Archives de catégorie : Conférence

La Médaille Miraculeuse et le Credo VII

Les douze étoiles : Signes de l’Église, dont Marie est Mère

Vierge_Marie_Assise_Les_Fleurs_Franciscaines_serie2LES DOUZE ÉTOILES

Les étoiles sont le symbole de la communauté complète et parfaite. Elles célèbrent: « La Nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel, de Dieu, resplendissante de la Gloire de Dieu » (Ap. 21). C’est la Cité Universelle de tout être qui accepte la Rédemption, qu’il soit ange ou homme…

Au début du Chapitre 12 de l’Apocalypse, Saint Jean note sa vision d’une femme enceinte prête d’accoucher. Il la voit rayonnante – revêtue du soleil, la lune sous ses pieds. Sur sa tête est posée une couronne de douze étoiles. À qui la femme et l’enfant renvoient-ils ?

Dans la Genèse, nous lisons l’histoire de Joseph qui fait un rêve d’une scène similaire. Il dit plus tard à ses frères qu’il a vu le soleil, la lune et onze étoiles pliant le genou devant lui (Genèse 37, 9).

Les représentations du rêve de Joseph renvoient nettement aux membres de sa famille : Israël (le soleil), père de Joseph, de Rachel (la lune), mère de Joseph, et de ses onze frères (les étoiles) (Genèse 37:10). Joseph, dans ce cas, devait être le douzième frère, ou « étoile ». Les douze fils d’Israël engendreront des tribus peuplées et formeront la nation qui deviendra le peuple élu de Dieu (Deutéronome 14, 2).

L’Apocalypse au chapitre 12 bouleverse complètement les éléments du rêve de Joseph. Il les réinterprète en terme de l’Israël spirituel – l’église du peuple de Dieu (Galates 6, 16).

Dans l’Apocalypse, les 12 tribus ne se réfèrent pas à l’ancienne nation, mais symbolisent l’église complète (7, 1-8). La femme revêtue du soleil peut représenter l’église en tant qu’épouse du Christ (2 Corinthiens 11, 2). La lune sous les pieds de la femme et la couronne sur sa tête peuvent dépeindre sa victoire par le Christ.

Mais cette « femme » cosmique d’Apocalypse 12, revêtue du soleil, avec la lune sous les pieds, la couronne à douze étoiles sur la tête, donne naissance au Messie. Du symbole à la réalité, et nous nous trouvons en présence de Marie.

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La Médaille Miraculeuse et le Credo VI

Les Cœurs blessés de Jésus et de Marie, signes de l’Esprit d’Amour et de Vie

Prière au Saint-Esprit

Viens, Esprit Saint, remplis les cœurs de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour.

V. Envoie ton Esprit, et tout sera créé.

R. Et tu renouvelleras la face de la terre.

medaille miraculeuse coeurs
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Prions : Dieu, qui as instruit les cœurs de tes Fidèles par la lumière du Saint Esprit, donne-nous, par ce même Esprit, d’aimer ce qui est bien et de jouir sans cesse de ses divines consolations. Par Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.

Introduction

Après le Père et le Fils, il convient d’aborder l’Esprit Saint. Le Credo proclame : « Je crois en l’Esprit Saint qui est Seigneur et qui donne la vie, il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. »

C’est donc lui le lien de la Trinité d’Amour, d’où vient toute Vie, en particulier celles de Jésus et de Marie. Ce lien qui informe, qui forme et qui rassemble le Corps christique qu’est l’Eglise, nous le verrons plus tard. Pour l’instant, regardons notre médaille en son envers, au plus profond et de la Croix et du M de Marie, contemplons les deux Cœurs.

Nous voyons qu’ils sont blessés ; l’un porte enfoncée la couronne d’épines, l’autre le glaive. L’un est celui de la Sainte Mère, l’autre, celui du Fils, de son Fils, du Fils de Dieu. Les deux sont surmontés d’une flamme, jaillissante. Nous en connaissons la symbolique. Il s’agit bien des Cœurs de Jésus et de Marie. Ils expriment cet Amour qui nous est donné et qui communique la vraie Vie, celle de l’Esprit.

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La Médaille Miraculeuse et le Credo V

La Croix glorieuse, signe du retour du Christ :
« Il viendra juger les vivants et les morts »

LA CROIX GLORIEUSE

Notre-Dame de Paris tympan Jugement dernier | DRDans la symbolique chrétienne, la croix présente un double, voire un triple visage. Il convient de nous la représenter en regardant l’envers de la Médaille Miraculeuse.

Dans le contexte de la passion et de la mort violente de Jésus, les évangiles évoquent la croix en tant qu’instrument de torture et gibet d’infamie. Lorsque Jésus en fut chargé pour monter au calvaire, sa croix n’avait donc rien de glorieux, c’était l’instrument de supplice le plus avilissant.

Paul, comme citoyen romain (Ac 22,25), avait eu droit à la forme la plus élégante de mise à mort, l’épée. Mais Jésus n’était qu’un vulgaire condamné, livré a l’occupant romain. A cet égard, la croix ne mérite évidemment pas de devenir un objet de vénération, mais de notre compassion, à l’image de la compassion de la sainte mère du Christ.

Comment ce signe de malédiction qu’est la croix a-t-il pu devenir une source de bénédiction et de salut ? Comment la vie peut-elle jaillir de la mort ? La douceur de l’amertume? La joie de la souffrance ?

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