Archives de catégorie : prière

Neuvaine à sainte Bernadette – Huitième jour

Huitième jour de la neuvaine – Sainte Bernadette, humble postulante

Bernadette Lourdes 1858
Bernadette Lourdes 1858

Le 4 avril 1864, jour de l’inauguration de la statue, est celui auquel Bernadette a annoncé à la mère Alexandrine Roques, supérieure de l’hospice de Lourdes, qu’elle voulait devenir religieuse chez les Sœurs de la Charité de Nevers. « Je vais à Nevers parce qu’on ne m’y a pas attirée. »

Deux ans plus tard, alors que la construction de la basilique est en cours, Bernadette a 22 ans. Le 4 juillet 1866, elle quitte les Pyrénées, qu’elle ne reverra jamais. Elle arrive le 7 à la maison mère, le couvent Saint-Gildard de Nevers.

Le 29 juillet, elle prend l’habit de novice et reçoit le nom de « sœur Marie Bernard ». La mère Vauzous explique ainsi ce choix : « Il était de toute justice que je lui donne le nom de la sainte Vierge dont elle est l’enfant ; d’un autre côté, j’ai voulu lui conserver le nom de son patron, dont Bernadette est un diminutif. »

Les novices sont alors dispersées dans toute la France, sauf Bernadette qui est maintenue à la maison mère.

Sa mère meurt le 8 décembre 1866. La nouvelle surprend Bernadette. Deux mois plus tard, elle écrit à l’abbé Pomian : « Je ne pourrais vous dire la peine que j’ai éprouvée en apprenant subitement la mort de ma mère ; j’ai appris plutôt sa mort que sa maladie.»

A Nevers, Bernadette y mène treize années d’une vie de « religieuse ordinaire », ayant néanmoins la particularité de recevoir la visite de nombre d’évêques, parmi ceux qui souhaitent se faire une opinion sur elle et sur les apparitions.

Pour René Laurentin, la vocation de Bernadette est le fruit « d’une humble délibération au niveau des réalités humaines où elle se trouvait effectivement enracinée, avant tout de son expérience d’infirmière, au service des pauvres les plus déshérités. »

« Je vous donne l’emploi de la prière », lui avait dit Monseigneur en la faisant professe.

PRIÈRE

Bernadette, tu as longtemps cherché où le Seigneur t’appelait.

Tu as prié, tu as écouté, tu as fait confiance, tu étais sûre que le Seigneur t’éclairerait, tu t’es remise totalement entre les mains de Dieu.

A l’image de Marie qui t’avait prise pour confidente, Bernadette, inspire-moi ta confiance, ton ouverture et ta patience. Amen.

Prières quotidiennes

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Neuvaine à sainte Bernadette – Septième jour

Septième jour de la neuvaine – Sainte Bernadette, toujours au service

Bernadette Lourdes1858
Bernadette Lourdes1858

En juillet 1858 l’évêque de Lourdes, mgr Laurence, a établi une commission d’enquête pour statuer sur les apparitions dont Bernadette Soubirous disait avoir été le témoin.

Lorsqu’en 1862, cette commission rendra son verdict, elle reconnaîtra dix-huit apparitions de la Vierge à Bernadette entre le 11 février et le 16 juillet 1858 dans la grotte de Massabielle.

Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d’une vie religieuse.

Jusqu’en juin 1860, Bernadette vit dans sa famille. Les Soubirous ont quitté le cachot vers septembre 1858 pour vivre dans une pièce plus grande de la maison Deluc. Peu après, début 1859, l’abbé Peyramale s’étant porté caution, François Soubirous peut louer le « Moulin Gras » et reprendre son métier de meunier.

Durant cette période, Bernadette travaille comme garde d’enfants, elle tente de combler son retard scolaire avec l’aide d’Augustine Tardhivail qui l’enseigne bénévolement, et elle joue son rôle d’aînée à la maison, dans les tâches ménagères et vis-à-vis de ses frères et de sa sœur. Enfin, elle répond aux innombrables questions sur les apparitions, rencontrant des visiteurs même lorsqu’elle est malade et alitée.

Au printemps 1860, avec l’augmentation saisonnière du nombre de visiteurs, l’entrée de Bernadette en pension à l’hospice des sœurs de la Charité se décide. Elle y est admise gratuitement comme malade indigente en raison de sa santé fragile tandis que tous les aménagements nécessaires à la poursuite de son éducation scolaire et ménagère pourront être pris au sein de cette institution.

En 1864, suivant la recommandation de l’évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les Sœurs de la Charité.

Bernadette, plante de pleine terre, est repiquée en serre. Ce qu’elle perd notamment à ce moment-là, c’est son rôle d’aînée. Un rôle important dans son milieu social et familial qui lui donnait autorité et responsabilités. Chez les Soubirous, la « grande sœur » avait à s’occuper des plus jeunes au quotidien.

A l’hospice, elle devient celle dont on s’occupe. C’est une excellente camarade de classe. Elle fuit les conversations et les ambiances trop sérieuses, elle rit facilement et bruyamment. Petite pour son âge, elle se plaît à jouer avec les plus jeunes qu’elle. À dix-sept ans elle fait quelques coquetteries. En somme, c’est une élève ordinaire, elle a l’air heureuse, les sœurs en sont contentes et tout se passe bien.

PRIÈRE

Bernadette, tu as toujours aimé servir les autres. Le 11 février, la Vierge t’est apparue quand tu étais partie chercher du bois.

Chez les Sœurs, tu as appris à soigner les malades et les pensionnaires de l’Hospice.
Plus tard, à Nevers, tu étais excellente infirmière, animée d’une Charité attentive et intelligente.

A l’image de Marie, qui a vu les besoins d’une famille à Cana, Bernadette, inspire-moi ta générosité et ta Foi pour servir le Christ en ses membres souffrants.

Prières quotidiennes

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Prière de carême

Prière de carême

Seigneur, aide-nous à entrer
dans la pureté du jeûne,
qui est le salut des âmes,
à te servir dans la crainte,
à verser sur nos têtes
l’huile de ta bonté,
et à laver nos visages
à l’eau de la chasteté.

Nous qui jeûnons dans le corps,
apprends-nous à jeûner aussi dans l’esprit
à délier tout lien d’injustice,
à briser les violences.
Permets que nous donnions du pain
à ceux qui ont faim,
que nous ouvrions nos maisons
aux pauvres, qui n’ont pas de toit
afin de recevoir du Christ
le grand amour.

*

La prière dit l’attachement de la relation entre l’homme et Dieu.
Elle est l’expression de l’amour de Dieu en chaque homme.
La prière est essentielle à la vie des chrétiens.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse