Dans le choeur de la Chapelle (140 rue du Bac) sur la gauche se trouve la châsse de sainte Louise de Marillac.
C’est elle qui a créé, en 1633 avec saint Vincent de Paul, la Compagnie des Filles de la Charité dans laquelle, deux siècles plus tard, est entrée Catherine Labouré, celle qui a bénéficié en 1830 des apparitions de la Vierge Marie.
Pourquoi parler de sainte Louise ? Parce qu’à la moitié de ce mois de mars, le 15, c’est sa fête. Nous la lui souhaitons de tout cœur, en ce 354e anniversaire de sa mort.
Et elle, de son côté, à quoi nous engage-t-elle pour le temps qui vient ? «A choisir la vie de Jésus Crucifié pour modèle de notre vie, à ce que sa résurrection nous soit un moyen de gloire en l’Éternité».
Car «nous croyons que Notre Seigneur après sa mort […] est ressuscité vraiment, et afin de nous faire connaître que Dieu ne laisse pas le corps sans récompense, après qu’il l’a servi.»
Pour cela, écrit-elle, «je supplie la Sainte Vierge être votre protectrice, et obtenir de son Fils la générosité dont vous avez besoin». En effet, «la Sainte Église la qualifie Mère de Miséricorde. Elle l’est en conséquence qu’elle est Mère de Grâce.»
«Je vous vois aujourd’hui très pure Vierge, Mère de Grâce, puisque c’est vous qui non seulement avez fourni de matière pour former le Sacré-Corps de votre Fils, car pour lors, vous n’étiez pas encore vraiment Mère. Mais en le produisant au monde, ô vous êtes, et ensemble, Mère de Dieu et Mère d’un homme, lequel en naissant apporte une nouvelle loi au monde, mais la seule loi qui porte Vie Éternelle.»
Aussi sainte Louise nous invite-t-elle à devenir des personnes qui «puissent être instruites et bien préparées pour passer ce saint temps de Carême, à ce que cela serve de disposition pour faire de bonnes Pâques.»
Bon Carême donc et bonne préparation à la sainte fête de Pâques ! ■
Jean-Daniel Planchot, cm