REGARDONS NOTRE MÉDAILLE : la Vierge aux rayons

21 MAI

REGARDONS NOTRE MÉDAILLE

La Vierge aux rayons

Avers et envers de la Médaille Miraculeuse
Avers et envers de la Médaille Miraculeuse

Nous avons dit que lorsque la Sainte Vierge eut offert le globe du monde au Seigneur, Sœur Catherine la vit tout à coup abaisser les mains et les étendre dans un grand geste de miséricorde et d’accueil. Le globe avait disparu, mais des mains de Marie s’échappaient des faisceaux de lumière ruisselant en rayons éblouissants sous lesquels disparaissait tout le bas de son corps.

Les mains de la Vierge semblaient fléchir sous le poids de ces rayons de grâces, dont elle est la dispensatrice. C’est dans cette attitude qu’elle est reproduite sur sa Médaille. Quelle consolation pour nous de la contempler ainsi !

Tout à l’heure, Marie offrait au Seigneur nos prières, nos mérites. Maintenant, tout se transforme entre ses mains. Dieu pourrait-il refuser ce qui monte vers Lui par l’intermédiaire de sa Mère ?

Ces mêmes mains maternelles qui s’étaient chargées de nos offrandes vont nous transmettre les grâces d’En-Haut, mais non pas au hasard. La Sainte Vierge connaît chacun de ses enfants. Elle entend chacune de leurs supplications. Elle voit chacun de leurs besoins. Elle donne à qui lui demande, nous rappelant par-là l’importance de la prière, ce lien qui nous relie par elle à son divin Fils.

En effet, Catherine Labouré s’est bien aperçue que certains anneaux, certaines pierreries ne donnaient aucun rayon. Quel dommage de les laisser pour ainsi dire stériles entre les mains de celle qui est la Toute-Suppliante. Quel dommage aussi de la prier mal, de lui offrir des chapelets médiocrement récités ! Que de grâces dont nous nous privons ainsi !

Rien n’égale les charmes, la grâce, l’expression de tendresse, renfermés dans l’attitude de cette Vierge abaissant avec bonté ses regards et ses mains chargées de bienfaits sur tous ceux qui veulent se confier à son intercession miséricordieuse. Regardons souvent la Vierge aux rayons de notre Médaille ! Apprenons avec elle à bien prier !

PRIÈRE

Obtenez-nous, ô Marie, cette vaillante simplicité, et surtout cette paisible confiance en votre Médaille ! La confiance attire toujours votre protection. Jusqu’’ici, la mienne n’a pas été assez forte ; je crois, mais je n’espère pas selon l’étendue de ma foi. On dirait presque que j’hésite, ô Marie, devant votre puissance venue de Dieu et votre bonté.

De vous, comme de Dieu, on obtient tout, autant qu’on en espère. Je veux donc, désormais, moi aussi, porter votre Médaille avec confiance et avec fierté, sûr d’avance que vous m’en bénirez à votre manière, c’est-à-dire en Mère toute-puissante et toute bonne. Ainsi soit-il ! 

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+ P. BAETEMAN