Sans la Vierge Marie, nous n’aurions pas Noël. Il convient donc tout d’abord de nous tourner vers elle.

« Merci, Marie, d’avoir accepté d’être la Mère du Sauveur, de celui dont le signe du Salut, la croix, fut plantée sur notre globe. Symboliquement vous tenez cette terre entre vos mains, comme vous avez tenu l’enfant que vous avez porté, que vous avez mis au monde. »

Prolongeons ce moment si dense, en contemplant l’enfant entre les bras de Marie. Car, sitôt né, tout enfant est porté dans les bras de sa mère. Il faut insister sur ce moment magnifique de reconnaissance où la jeune mère peut embrasser et emmailloter son enfant avant de le coucher près d’elle.

Il y a deux mille ans, à Bethléem, dans la nuit de Noël, des bergers ont découvert un nouveau-né dans une mangeoire d’étable avec, près de lui, un charpentier, nommé Joseph, et sa jeune femme, nommée Marie. Dans ce tout petit enfant, ils ont reconnu le Sauveur, Jésus, le Fils de Dieu venu chez nous, et ils ont bondi de joie, remerciant Dieu.

Que notre coeur se réjouisse des merveilles que Dieu fait pour nous en ce jour ! Qu’aucun d’entre nous ne se sente étranger ; qu’aucun d’entre nous ne se sente jugé pour son passé ou son présent. Dieu nous aime tous, voilà le message de Noël. Durant sa vie sur terre, celui que nous fêtons aujourd’hui, a accueilli tous ceux qui sont venus à lui.

L’Évangile, que nous célébrons à Noël, est pour nous toujours actuel. Fêter Noël, c’est vouloir entrer dans un mouvement de paix, de joie, de réconciliation. «Gloire à Dieu et paix aux hommes de bonne volonté.» Gardons le coeur ouvert et généreux comme ceux de Jésus et de Marie. Maintenons nos portes ouvertes, comme celles de la Sainte Famille. Et demandons à Dieu son Esprit de paix et son soutien pour être nous-mêmes de dignes artisans de paix. ■

Jean-Daniel Planchot

*****

En ce sens, il y a un an, le Pape Benoît XVI dialoguait avec des enfants d’une paroisse romaine:
« Le plus beau don est celui d’être bon avec les autres, de faire preuve de bonté, de justice, d’amour. Tel est le don ultime : les autres dons expriment uniquement cette signification, cette volonté d’être bon l’un avec l’autre.
En faisant ce véritable don, dans lequel nous imitons Dieu, nous nous préparons également à l’Eucharistie et à la Confirmation. A Noël, Dieu s’est donné lui-même et dans l’Eucharistie il fait ce don à chacun de nous individuellement. Il vient à chacun de nous sous l’apparence d’un petit morceau de pain, c’est lui-même qui se donne, il veut entrer dans notre coeur. Et la Confirmation répète dans un certain sens ce même geste de Dieu. L’Esprit Saint vient pour nous accompagner tous les jours de notre vie. Dans la vie se présentent de nombreuses complications dans lesquelles nous avons besoin d’aide : l’Esprit Saint nous aide, nous accompagne et nous montre la route ».

Et demandons pour cette aide et cet accompagnement l’intercession de la Vierge Marie, nous qui invoquons l’Esprit Saint au nom de Jésus.