Archives de catégorie : Conférence

La Médaille Miraculeuse et le Credo X

LA RÉSURRECTION DES MORTS ET LA VIE ÉTERNELLE
D
ieu assume notre vie : l’Assomption de Marie et sa couronne de sainteté

Nous achevons notre lecture du Credo, en remarquant dans cette lecture les points d’attache de la Médaille Miraculeuse concernant les derniers articles que sont la résurrection des morts et la vie éternelle. Dieu nous prépare comme il l’a déjà fait pour la Mère de Jésus, Marie, ce que nous célébrons en son Assomption.

L’ESPÉRANCE DES BIENS À VENIR

En nous questionnant sur le but et les problèmes de l’existence, nous avons tous à affronter tôt ou tard la question de la durée de la vie et d’une vie personnelle et éternelle. C’est quand des proches s’en vont ou que nous devons les quitter que ces questions s’imposent à nous avec le plus d’insistance. Dans ces instants-là, nous réfléchissons à l’espérance universelle, si bien exprimée autrefois par Job : « Si l’homme une fois mort pouvait revivre !»

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La Médaille Miraculeuse et le Credo IX

Le mystère de la Rédemption du Christ et la rémission des péchés

« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous ! »

(pour l’invocation seulement, voir § VI et VII)

INTRODUCTION

La guérison du paralytique (Basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf Ravenne) | DR

Un jour que Notre-Seigneur expliquait la loi dans une maison, quatre hommes qui s’intéressaient à un paralytique apportèrent ce malade aux pieds du Maître. La maison était pleine de monde : docteurs de la Loi, pharisiens et autres gens.

Jésus-Christ voyant la confiance des porteurs et du malade dit à celui-ci : Homme, tes péchés te sont remis. Les scribes et les pharisiens se dirent alors : quel est ce blasphémateur ? Et qui, sinon Dieu seul, a le pouvoir de remettre les péchés ? Mais Jésus, connaissant leur pensée répondit : « Que dites-vous dans vos cœurs ? Eh bien ! Pour vous apprendre que le Fils de l’Homme a sur terre le pouvoir de remettre les péchés : ‘paralytique, je te le dis : lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison’. »

Aussitôt, se levant, le paralytique prit son lit où il était étendu et s’en alla chez lui, en louant le Seigneur. A cette vue, la foule glorifiait Dieu, émerveillée de voir qu’il eût donné un tel pouvoir aux hommes. (Matthieu 9, 2-7)

  • – La rémission des péchés dans le Credo
  • – La présence de l’Esprit-Saint
  • – L’Église peut remettre tous les péchés
  • – Douceur de ce pouvoir : le mystère de la Rédemption
  • – Obligation d’en user
  • – Ô Marie conçue sans péché
  • – Priez pour nous qui avons recours à vous !

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La Médaille Miraculeuse et le Credo VIII

Bienvenue à ceux qui viennent du site de la Chapelle.

envers de la médaille miraculeuse

Les deux cœurs aimants :
signes de la communion des saints

Introduction

Quand nous regardons la médaille, nous voyons d’abord la souffrance qui s’exprime des deux cœurs, que ce soit la couronne d’épines pour le cœur du Christ ou le glaive pour le cœur de Marie. Mais au-dessus des deux cœurs se trouvent deux flammes, analogues à celles de la Pentecôte, exprimant l’Esprit d’amour et nous invitant à entrer dans sa mouvance, dans sa communion, telle qu’elle existe en Dieu Trinité. C’est ce qui nous amène à la communion des saints.

Il y a un rapport direct entre la sainteté de l’Église, lieu où le Verbe ressuscité anime la parole, et la catholicité de l’Église qui pose le même dialogue entre les croyants. Elle est sainte car catholique, elle est catholique parce qu’elle est sainte. Voilà l’Église en qui nous croyons. Il est donc logique que le credo expose ensuite la communion des saints.

La communion des saints est un dogme de foi, un des articles du symbole des Apôtres constamment reconnu par la tradition et fondé sur l’Écriture Sainte. «Nous sommes tous, dit saint Paul, un seul corps et membres l’un de l’autre (Romains 12, 5)… Qu’il n’y ait donc pas de division dans ce corps, mais que les membres aient soin l’un de l’autre» (1 Corinthiens 12, 25). « Croissons tous dans la vérité et dans la charité en Jésus Christ qui est notre chef » (Ephésiens 4, 15ss). De là nous concluons que tout est commun dans l’Église, prières, bonnes œuvres, grâces, mérites, etc., que le plus grand malheur pour un chrétien, c’est d’être privé de la communion des saints.

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