Septième jour de la neuvaine – Sainte Bernadette, toujours au service
En juillet 1858 l’évêque de Lourdes, mgr Laurence, a établi une commission d’enquête pour statuer sur les apparitions dont Bernadette Soubirous disait avoir été le témoin.
Lorsqu’en 1862, cette commission rendra son verdict, elle reconnaîtra dix-huit apparitions de la Vierge à Bernadette entre le 11 février et le 16 juillet 1858 dans la grotte de Massabielle.
Entre 1858 et 1866, Bernadette continue de vivre à Lourdes, où sa situation devient, cependant, de moins en moins tenable. Sans cesse sollicitée, tout en refusant de percevoir quoi que ce soit en rapport aux apparitions ou à sa célébrité, elle se pose la question d’une vie religieuse.
Jusqu’en juin 1860, Bernadette vit dans sa famille. Les Soubirous ont quitté le cachot vers septembre 1858 pour vivre dans une pièce plus grande de la maison Deluc. Peu après, début 1859, l’abbé Peyramale s’étant porté caution, François Soubirous peut louer le « Moulin Gras » et reprendre son métier de meunier.
Durant cette période, Bernadette travaille comme garde d’enfants, elle tente de combler son retard scolaire avec l’aide d’Augustine Tardhivail qui l’enseigne bénévolement, et elle joue son rôle d’aînée à la maison, dans les tâches ménagères et vis-à-vis de ses frères et de sa sœur. Enfin, elle répond aux innombrables questions sur les apparitions, rencontrant des visiteurs même lorsqu’elle est malade et alitée.
Au printemps 1860, avec l’augmentation saisonnière du nombre de visiteurs, l’entrée de Bernadette en pension à l’hospice des sœurs de la Charité se décide. Elle y est admise gratuitement comme malade indigente en raison de sa santé fragile tandis que tous les aménagements nécessaires à la poursuite de son éducation scolaire et ménagère pourront être pris au sein de cette institution.
En 1864, suivant la recommandation de l’évêque de Nevers, elle se décide à entrer chez les Sœurs de la Charité.
Bernadette, plante de pleine terre, est repiquée en serre. Ce qu’elle perd notamment à ce moment-là, c’est son rôle d’aînée. Un rôle important dans son milieu social et familial qui lui donnait autorité et responsabilités. Chez les Soubirous, la « grande sœur » avait à s’occuper des plus jeunes au quotidien.
A l’hospice, elle devient celle dont on s’occupe. C’est une excellente camarade de classe. Elle fuit les conversations et les ambiances trop sérieuses, elle rit facilement et bruyamment. Petite pour son âge, elle se plaît à jouer avec les plus jeunes qu’elle. À dix-sept ans elle fait quelques coquetteries. En somme, c’est une élève ordinaire, elle a l’air heureuse, les sœurs en sont contentes et tout se passe bien.
PRIÈRE
Bernadette, tu as toujours aimé servir les autres. Le 11 février, la Vierge t’est apparue quand tu étais partie chercher du bois.
Chez les Sœurs, tu as appris à soigner les malades et les pensionnaires de l’Hospice.
Plus tard, à Nevers, tu étais excellente infirmière, animée d’une Charité attentive et intelligente.
A l’image de Marie, qui a vu les besoins d’une famille à Cana, Bernadette, inspire-moi ta générosité et ta Foi pour servir le Christ en ses membres souffrants.
Prières quotidiennes
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse