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Les sept douleurs de Marie

Pieta de Michel-Ange - Basilique du Vatican
Pieta de Michel-Ange – Basilique du Vatican

En ces heures de la Passion, cette dévotion ancienne appelle à se tourner vers la Vierge Marie, unie à la souffrance de son Fils. Vendredi ou Samedi saint, des fidèles se réunissent dans leur église pour «tenir compagnie» à la Vierge Marie, restée seule après la mort de Jésus, pour contempler la Pietà, qui serre son Fils mort sur sa poi­trine et qui selon la tradition réunit en sa personne toute l’Église.

La prophétie de Siméon {Le 2,34-35)

«Je compatis, ô Mère affligée, à la douleur que vous causa le premier glaive qui vous a transpercée, quand Siméon, dans le Temple, vous représenta les tourments que les hommes devaient faire endurer à votre bien-aimé Jésus, et que vous connaissiez déjà par les divines Écritures, jusqu’à Le faire mourir sous vos yeux. » Saint Alphonse-Marie de Liguori

La fuite en Égypte (Mt 2,13)

«Par tant de peines que vous, Vierge délicate, avez endurées, avec votre petit Enfant exilé, dans ce long et pénible voyage, et dans votre séjour en Egypte, où étant inconnus et étrangers, vous avez vécu durant toutes ces années dans la pauvreté et le mépris, je vous prie ma bien-aimée Souveraine, de m’obtenir la grâce de souffrir avec patience dans votre compagnie, jusqu’à la mort, toutes les peines de cette misérable vie.» Saint Alphonse-Marie de Liguori

La disparition de Jésus au Temple (Le 2,41-51)

« Ô Mère affligée, priez pour nous, ô Mère délaissée, priez pour nous, ô Mère désolée, priez pour nous, ô Mère privée de votre Fils, priez pour nous…  » Litanies de Notre-Dame-des-Douleurs

Marie voit son fils chargé de la croix (Le 23,27-31)

« Vos yeux se rencontrèrent alors avec les siens, et vos regards mutuels devinrent autant de traits dont vous blessâtes réci­proquement vos cœurs amoureux. Je vous prie donc par cette grande douleur, de m’obtenir la grâce de vivre entièrement résigné à la volonté de mon Dieu, portant ma croix avec joie dans la compagnie de Jésus jusqu’au dernier soupir de ma vie. » Saint Alphonse-Marie de Liguori

Marie debout au pied de la croix (Jn 19,25-27)

« Elle était debout, la Mère, malgré sa douleur, en larmes, près de la croix, où son Fils était suspendu. Son âme gémissante, contristée et dolente, un glaive la transperça. Qu’elle était triste, anéantie, la femme entre toutes bénie, la Mère du Fils de Dieu I » Extrait du Stabat Mater, attribué au franciscain Jacopone da Todi.

La descente de la croix (Mt 27,57-59)

« Ô Vierge sacrée, votre peine a été la plus grande qu’une pure créature ait jamais endurée. Car toutes les cruautés que nous lisons que l’on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en compa­raison de votre douleur. Elle a été si grande et si immense, qu’elle a crucifié toutes vos entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de votre Cœur. » Saint Anselme de Canterbury

Jésus mis au tombeau (Jn 19,40-42)

« Vous vîtes entre vos bras votre Fils mort, non plus dans l’éclat de sa beauté, comme vous L’aviez autrefois reçu dans l’étable de Bethléem, mais ensanglanté, livide et tout déchiré des blessures qui avaient mis ses os à découvert. Vous écriant alors: mon Fils, en quel état l’amour T’a réduit! Et lorsqu’on Le porta au sépulcre, vous avez voulu encore L’accompagner, et L’y arranger de vos propres mains, jusqu’à ce qu’enfin, Lui disant le dernier adieu, vous y laissâtes votre cœur brûlant d’amour enseveli avec votre Fils. » Saint Alphonse-Marie de Liguori

chemin de croix avec la Sainte Mère de Jésus

Christ du chœur – Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

Seigneur, nous voulons suivre par la pensée le chemin qui t’a conduit au Calvaire.

A suivre cette route, à essayer de retrouver tes souffrances, nous comprendrons mieux ce qu’est le péché, puisqu’il t’a tant coûté.

Nous comprendrons surtout jusqu’à quel point tu nous as aimés, quelle folie sublime tu as faite pour nous.

O Marie, Toi qui as accompagné Jésus sur cette route, rappelle-nous ce que tu as vu, entendu et souffert ; imprime tellement dans nos cœurs les souffrances de Jésus qu’elles y restent toujours gravées.

1ère Station : JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT (<– cliquer pour avoir le chemin de croix de la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse)

Mère généreuse, lorsque tu as entendu la condamnation à mort tomber des lèvres de Pilate, tu as dit « oui » à la volonté divine, qui se servait d’une autorité humaine pour exiger de toi un terrible sacrifice.

Aide-nous à dire sans hésiter notre « oui » chaque fois qu’un sacrifice nous est demandé, en reconnaissant, dans les événements ou les hommes qui nous l’imposent, une expression du Père céleste. « Oui, Père, me voici tout à toi. »

2ème Station : JÉSUS EST CHARGÉ DE SA CROIX

Vierge Marie, si la chose eût été possible, tu aurais voulu te charger toi-même de la croix, en prenant toute la honte et la douleur sur ton épaule. Mais puisque ton Fils veut la porter tout entière, tu désires au moins t’associer de cœur à sa souffrance.

En nous inspirant un plus grand amour du Christ, stimule notre zèle à nous unir par le cœur à son offrande ; affermis notre volonté de partager son abaissement et sa douleur.

3ème Station : JÉSUS TOMBE POUR LA PREMIÈRE FOIS

Tu vois Jésus tomber sur le sol, et tu sais que par là il veut sauver les hommes de leur misère morale. Par cette chute, il nous a offert son redressement.

Aide-nous à profiter de cette force que nous donne notre Sauveur, et à vouloir vivre dans une grande pureté.

Toi qui n’es jamais tombée dans le péché et qui as toujours gardé ta sainteté immaculée, communique-nous ton ardeur à éviter les moindres fautes pour l’honneur du Christ.

4ème Station : JÉSUS RENCONTRE SA MÈRE

Mère généreuse, Tu désires suivre du plus près possible ton Fils, le rencontrer sans cesse sur ce pénible chemin, car tu veux mettre ton âme à l’unisson de la sienne, lui offrir une entière sympathie et une complète solidarité dans la souffrance.

Sois là également sur notre chemin de croix, tout près de nous, lorsque l’épreuve nous accable ou que sonne l’heure du sacrifice.

Sois là pour nous réconforter, et que ta sympathie maternelle nous encourage à marcher sans faiblir !

Sois là pour éclairer, de ton sourire bon et doux, la route de nos peines !

5ème Station : SIMON DE CYRÈNE AIDE JÉSUS

Cette place sous la croix, à côté de Jésus, imposée à Simon de Cyrène, comme tu l’aurais souhaitée, Mère du Rédempteur ! Et comme tu as soudain aimé cet inconnu, à qui cette place de choix venait d’être accordée ! Lorsqu’elle nous est destinée à nous aussi, montre-nous tout l’amour que nous pouvons y témoigner au Sauveur, toute l’intimité que nous pouvons y trouver avec Lui.

Aide-nous à ne pas nous plaindre, à nous réjouir de pouvoir porter la croix avec Jésus. Qu’alors surtout nous sentions ton regard aimant se poser sur nous !

6ème Station : UNE FEMME ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS

Plus profondément que dans le linge de Véronique, la face de Jésus s’était depuis longtemps imprimée en toi. Tu possédais ce visage en ton âme, pour l’avoir contemplé sans cesse durant de longues années.

Maintenant, sur la route du Calvaire, les traits de ton Fils, défigurés par les mauvais traitements, s’impriment à nouveau en toi, et tu y reconnais l’amour poussé à son paroxysme.

Enseigne-nous la manière de regarder le Christ, de découvrir la profondeur de son amour dans sa face endolorie de crucifié.

7ème Station : JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIÈME FOIS

Mère généreuse, la deuxième chute de Jésus rend plus vive à tes yeux l’impitoyable cruauté de ses adversaires. Mais à cette méchanceté qui accable ton Fils si bon, tu ne réponds que par une bienveillance qui excuse et pardonne. Ta douceur n’a pas un frémissement, elle refuse de s’irriter.

Lorsque nous sommes offensés ou accablés, et que la tentation nous vient d’accuser la méchanceté d’autrui, fais-nous réagir par la douceur, par l’oubli instantané de ce qui nous a fait du mal, par le pardon complet et définitif.

8ème Station : JÉSUS PARLE AUX FEMMES DE JÉRUSALEM

Mère généreuse, en entendant Jésus prédire les malheurs qui frapperaient le peuple juif, tu as partagé sa pitié. Aucune misère ne te laisse insensible.

Toi qui as toujours pris attention aux souffrances d’autrui, tu enveloppes toutes nos détresses humaines dans ton affection maternelle.

Sois pour nous la mère de miséricorde ; sois notre refuge dans nos malheurs et dans nos faiblesses, le refuge où nous soyons assurés de trouver une bienveillance compréhensive.

Plus vive est notre peine, plus entièrement nous nous confions à toi !

9ème Station : JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIÈME FOIS

Vierge Marie, la troisième chute est un nouveau coup porté à ton cœur maternel. Bien qu’il soit plus pénible que les précédents, tu ne protestes pas, et tu ne te plains pas que Dieu réclame trop de toi, ou que le sacrifice soit trop cruel.

Tu ne mets aucune limite à ta générosité, et, en voyant ton Fils se relever, tu promets de le suivre jusqu’au bout.

Fais-nous part de cette disposition généreuse, pour que nous ne trouvions jamais excessive l’épreuve qui nous est envoyée et que nous l’acceptions avec un cœur magnanime et persévérant.

10ème Station : JÉSUS EST DÉPOUILLÉ DE SES VÊTEMENTS

Le spectacle du dépouillement complet de ton Fils te fortifie dans ta résolution d’accepter tous les dépouillements voulus par le Père céleste.

Tu te livres même à ce dépouillement suprême, qui consiste à perdre ton unique enfant.

Lorsque le Père céleste nous demande des dépouillements qui nous coûtent beaucoup, fais que nous ne reculions pas devant le sacrifice : que nous donnions avec amour tout ce que Dieu veut nous prendre.

11ème Station : JÉSUS EST CLOUÉ À LA CROIX

Au moment où les clous s’enfoncent dans les mains et les pieds de ton Fils, tu unis ton silence au sien. Ce sont les mains que tu as si souvent serrées autrefois, et les pieds auxquels tu avais appris à se mouvoir. Les coups qu’on y frappe atteignent ton cœur, pais pas un mot n’échappe de tes lèvres.

Apprends-nous le silence dans la douleur : dans les meurtrissures qui nous sont infligées, un silence héroïque qui cache et consomme notre sacrifice intime !

12ème Station : JÉSUS MEURT SUR LA CROIX

Avant d’expirer, Jésus s’adresse à toi en t’indiquant le disciple bien-aimé : « Femme, voici ton fils ! » Tu deviens ainsi la mère de chaque disciple du Maître, notre mère à tous.

Merci, ô Marie, d’accepter cette nouvelle mission maternelle ! C’est un fruit si beau du sacrifice du Sauveur et de ton propre sacrifice !

A l’exemple de saint Jean, nous voudrions pour notre part te prendre chez nous, t’accueillir dans notre vie avec un cœur filial, t’aimer et te faire aimer autour de nous comme notre mère à tous.

13ème Station : JÉSUS EST DÉTACHÉ DE SA CROIX ET REMIS À SA MÈRE

Lorsque tu reçois dans tes bras le corps inanimé de Jésus, ta douleur arrive à son comble. Quel déchirement de contempler, sans vie, ce visage dont tu avais admiré tant de fois la merveilleuse animation !

A ce moment, tu t’abandonnes une fois de plus à la volonté divine, et tu offres ta douleur avec d’autant plus d’amour, pour les âmes à sauver.

Fais-nous voir dans nos sacrifices la volonté du Père et le bien des âmes !

14ème Station : JÉSUS EST MIS AU TOMBEAU

En quittant le tombeau où le corps de Jésus vient d’être placé, tu n’as pas perdu l’espoir. Tu te souviens que ton Fils a prédit sa résurrection, et cette pensée te remplit de confiance.

Lorsque nous sommes tentés de nous laisser aller au découragement, montre-nous la voie de l’espérance ; rappelle-nous comment ton espérance du vendredi, jour où tout semblait perdu, a reçu une infaillible confirmation dans le triomphe du jour de Pâques !

PRIÈRE APRÈS LE CHEMIN DE CROIX

Daigne, Seigneur, jeter un regard de miséricorde sur ta famille ici présente, pour laquelle tu n’as pas hésité à souffrir et à mourir. Accorde-nous, par l’intercession de Marie, notre mère et la tienne, d’être admis après notre mort dans ton royaume.

Dieu tout-puissant et éternel, assiste ton serviteur notre Pape … et conduis-le selon ta bonté dans la voie du salut éternel, afin que par ta grâce il entreprenne ce qui te plaît et l’accomplisse avec succès.

Et toi, Seigneur, mort pour notre salut, daigne admettre dans ton ciel nos frères, nos parents, nos amis, nos bienfaiteurs et tous les chrétiens qui dorment sous le signe de la Croix. Amen.

+ J. GALOT s.j.

neuvaine à Saint Joseph

Du 11 au 19 mars 2013

Par tradition, le mois de mars est le mois de saint Joseph. Pour nous préparer à sa fête, voici une neuvaine pour chaque jour entre le 11 et le 19 mars, une prière durant neuf jours afin de demander une grâce ou plusieurs au Seigneur ou de le remercier. Le Père des Cieux a confié son fils Jésus et la Vierge Marie à saint Joseph. Nous aussi, n’hésitons pas à nous en remettre à son intercession. Confions-lui ceux qui s’appellent Joseph et en particulier le pape émérite Benoît XVI – Joseph Ratzinger.

Prière quotidienne pour la neuvaine

Je vous salue, Joseph, choisi par la grâce divine; le Sauveur a grandi sous votre garde; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de Marie, votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, père adoptif du Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Premier jour

Saint Joseph mémoire du Père

A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Je vous Salue Marie, Notre Père

Deuxième jour

Saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui

Saint Joseph peut être appelé le Saint de l’Incarnation. – Saint Joseph, soyez et demeurez pour nous un modèle d’homme, de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Je vous Salue Marie, Notre Père

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. – Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Quatrième jour

Saint Joseph modèle d’incarnation

Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre les liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. – Saint Joseph, aidez-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Cinquième jour

Saint Joseph lumière dans nos nuits

Saint Joseph, dans l’inquiétude terrible de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total: une crèche.-  Au-delà des nuits, saint Joseph, apprenez-nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Sixième jour

Saint Joseph protecteur dans la maladie

– Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes dans l’épreuve; encouragez-nous à nous ouvrir à la Volonté du Père.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Septième jour

Saint Joseph protecteur de l’Église

Ainsi, saint Joseph, Gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Église. – Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à être toujours à son écoute, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle

Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. – Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Neuvième jour

Saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire

– Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.

Je vous Salue Marie, Notre Père

Prière finale

« Tu lui donneras le nom de Jésus » (Mat 1, 22)

Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de la Présence du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen

Imprimatur
Archevêché de Malines-Bruxelles, 4 août 2001
Chanoine E.Van Billoen, Vicaire Général.