Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.
Je me demande à quoi pensait sainte Anne quand elle vous a présentée au Temple, vous Marie. Elle venait de souffrir d’une période d’infertilité. Elle rêvait d’avoir un enfant, de vous avoir. Mais, elle avait été incapable de concevoir. Ensuite, elle a promis à Dieu que vous lui appartiendriez entièrement. Soudain, son souhait s’est réalisé.
Et maintenant, elle était là pour vous consacrer. Avait-elle peur de ce que cela signifierait pour votre vie? Était-elle triste de devoir vous confier aux soins de quelqu’un d’autre? Ou savait-elle ce qui vous attendait dans votre vie? Nous vous demandons toujours si vous saviez, Marie, ce qui arriverait à votre nouveau-né. Je voudrais demander la même chose à Sainte Anne.
Aujourd’hui, je vous amène, ô Sainte Mère, tous les enfants du monde. Veuillez les bénir. Guidez leurs parents pour qu’ils consacrent la vie et le cœur de leurs enfants à Dieu. Je vous demande également de garder à l’esprit mes intentions: (Indiquez ici vos intentions)
Ô Dieu, veuille bénir tous les enfants! Aide-les à grandir en tant que génération forte et sainte. Aide-les à t’être aussi dévoués que Marie !
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.
Zacharie 2, 14-17 : « Chante et réjouis-toi, fille de Sion ; voici que je viens, j’habiterai au milieu de toi – oracle du Seigneur. Ce jour là, des nations nombreuses s’attacheront au Seigneur ; elles seront pour moi un peuple, et j’habiterai au milieu de toi. Alors tu sauras que le Seigneur de l’univers m’a envoyé vers toi. Le Seigneur prendra possession de Juda, son domaine sur la terre sainte ; il choisira de nouveau Jérusalem. Que tout être de chair fasse silence devant le Seigneur, car il se réveille et sort de sa Demeure sainte. »
Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du Temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ? Ce sacrifice de Marie enfant renferme les conditions du parfait sacrifice : prompt, généreux, joyeux, sans retour, sans réserve. Cette fête établit ainsi un lien entre le Temple ancien de pierre et l’Arche de la Nouvelle Alliance, la future Théotokos, Marie, sur laquelle descendra la shekinah, la gloire du Dieu vivant.
« Dieu sépare Marie du monde et la consacre à son Temple, pour signifier qu’elle sera bientôt consacrée au service d’un temple plus auguste et plus sacré que celui-ci.
Là, en sa solitude, il la garde, il l’environne de sa puissance, il l’anime de son esprit, il l’entretient de sa parole, il l’élève de sa grâce, il l’éclaire de ses lumières, il l’embrase de ses ardeurs, il la visite par ses anges, en attendant que lui-même la visite par ses anges, en attendant que lui-même la visite par sa propre personne.
Il rend sa solitude si occupée, sa contemplation si élevée, sa conversation si céleste, que les anges l’admirent et la révèrent comme une personne plus divine qu’humaine. Aussi, Dieu est, et agit en elle, plus qu’elle-même.
Elle n’a aucune pensée que par sa grâce, aucun mouvement que par son Esprit, aucune action que par son amour.
Le cours de sa vie est un mouvement perpétuel qui, sans intermission, sans relaxation, tend à celui qui est la vie du Père et qui sera bientôt sa vie.
Ce terme approche et le Seigneur est avec elle, la remplit de soi-même et l’établit en une grâce si rare, qu’elle ne convient qu’à elle ; car cette Vierge, cachée en un coin de la Judée, inconnue à l’univers, fait un chœur à part dans l’ordre de la grâce, tant elle est singulière. »
Cardinal Pierre de Bérulle.
Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père