… les pauvres ne le peuvent.
2014-12-05 Radio Vatican
Le Pape recevait ce jeudi matin, salle Paul VI, la fédération des organismes chrétiens de service volontaire international, en prévision de la Journée internationale des volontaires, qui aura lieu le 5 décembre. Il a tenu à saluer le « service précieux » des membres de cette fédération, qui regroupe les organismes de volontariat d’inspiration chrétienne ; des volontaires mobilisés au service de leurs frères souffrant de la faim et du « scandale de la guerre ».
« Je vous remercie pour ce que vous faites, et pour la manière dont le faites. » Votre service auprès des hommes et femmes en difficultés est une image de « la tendresse du Christ » et le volontaire doit, selon lui, témoigner de la valeur de la gratuité, en étant au service des pauvres, en étant attentifs à leurs aspirations, et en se mettant au service de ces aspirations, et non en en faisant une source de gain.
La solidarité avec les pauvres signifie penser et agir en termes de communauté. C’est aussi lutter contre les causes structurelles de la pauvreté que sont, l’inégalité, le manque de travail, la négation des droits sociaux. Le système économique dominant, une autre cause de la pauvreté, n’épargne pas non plus la nature, et la saccage. « La création n’est pas une propriété , c’est un don merveilleux fait par Dieu, afin que nous en prenions soin, pour le bien de tous ».
Aider les migrants et réfugiés
Le Pape a également tenu à remercier le travail des volontaires au sein des camps de réfugiés, auprès des nombreuses victimes des affres de la guerre. Face à tant de personnes souffrantes, persécutées à cause de leur foi, chassées de leurs maisons, de leurs terres, le disciple du Christ ne peut faire marche arrière, ni détourner le regard.mais doit au contraire porter cette humanité souffrante.
« Je pense également aux migrants et réfugiés », qui fuient des conditions de vie intenables. « Il est nécessaire que les institutions, ONG et mouvements ecclésiaux collaborent afin de promouvoir des parcours de cohabitation pacifique entre les personnes et les cultures. Les flux migratoires sollicitent des modalités d’accueil adéquates, qui ne laissent pas les migrants à la merci de bandes de trafiquants sans scrupules, avant de souhaiter une vraie collaboration entre les États, afin de gérer et réguler efficacement ces phénomènes. »