JEUDI ENTRE ASCENSION ET PENTECÔTE

JEUDI ENTRE ASCENSION ET PENTECÔTE

« Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer » (1 P. 4, 9). Cette belle vertu était en honneur, même chez les païens. La vie moderne, généralement, la rend bien difficile, encore que l’on voie chez les pauvres une entraide sans limites.

Si l’on ne peut recevoir les autres chez soi, il faudrait que les chrétiens s’occupent d’autant plus de pallier à ces terribles problèmes de logement qui sont l’une des carences graves de notre société. Il y a aussi, une hospitalité du cœur, à peine moins importante et d’une pratique plus quotidienne.

Savoir être accueillant. Écouter, comprendre, réconforter. Il y faut une attention qui accepte l’autre, en tienne compte et se mette à son service. Il y faut par conséquent beaucoup de temps aussi. Autrement dit, il y faut un don de soi-même qui ne va pas sans sacrifices. Quand l’occasion s’en présente, sachons faire bon visage, et « recevoir » de bonne grâce, celui qui peut-être nous importune.

Exercer l’hospitalité sans mauvaise humeur. C’est le signe d’une liberté d’âme que donne la charité, mais aussi la reconnaissance envers celui qui nous a tous « reçus » en sa miséricorde : « Soyez accueillants les uns pour les autres, conclut saint Paul, comme le Christ le fut pour vous à la gloire de Dieu » (Rm 15, 7).

« Celui qui accueille l’un de ces petits, c’est moi qu’il accueille ; et quiconque m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais celui qui m’a envoyé » (Mc. 9, 37).