Archives de catégorie : prière

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXVIIIe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXVIIIe JOUR.

MORT DE JÉSUS-CHRIST.

On redoublera d’efforts, pendant ce jour, pour s’exciter à la ferveur et au recueillement : et si des occupations indispensables ne s’y opposent, on fera bien de passer la journée dans la retraite et le silence.

Jesus autem iterùm clamans voce magna, emisit spiritum.

Jésus, poussant une seconde fois un grand cri, rendit l’esprit. Matthieu 27.

D’après LE MOIS DE JÉSUS – Malines 1839

1er Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Tout est accompli ! Ces paroles furent prononcées par le Sauveur, lorsqu’il vit qu’il ne lui restait plus rien à faire pour nous sur la terre, que toutes les figures et les prophéties anciennes avaient reçu leur accomplissement, et que l’ouvrage de notre Rédemption était consommé.

Tout est ac­compli : c’est-à-dire, que tout est fini en Jésus-Christ : son unique oblation réconci­lie les siècles passés et les siècles futurs : elle remonte par son effet jusqu’à l’origine du monde, et elle s’étend par sa vertu jus­qu’à la fin.

Tout est accompli : le sang de la nouvelle alliance a effacé nos péchés : la jus­tice du Père céleste est satisfaite ; les portes du Ciel vont s’ouvrir; mais avant de quitter le Calvaire, recueillons les derniers soupirs du Sauveur, et si la vue de ce grand sa­crifice où l’amour éclate de toutes parts, ne ranime pas notre foi et notre reconnaissance, craignons que le sang de Jésus-Christ n’ait été inutilement répandu pour nous.

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Neuvaine de la Présentation du Seigneur 4

Neuvaine de la Présentation du Seigneur
QUATRIÈME JOUR (28 JANVIER)

La Présentation de Jésus au Temple (Peinture à l'huile sur bois) de Giovanni Francesco da Rimini (Italie - 1420-1469) Louvre
La Présentation de Jésus au Temple (Peinture à l’huile sur bois) de Giovanni Francesco da Rimini (Italie – 1420-1469) Louvre

L’approche de la fête de la Présentation de Jésus au Temple (2 février) nous invite à nous en remettre au Père des cieux, à sa volonté, comme a pu le faire Jésus, porté par ses parents Marie et Joseph. Pour préparer cette fête, vivons intensément du 25 janvier au 2 février la neuvaine de prière à l’Enfant-Jésus. Pour nous, associés de la Médaille Miraculeuse, elle sera source de grandes grâces et de croissance dans la vie spirituelle.

Ces deux lois ne regardaient que les femmes et les enfants ordinaires, et non pas le Fils de Dieu ni la Mère de Dieu ; mais Jésus, qui voulait nous donner en sa personne l’exemple de la plus parfait obéissance, a voulu suivre la loi de point en point ; et Marie de son côté, qui était l’imitatrice des vertus de son Fils, tout comme Joseph, n’eut garde de s’en exempter.

***

1. Ô Enfant-Jésus, dont le front est ceint d’une couronne, je Te reconnais pour mon Divin Roi. Je ne veux plus servir le monde démoniaque ni obéir à mes passions et céder au péché. Règne, Ô Jésus, sur mon cœur et rend-le tout à Toi pour toujours.

2. Pater, Ave, Gloria

3. Par Ta Divine Enfance, Ô Jésus, accorde-moi la grâce que je Te demande (la formuler ici) si elle est conforme à Ta Volonté et à mon vrai bien. Ne regarde pas ma faiblesse mais ma foi et Ta Miséricorde infinie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Saint Thomas d’Aquin, grand dévot de la Vierge

Saint Thomas d’Aquin, grand dévot de la Vierge

Thomas d’Aquin par Gentile di Fabriano

Saint Thomas d’Aquin a été, comme tous les saints, un grand dévot de la Vierge.

Il l’a appelée d’un nom formidable : Triclinium totius Trinitatis*, triclinium, c’est-à-dire lieu où la Trinité trouve son repos, parce qu’en raison de l’Incarnation, en aucune créature comme en elle, les trois Personnes divines habitent et éprouvent délice et joie à vivre dans son âme pleine de Grâce.

Par son intercession nous pouvons obtenir tous les secours.

Avec une prière qui est traditionnellement attribuée à saint Thomas et qui reflète les éléments de sa profonde dévotion mariale, nous disons nous aussi :

« O bienheureuse et très douce Vierge Marie, Mère de Dieu…,
je confie à ton cœur miséricordieux toute ma vie…
Obtiens-moi, ô ma très douce Dame, la véritable charité,
avec laquelle je puisse aimer de tout mon cœur
ton très saint Fils et toi, après lui, par dessus toute chose,
et mon prochain en Dieu et pour Dieu ».

Benoît XVI – Audience du 23 juin 2010, place Saint Pierre à Rome
© Copyright du texte original : Libreria Editrice Vaticana

Salve, Mater Pietatis, et totius Trinitatis nobile Triclinium. »
Salut, Mère de Piété, et de la Trinité toute entière noble « Reposoir ».

La saveur latine de ce vers d’Adam de Saint Victor (XIIe siècle) utilisé par Thomas d’Aquin est incomparable : elle est aussi difficilement traduisible… « Triclinium », dans un dictionnaire latin-français, c’est « un lit de table pour trois personnes », occupant trois côtés de la salle à manger, le quatrième étant pour le service.

Pouvait-on trouver meilleure expression pour rappeler que la Vierge Marie a été cet espace intérieur où les Trois Personnes Divines, dès le premier instant, sont entrées en familiarité avec la créature humaine et où le Verbe est devenu, à la plénitude des temps, notre « commensal » (cf. Lauda Sion) pour partager un jour, avec nous, si nous l’accueillons, le repas du soir (Apoc. 3, 20), le repas des Noces éternelles (Mt 22, 2) ?

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse