Nous aimons la lumière : nous aimons donc la fête de la Chandeleur avec ses chandelles et ses cierges allumés. Mais en ce 2 février, qui célèbre-t-elle, cette fête ?
Un petit enfant, un premier-né que ses parents, Joseph et Marie, viennent présenter, offrir au Temple de Dieu, comme nous le rapporte l’évangéliste Luc (2, 30-35).
Un prophète s’y trouve, le vieux Siméon. Il nous fait découvrir en cet enfant la «Lumière pour éclairer les nations». Oui, Jésus, puisque tel est son nom, est bien ce «Salut préparé à la face de tous les peuples».
Rappelons-nous donc de façon plus intense que c’est Jésus qui nous sauve. Nous aimons le lui demander, notamment par le recours à sa sainte Mère. Nous sauver, telle est la Mission de Jésus qu’il va vivre intensément, passionnément.
Sa Passion suprême le conduira jusqu’à être «un signe en butte à la contradiction», jusqu’à la mort sur une croix. On comprend alors les paroles du prophète Siméon à Marie :
«Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre.»
Mystère de la compassion maternelle !
Nous ne pouvons en rester là. Il faut anticiper sur la suite. Réalisant sa Pâque, son passage à la Vie nouvelle et éternelle près de son Père des cieux, et aussi le nôtre, Jésus nous communique son Esprit qui nous pousse à comprendre et à vivre son message, son Évangile.
Surtout à partir du prochain carême qui nous mène à la semaine sainte et à Pâques, nous pourrons prendre quelque peu exemple sur la prophétesse Anne. Elle «ne quittait pas le Temple, servant Dieu dans le jeûne et la prière».
Regardons-la louer Dieu et laissons-la nous parler de l’enfant, à nous qui attendons la délivrance du Messie. Et demandons à Marie, la sainte Mère, de bien saisir que notre Salut est en Jésus, que c’est lui notre Sauveur. ■
Jean-Daniel Planchot, cm