Porter encore des fruits dans la vieillesse

Porter encore des fruits dans la vieillesse

porter des fruits dans la vieillesse
porter des fruits dans la vieillesse

Le 24 juillet, c’était la 2ème Journée mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées, instituée par le Pape François. Nous avons choisi de vous partager des extraits de la présentation de cette Journée par le Cardinal Kevin Farrell, Préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie :

Quels sont « les piliers sur lesquels construire une véritable spiritualité de la vieillesse » ?
« La tendresse » ! « Le soin du monde » ! « La prière » !

En plus de « rappeler l’importance » de s’opposer à « la culture du jetable », le pape nous invite à « démilitariser les cœurs » et « confie aux grands-parents une grande responsabilité : voir les autres avec le même regard compréhensif et tendre qu’ils portent sur leurs petits-enfants. »

… « La tendresse » : « …c’est ce dont le monde a vraiment besoin : une véritable alternative à la logique de la violence et de la guerre ». « Apprenons des grands-parents la voie de la tendresse ! »

… « prendre soin du monde » : « il est temps de tenir sur nos genoux … ces nombreux petits-enfants effrayés qui fuient la guerre ou souffrent à cause d’elle. Gardons dans notre cœur – comme le faisait saint Joseph, père tendre et attentionné – les enfants d’Ukraine, d’Afghanistan, du Sud-Soudan… »

… « la prière » « est un art qui s’apprend et qui ne peut plus être tenu pour acquis ». Il faut la « nourrir de la Parole de Dieu et de la participation à la vie de l’Église ». « Les personnes âgées elles-mêmes, (…) ont une vocation spécifique au sein de nos communautés… En ces temps qui aspirent à la paix, l’Église a un grand besoin de personnes âgées. »

Le Saint-Père dans son message :

« Ils portent encore des fruits dans la vieillesse » (Ps 92, 15) va à contre-courant de ce que le monde pense de cet âge de la vie ; de l’attitude résignée de certains d’entre nous, personnes âgées, qui avancent avec peu d’espérance et sans plus rien attendre de l’avenir. Mais, en réalité, une longue vie est une bénédiction.

Devenir vieux n’est pas seulement la détérioration naturelle du corps ou le passage inéluctable du temps, mais le don d’une longue vie. Vieillir n’est pas une condamnation, mais une bénédiction !
Nous devons veiller sur nous-mêmes et apprendre à mener une vieillesse active…

Et, avec la relation avec Dieu, les relations avec les autres : avant tout la famille, les enfants, les petits-enfants, auxquels nous devons offrir notre affection pleine d’attention… La particulière sensibilité de nous autres, les personnes âgées, pour les marques d’attention, les pensées et les marques d’affection qui nous rendent humains, devrait redevenir une vocation pour beaucoup…

C’est notre contribution à la révolution de la tendresse. Le monde vit un temps de dure épreuve, marqué par une guerre qui blesse la paix à l’échelle mondiale. Ce n’est pas un hasard si la guerre est revenue en Europe au moment où la génération qui l’a vécue au siècle dernier est en train de disparaître… »

« Les vieillards sont des signes vivants de la bienveillance de Dieu qui donne la vie en abondance.
Bénie soit la maison qui garde une personne âgée !
Bénie soit la famille qui honore ses grands-parents ! » ■