Septième jour de la neuvaine – Jésus rassure l’homme
Les disciples sont terrassés d’effroi. Jésus les touche et les rassure. «Et, eux, levant les yeux, ne virent plus personne que lui, Jésus, seul ». Nous pouvons trouver à cette phrase des sens divers, également vrais.
La condition normale du disciple de Jésus, en ce monde, est de s’attacher à la personne de Jésus, sans que celle ci revête les attributs extérieurs de la gloire divine. Le disciple doit voir «Jésus, seul», Jésus dans son humilité.
Si, à de rares moments, son image nous semble enveloppée de lumière, et si nous croyons entendre la voix du Père, désignant le Fils à notre affection, ces éclairs ne durent pas; et nous devons aussitôt retrouver Jésus, là où Il se trouve habituellement, au milieu de nos humbles et parfois difficiles devoirs quotidiens.
Le Christ lit dans les cœurs et y apprécie la disponibilité, la pureté et l’amour. Et bien qu’il soit souverainement juste, il choisit, il a des préférences. Il désire avoir autour de lui ceux qui le respectent et l’adorent avec ferveur. Cette fois-ci, il a choisi Pierre, Jacques et Jean (Mt 17,1). C’est chacun de nous qu’il choisit et qu’il appelle à le contempler dans la lumière de l’évangile et à le suivre.
Nous avons besoin d’un pont entre Dieu et l’homme : c’est le Christ, l’Homme-Dieu. Il nous montre le chemin. Il nous montre qui nous pouvons être et il nous donne le courage de nous présenter nous-mêmes devant notre Père céleste.
Aide-nous à te trouver, ô Christ, et à te suivre, car te trouver c’est trouver la splendeur de la beauté. Trouver le Christ, c’est le bonheur.
Gloire et louange à notre Dieu, éblouissant de sainteté!
Ta transfiguration révèle ta lumière qui veut se donner aux hommes.