Saint Jean-Paul II
Aujourd’hui nous faisons mémoire de saint Jean-Paul II.
‘Santo subito ! Saint, tout de suite !’,
telle est l’acclamation entendue aux funérailles
de Jean-Paul II, le 8 avril 2005,
six jours après sa mort.
Benoît XVI ouvrait le procès de béatification
de son prédécesseur, fort d’une grande
reconnaissance populaire dans l’Église,
dès le 13 mai 2005, fête de Notre-Dame de Fatima.
Et six ans plus tard à Rome, le dimanche 1er mai 2011,
était béatifié le premier pape polonais,
globe-trotter, défenseur des droits de l’homme,
pourfendeur du communisme,
mais aussi pasteur proche des enfants,
des jeunes, des malades, des pauvres,
homme de prière, de foi et de confiance.
A peine trois ans plus tard, le Pape François procédait à sa canonisation le 27 avril de l’année 2014.
Né le 18 mai 1920, orphelin de mère à 9 ans, Karol Wojtyla, voit son frère aîné emporté par la maladie trois ans plus tard. Son père décède au début de la Seconde Guerre mondiale. Le jeune étudiant, seul à l’âge de 20 ans, est d’abord ouvrier dans une carrière de pierre, puis dans une usine chimique. Il débute son séminaire clandestinement.
Après la guerre, jeune prêtre, il part étudier à Rome. Vicaire, aumônier d’étudiants, professeur de philosophie, on le retrouve auxiliaire de l’archevêque de Cracovie à 38 ans en 1958. Archevêque lui-même cinq ans plus tard, il participe aux premiers travaux du concile Vatican II. Homme d’Église reconnu, cardinal en 1967, il est préoccupé par les souffrances du peuple polonais.
Son élection comme pape, le 16 octobre 1978, va aider à la chute du mur de Berlin, en 1989, puis du bloc de l’Est. « N’ayez pas peur ! » lance-t-il le 22 octobre 1978. Jean-Paul II a donné un nouveau souffle à l’Église catholique durant son long pontificat de vingt-sept ans. En dépit d’un attentat en 1981 et de la maladie les dernières années, il a vécu jusqu’à 85 ans.
Pape marial, le 31 mai 1980, jour de la Visitation, lors de son voyage à Paris, Jean-Paul II est venu prier dans la Chapelle de Notre-Dame la Médaille Miraculeuse. Il y a notamment contemplé l’envers de la Médaille, sur lequel se trouve la Croix et le M de Marie, inscrits aussi sur son blason pontifical. ■
P. Jean-Daniel Planchot, cm