autorité de l’Écriture à la licence de l’incrédulité.

Inspirez-moi, ô mon Dieu, un respect infini pour ce saint livre, et que ce respect me rende attentif à éviter tout ce qui pourrait affaiblir ma foi : faites luire à mes yeux cette lumière qui éclaire l’esprit et le cœur ; qu’elle me rende fidèle à croire tout ce que vous nous enseignez, et à pratiquer tout ce que vous nous commandez.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

7 Unité de Dieu – Lhomond

SEPTIÈME LECTURE : Unité de Dieu

Abbé-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbé-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Ego Dominus, et non alter… Non est Deus absque me.

Je suis le Seigneur, et il n’y en a point d’autre… Il n’y a point d’autre Dieu que moi. Isaïe 45.

Hélas ! nous serions nous-mêmes plongés dans cet aveuglement, Seigneur, si vous n’aviez daigné nous éclairer. La raison seule, abandonnée à elle-même, aurait été aussi insuffisante pour nous, qu’elle l’a été pour tous les peuples de la terre qui ne vous connaissent pas ; l’usage qu’en ont fait tous les hommes, pendant un si grand nombre de siècles, ne montre que trop clairement celui que nous en aurions fait nous-mêmes.

Sa lumière, obscurcie par le péché, nous aurait laissés, comme eux, dans les erreurs les plus grossières et dans l’ignorance de la vérité qu’il nous importe de connaître. Mais vous avez daigné vous-même parler aux hommes, et leur révéler non-seulement les vérités naturelles qu’ils avaient oubliées, mais encore les mystères incompréhensibles de votre divine essence et les desseins impénétrables de votre miséricorde infinie.

Grand Dieu ! de quelle nuit profonde avez-vous tiré l’univers ? et dans quels siècles heureux nous avez-vous fait naître ? Si nos lumières sont plus pures, à qui en sommes-nous redevables ? N’est-ce pas à la religion sainte que nous professons ? cette lumière divine nous a éclairés dès le berceau. Les premières leçons qu’on nous a données dans notre enfance, nous en ont plus appris que n’en ont jamais su les sages du paganisme.

Que d’actions de grâces ne vous devons-nous pas, pour nous avoir préservés de cet aveuglement ! Car quelle folie n’est-ce pas d’adorer plusieurs dieux ! Vous êtes, Seigneur, l’Être infini, l’Être par excellence, et nul autre ne peut vous égaler. Vous remplissez toutes choses, et il ne reste plus de place dans tout l’univers, ni même dans ma pensée.

Tout ce qui n’est pas vous, est infiniment moins que vous ; tout ce qui n’est pas vous n’est que néant. Périssent tous les fantômes de divinités que l’on a osé vous comparer ! Périsse toute idole à laquelle on adresserait des hommages qui ne sont dus qu’à vous ! Au Roi des siècles, immortel et invisible, à l’unique Dieu, soient honneur et gloire dans tous les siècles. Amen.

Charles-François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

6 Nécessité d’une religion – Lhomond

SIXIÈME LECTURE : Nécessité d’une religion

Abbé Charles François LHOMOND 1727-1794
Abbé Charles François LHOMOND 1727-1794

Tímete Dominum, et date illi honorem.

Craignez le Seigneur, et rendez-lui hommage. Apocalypse 14

Je le comprends, ô mon Dieu, vous n’avez fait l’homme que pour votre gloire ; et son devoir le plus indispensable est de vous rendre un culte religieux. Je ne suis au monde que pour vous connaître, vous aimer et vous servir.

Tout ce que j’ai, c’est de vous que je l’ai reçu ; il est bien juste que je le consacre à votre service. Toutes les facultés de mon âme et de mon corps doivent être employées à votre gloire : mon esprit à vous connaître, mon cœur à vous aimer, ma langue à vous bénir et à vous louer.

Eh ! quelle autre créature vous rendrait, ô mon Dieu, l’hommage qui vous est dû ? Sans l’homme toute la nature est muette ; c’est à l’homme à vous rendre en son nom des actions de grâces ; c’est à l’homme qu’il appartient de vous payer le tribut de reconnaissance et d’adoration que toutes les créatures vous doivent.

Voilà sa destination : vous avez fait tout le reste pour l’usage de l’homme ; mais vous voulez qu’il rapporte tout à votre gloire, et qu’il s’y rapporte lui-même.

Je le sens, ô mon Dieu, mon bonheur consiste à remplir ce devoir. Je ne puis être heureux qu’en m’attachant à vous, tout autre objet ne saurait satisfaire les désirs de mon cœur. Vous seul êtes la source des véritables biens, il n’y a point d’autre science nécessaire que celle de vous connaître, point de plaisir solide que celui de vous aimer, point d’autre gloire que celle de vous servir.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm