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NEUVAINE à NOTRE DAME de la MÉDAILLE MIRACULEUSE

(Pendant la neuvaine, confession et participation à l’eucharistie sont vivement recommandées)

Vierge au globeÔ Marie conçue sans péché, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ et notre Mère, pénétrés de la plus vive confiance en votre intercession toute-puissante et effi­cace que vous avez si souvent manifestée par votre Médaille Miraculeuse. Nous vous supplions de nous obtenir les grâces et faveurs que nous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l’Amour de Dieu et de nos frères. Amen !

9e jour : LA MÉDAILLE MIRACULEUSE : UN SIGNE D’ÉVANGILE, UN MESSAGE POUR NOTRE VIE.

« Ô Marie, conçue sans péché, Mère de Dieu, inséparable du Christ, vous nous le donnez et nous conduisez à Lui. Ô Marie conçue sans péché, notre Mère, intercédez pour nous. Marie, Mère de l’Église, aidez-nous à être, dans la communion des Apôtres, les témoins vivants de la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité pour notre monde aujourd’hui. Marie, Mère de l’Église, aidez-nous à comprendre votre message et à le vivre. »

Ô Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint Esprit
Et vous nous avez donné votre Fils.
Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez nous
A nous asseoir aux pieds du Seigneur
Pour écouter sa Parole
Et la garder dans notre cœur.
Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.
Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.
Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous
Qui vous le demandons.
Ô Marie, icône de l’humilité,
Donnez-nous de porter la sainte Médaille,
Signe de notre amour
Pour les cœurs de Jésus et Marie.
Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité
Comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur.

Pater * Ave * Gloria et l’invocation : « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous
qui avons recours à vous ».

Petite neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

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fraternité humaine en Marie

Notre-Dame de la Miséricorde - LambergSAINTE MARIE
Mère de Dieu et notre Mère
Tous les hommes sont frères de votre Fils
Et vous les regardez tous comme vos enfants
Qu’ils soient d’Afrique ou d’Amérique
D’Europe, d’Asie ou d’Océanie
Aucun n’échappe à la tendresse de votre amour.
Apprenez-nous à voir en chacun d’eux votre Fils Jésus
Et à les aimer tous comme vous les aimez vous-même.

Que nos paroles et nos actes de chaque jour
Traduisent notre volonté
de les accueillir comme des frères
De les respecter, de les comprendre
De les aider et de les servir,
Ceux qui habitent près de nous
Et ceux qui sont de pays lointains
de toute race et de tout métier.

Que grandisse dans le cœur de tous les chrétiens
un amour vraiment universel
Afin que le Christ fasse en son Corps
l’unité de tous les hommes
rachetés par son sang.

Priez-le, ô Notre Dame,
de prendre nos pauvres efforts
vers plus de fraternité humaine
et de nous aider à marcher ainsi vers le Père
qui nous rassemblera tous dans son éternel Amour.
Amen !

Imprimatur : Jean GUYOT, évêque de Coutances (1950-1966)

MARIE OU LA PLÉNITUDE DE L’AMOUR

Vierge Marie - Laurence OPVierge Marie, Mère de Dieu, aucun des saints, même les plus grands, n’a épuisé sa capacité d’amour. Chacun fut sur quelque point plus ou moins infidèle. Son don plénier ne se réalisa que peu à peu.

Vous seule, après Jésus votre fils, avez été la parfaite adhésion, le don total.

Vous seule, préservée du péché, avez toujours répondu à Dieu sans rien reprendre.

Vous seule avez fusé vers Dieu sans que rien de souillé vous arrête.

Vous êtes la plénitude de l’amour, l’offrande pure qui ne s’est rien réservé. Vous êtes le « oui » qui ne fut jamais rétracté, la réponse totale à l’amour infini.

Parfait, votre amour le fut quand, enfant, vous vous jetiez dans la plénitude de Dieu ; quand Dieu dilatait en Lui votre âme qui le cherchait dans le mystère.

Parfait, votre amour le fut quand vous chérissiez en vous l’enfant-Dieu que vous attendiez.

Parfait, votre amour le fut quand Jésus vous combla de ses caresses, quand il vous révéla peu à peu les secrets dont vous n’aviez pas encore reçu la clé.

Votre amour se développa sans nul arrêt. Votre croissance dans l’amour s’accéléra tout au long de votre vie.

Votre amour pour votre Fils, fils de Dieu, élargit votre cœur aux dimensions de toute l’humanité.

Après le Christ, nul n’a autant que vous aimé l’humanité, et les souffrances que votre Fils voulut endurer pour elle ont toutes retenti en vous-même.

Vous êtes, après Jésus, la personne qui a le plus souffert par amour.

Parce que vous reconnaissiez votre totale dépendance, Dieu vous a donné la parfaite liberté de l’amour. Parce que vous n’étiez qu’humilité, Dieu vous a rempli de sa splendeur. Parce que vous n’étiez que fidélité. Dieu en vous, a achevé sa ressemblance.

Dieu ne vous a point préservée de la mort, une mort que vous ne méritiez point.

Il fallait que dans la mort vous accomplissiez ce qui s’était accompli en Jésus ; que vous ayez, en Lui, épuisé la souffrance toute chargée d’amour.

Il fallait que vous nous appreniez à bien mourir.

Votre mort fut un moment de joie indicible. Votre charité, d’un coup, perça le voile qui vous séparait encore de celui qui avait si ardemment brûlé votre cœur. Votre amour éclata dans la vision face à face.

Vierge Marie, Mère de Dieu, Votre corps sanctifié ne connut point la corruption. Votre Fils, le ressuscité d’entre les morts, vous reçut, corps et âme, dans sa gloire.

Vous êtes, près de Lui, la toute glorieuse.

Vierge Marie, Mère de Dieu, Mère des hommes, Vous dont la charité est sans limite en Dieu, Vous dont l’amour ne fit jamais que croître, Vous qui avez adopté toute l’humanité, Que l’amour dont votre fils nous a aimé nous purifie et nous transforme. Que notre cœur loge en lui tous nos frères, Que notre vie soit tout entière à leur service.

Que les hommes renoncent à leurs amours idolâtres, à leurs mythologies fallacieuses, à leurs oppositions meurtrières,

Qu’ils apprennent, en votre Fils, à aimer.

Louis-Joseph LEBRET, Dimensions de la Charité, Paris, Éditions Ouvrières, pp. 170-172