Neuvaine à Sainte Anne
La tradition chrétienne nous a transmis le nom des parents de Marie, Joachim et Anne, et aussi le lieu de leur habitation, près du temple, à Jérusalem. Cette tradition très ancienne remonte au récit apocryphe de saint Jacques, du IIe siècle de notre ère. Ce couple discret, a accueilli, éduqué Marie et l’a éveillée dans sa grâce toute spéciale. L’intérêt pour les parents de Marie dépasse largement le folklore ou l’imaginaire, il touche au sens de la vie.
Anne et Joachim, son époux, sont de la tribu de Juda, ils avaient une vie sainte, mais n’avaient pas d’enfant malgré leurs ferventes prières. C’était pour les Juifs la pire des malédictions. Enfin ils sont exaucés : Marie est conçue. Ils sont ainsi les grands parents de Jésus.
Sainte Anne est honorée en Orient dès le Ve siècle où l’empereur Justinien élève une basilique en son honneur. En Occident, sa dévotion prend son essor au temps des croisades. Son culte est reconnu par Urbain VI en 1382. Sainte Anne est souvent représentée apprenant à lire à sa fille dans la Bible.
C’est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne devient populaire. L’origine du sanctuaire très célèbre d’Auray, en Bretagne, est due à la miraculeuse découverte d’une vieille statue de sainte Anne, accompagnée de circonstances et de prodiges extraordinaires. Sainte-Anne d’Auray est toujours aujourd’hui un pèlerinage national, tout comme celui de Sainte Anne de Beaupré au Québec.
La neuvaine à Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, peut se faire plus spécialement du 18 au 26 juillet, le 26 étant la fête liturgique de Sainte Anne. Pour bien accomplir cette Neuvaine, la faire plutôt le matin au lever, en dédiant ainsi sa journée à Sainte Anne, prier avec beaucoup de confiance, recevoir les Sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, si possible le 26 juillet même.
Nous vous proposons cette neuvaine afin de nous rendre plus proche la « grand mère » de Jésus, afin que nous lui parlions en toute familiarité et qu’elle nous conduise à son petit-fils.
Premier jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme patiente
Je vous salue, sainte Anne, et avec vous je me félicite de l’honneur singulier que vous a fait le Père éternel, en vous destinant de toute éternité, à être la Mère de la Mère de Dieu.
Mais vous avez dû supporter pendant tant d’années, avec patience, la peine que vous causait votre stérilité.
Je vous rends grâce, très sainte et très adorable Trinité, de toutes les excellentes prérogatives dont a été enrichie sainte Anne et qui la rendent une avocate toujours plus puissante pour nous.
Sainte Anne, obtenez-nous une patience inébranlable dans tous les travaux et les maux de cette vie. Amen
Sainte Anne, Mère de Marie et aïeule de Jésus, vous partagez le sort des saints dans la lumière de Dieu et vous êtes toute puissante sur le Cœur de votre petit-fils. Il est venu sur terre annoncer aux pauvres la bonne nouvelle, guérir le cœur de ceux qui souffrent. Amenez à son Père les pécheurs et les justes, enseigner aux hommes l’amour de leurs frères, apportez la paix dans notre monde, apaisez les âmes et donner de l’espérance. Ma bonne mère, je viens vers vous avec une grande confiance. Écoutez mes demandes au début de cette neuvaine et implorez pour moi le Seigneur. Amen !
Sainte Anne, Mère de la très sainte Vierge Marie Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !
Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père
Oraison :
Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.