MARDI ENTRE ASCENSION ET PENTECÔTE

MARDI ENTRE ASCENSION ET PENTECÔTE

Le recours à Dieu dans la prière nous laisse aujourd’hui un arrière-goût de démission. Est-ce que ce n’est pas une manière déguisée de nous dérober à notre tâche humaine, en confiant à autrui ce que nous devrions faire plutôt nous-même ?

Il n’en est rien, on s’en doute !

En premier lieu, parce que la véritable prière ne consiste certainement pas à demander ce que nous-même pourrions accomplir de nous-même. C’est précisément cela qui nous surpasse que nous implorons ; c’est l’aide, c’est l’apport surnaturel que nous attendons de Celui qui, par définition, est surnaturel, afin que notre vie humaine acquière cette valeur surnaturelle, et durable éternellement.

Mais par conséquent aussi, une telle prière, loin de nous détourner d’agir, nous y engage directement, et d’autant plus puissamment que nous aurons conscience d’agir avec Dieu et pour Dieu. Que désormais notre volonté soit toute dévouée à Dieu, et notre cœur « sincerus », sans cire, autrement dit, donné sans réserve !

D. C. J.-N.