Troisième jour de la neuvaine – Toute plénitude habite en Lui
Luc 2,48 : « A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit: « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés. »
Douleur de l’absence inexpliquée de Jésus et l’angoisse à son sujet. Ce qui peut aussi être douloureux pour Marie en tant qu’épouse, c’est de voir la douleur de Joseph. Leur douleur peut avoir été augmentée par certaines réactions de l’entourage critiquant par exemple leur manque de surveillance. Et finalement, ce qui est douloureux, c’est de ne pas comprendre la réaction de Jésus au moment des retrouvailles. Malgré son incompréhension, Marie reste dans l’espérance en priant :
Colossiens 1, 18-19 : « Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habite en lui… »
« Troisième douleur : La perte de Jésus dans le temple. Il en est qui assurent que cette douleur fut la plus grande… Dans les autres douleurs, Marie avait Jésus avec elle, tandis qu’ici, elle souffre loin de Jésus, sans même savoir où il est. Ah ! Qu’ils furent longs pour Marie ces trois jours ! Ils lui parurent trois siècles. Jours de douleur pure, jours sans consolation possible. »SaintAlphonse de Liguori
Ô Mère des douleurs, je compatis à la peine profonde dont votre cœur soucieux fut saisi lors des trois jours de la perte de votre Enfant à Jérusalem : par votre cœur si inquiet, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce de craindre par-dessus tout d’être séparé de l’amour de mon Dieu.
Reine des Martyrs, Marie, Mère de Douleurs ! Au nom de cette Douleur si sensible que vous avez endurée lorsque votre divin Fils Jésus demeura seul à Jérusalem et que vous le cherchiez avec anxiété durant trois jours, jusqu’à ce qu’enfin vous le retrouviez dans le temple, recevant en même temps l’assurance qu’il ne se séparerait plus de vous ; je vous conjure de m’obtenir la grâce de ne jamais perdre Jésus par le maudit péché, et de lui demeurez toujours uni par l’amour jusqu’au dernier soupir de ma vie. Amen.
Troisième jour : O Mère du Perpétuel Secours, j’aime à contempler votre image bénie. Elle me parle avec éloquence de toutes vos grandeurs. A droite, j’y vois l’archange Gabriel, le divin Ambassadeur qui vous salua du titre absolument unique de « Pleine de grâce ». A gauche, j’y vois l’archange Michel dont la présence nous rappelle que vous commandez à toutes les milices célestes.
En votre main droite, vous tenez les mains du Roi des rois. Tout cela me rappelle que vous êtes la Femme bénie entre toutes les femmes, le plus bel ornement de l’univers, la créature jugée seule digne de devenir la Mère du Verbe incarné. Vous êtes l’Immaculée, la Toute-Sainte, le chef-d’œuvre du Très-Haut. Vous êtes la Reine de la terre et des cieux, le grand honneur de notre humanité.
O Mère admirable, loin de m’effrayer, votre incomparable grandeur ne fait qu’augmenter ma confiance : si Dieu, dans sa bonté, vous a faite si sainte et si puissante, c’est pour notre salut, et si vous vous réjouissez de vos privilèges, c’est qu’ils vous permettent de mieux nous secourir. O Mère incomparable, accordez-moi la grâce que je sollicite de votre maternelle tendresse.