Marie, Port de salut, prie pour nous !
Associés de la Médaille Miraculeuse, nous nous associons naturellement à Benoît XVI, pour invoquer la Sainte Mère de Dieu, comme il l’a fait dans l’Angélus du dimanche 15 juin à Brindisi dans le sud de l’Italie :
De ce morceau d’Europe tendu sur la Méditerranée, entre Orient et Occident, nous nous adressons encore une fois à Marie, Mère qui nous « indique le chemin » – Odegitria -, en nous donnant Jésus, Chemin de paix. Nous l’invoquons idéalement avec tous les titres par lesquels elle est vénérée dans les sanctuaires des Pouilles, et en particulier ici, depuis ce port antique, nous la prions en tant que « port du salut », pour tout homme et pour l’humanité tout entière.
Que sa protection maternelle défende toujours votre cité et votre région, l’Italie, l’Europe, et le monde entier des tempêtes qui menacent la foi et les vraies valeurs ; qu’elle permette aux jeunes générations de prendre le large sans peur d’affronter avec l’espérance chrétienne le voyage de la vie. Marie, Port de salut, prie pour nous !
© Copyright du texte original plurilingue : Libreria Editrice Vaticana
« Que Marie te guide au port du salut éternel ; qu’elle soit pour toi un modèle de douceur et celle dont s’inspire ton humilité. »
Padre Pio, « une pensée par jour », MediasPaul, p. 49.
« Saint Bonaventure, pour réveiller la confiance des pécheurs en la protection de Marie, les représente d’abord comme exposés à périr dans une mer orageuse. Déjà tombés du navire de la grâce, et ballotés ça et là par le remords de leur conscience et la crainte des jugements de Dieu, sans lumière et sans guide, les infortunés se voient au moment de perdre le dernier souffle d’espérance qui les fait encore vivre. C’est alors que le Seigneur, leur montrant Marie, si connue sous le nom d’Étoile de la mer, élève en quelque sorte la voix pour crier à ces naufragés : Pauvres pécheurs qui vous croyez perdus, ne désespérez pas ; levez les yeux vers cette belle Étoile, reprenez haleine et courage ; car Marie vous retirera du milieu de la tempête et vous conduira au port du salut. »
Saint Alphonse-Marie de Liguori, « Les Gloires de Marie », chapitre III, II