Outre son grand privilège d’être la Mère de Dieu, Marie est aussi le premier disciple de son Fils. Elle est souvent appelé le modèle de l’Église. En suivant son exemple, nous marchons avec elle à travers les Évangiles que nous réfléchissons sur sa réponse à Dieu dans sa vie.
7 décembre 2014 – Marc 1: 1-8
Il y a un chemin vers le bonheur, la route « de l’œil qui regarde » (« Eye » en anglais), et un chemin vers le malheur, la route du « Je » (« I » en anglais qui se prononce de la même façon que « Eye »). Dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jean-Baptiste fait tourner le regard de son auditoire de lui-même vers Jésus : « Un plus puissant que moi vient après moi, je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. » Il proclame ailleurs en des mots que nous répétons à chaque Messe: «Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui ôte les péchés du monde. » C’est la route « de l’œil qui regarde » : Regardez Jésus.
La route du «Je» au contraire, c’est l’égocentrisme. C’est la décision insensée de construire notre monde sur nous-mêmes. C’est le péché de Lucifer, le péché d’orgueil : «Je suis le centre de l’univers. » Mais c’est ce qui rend notre monde trop petit. Tout monde limité en son centre avec l’être humain doit être un monde insignifiant, ennuyeux !
Par contre, lorsque nous permettons à Jésus de vivre en nous, quand nous laissons s’écouler à travers nous son amour, la vie devient riche et joyeuse. Jésus a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
Il y a plusieurs manières de pouvoir rester coincés sur la route du « Je ». Certaines sont évidentes: l’orgueil, l’égoïsme, apportant toujours des conversations qui tournent autour de nous. D’autres voies ne sont pas si évidentes : l’apitoiement sur soi («Pourquoi moi?»), le blâme de soi pour les échecs des enfants ou des parents (« Où ai-je eu tort ? »), la remise en cause des décisions antérieures lorsque cela ne peut rien changer («Si seulement j’avais…»).
Pour aller de la route du « Je » vers la route de l' »œil », nous devons regarder Jésus en premier lieu, les autres en second, et nous-mêmes en troisième lieu. Comme Marie, nous devrions nous considérer comme des serviteurs du Seigneur. Comme Marie, nous devrions examiner les besoins des autres, Marie l’a fait pour sa cousine Élisabeth, la visitant et l’aidant avant qu’elle ait donné naissance à Jean-Baptiste.
Le port de la Médaille Miraculeuse est une merveilleuse façon de voir Jésus comme « un plus puissant que moi, » ainsi que l’a fait Jean-Baptiste. Le port de la médaille nous invite à prier avec Marie, «Mon esprit trouve sa joie en Dieu, mon Sauveur. Le Puissant a fait pour moi de grandes choses. » La Médaille Miraculeuse allume la route de « l’oeil », pour une vie éclairée et remplie de joie.
Traduit du Père Oscar Lukefahr, CM