Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe 3

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe – Troisième Jour

cape tilma de Diego avec l'image de Notre Dame de Guadalupe
cape tilma de Diego avec l’image de Notre Dame de Guadalupe

Notre Dame de Guadalupe, nous vous supplions d’accorder aux parents la grâce de mener une vie sainte et d’éduquer chrétiennement leurs enfants; que les enfants leur obéissent et suivent leurs conseils; que tous les membres de la famille prient et adorent Dieu ensemble. Nous vous le demandons, ô notre Mère.

Je me prosterne devant vous, O Mère avec un cœur rempli de sincère vénération vous implorant de m’obtenir la grâce d’accomplir mes devoirs d’état avec fidélité et persévérance.

Seigneur Dieu, il t’a plu de nous combler d’innombrables faveurs en nous plaçant sous la protection spéciale de la Bienheureuse Vierge Marie. Accorde-nous, nous tes humbles serviteurs, qui nous réjouissons de l’honorer sur la terre, la joie de la voir face à face dans le ciel.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

LES APPARITIONS DE NOTRE DAME DE GUADALUPE (suite et fin)

Le mardi, aux aurores, Juan Diego reprit son chemin et, lorsqu’il passait près de la colline de Tepeyac, il décida de la contourner pour éviter de retrouver la Dame. Dans sa naïveté, il se disait que s’il s’arrêtait, il n’arriverait pas à temps pour qu’un prêtre puisse réconforter son oncle.

Or la Sainte Vierge lui coupa la route et ils se parlèrent de façon touchante, comme le Nican Mopohua nous l’a transmis en toute sa fraîcheur.

Elle s’adressa à lui : Qu’y a-t-il, mon fils le plus petit ? Où vas-tu ?

Juan Diego, confus et craintif la salua à son tour : « Ma toute douce, ma bien-aimée, ma Souveraine, es-tu contente ? T’es-tu bien reposée ? Es-tu en bonne santé ?, ô ma souveraine, ô ma bien-aimée ? »

Et il lui dit humblement pourquoi il avait mis de côté la mission reçue. La Très Sainte Vierge l’écouta et lui dit :

« Écoute bien, mon enfant le plus petit, que rien ne t’effraie ni ne t’afflige ; que ton cœur ne soit pas troublé ; ne crains pas ni cette maladie ni tout autre mal ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi, qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? N’es-tu pas dans mon giron et dans mes bras ? Aurais-tu besoin de quoi que ce soit d’autre ? »

On connaît désormais la fin de l’histoire : le prodige des roses en fleur au sommet de la colline, qui furent déposées dans la cape-tilma de Juan Diego par la Sainte Vierge et qu’il apporta à Juan de Zumarraga, comme signe des apparitions. On sait comment, lorsqu’il déploya son humble vêtement, on vit ce merveilleux portrait, non peint par une main d’homme et que l’on conserve et vénère toujours.

L’oncle de Juan Diego fut guéri, la Sainte Vierge lui apparut pour lui demander, à lui aussi, d’aller voir l’évêque et lui raconter comment il l’avait vue et comment elle l’avait miraculeusement guéri ; et lui dire comment on devait vénérer ce portrait béni sous le nom de la Toujours Vierge Sainte Marie de Guadalupe.

Juan Diego est décédé en 1548. Il avait soixante-quatorze ans et avait vécu près de trente ans à côté du temple construit pour le culte de Sainte Marie de Guadalupe. Sa canonisation eut lieu le 31 juillet 2002.

En un temps record, la dévotion envers la Vierge de Guadalupe se répandit de façon prodigieuse. Cet enracinement chez le peuple mexicain est un phénomène sans pareil. On peut voir ce portrait partout et les pèlerins se comptent par milliers qui viennent, dans une foi merveilleuse, placer leurs intentions aux pieds de ce portrait miraculeux dans sa Villa de Mexico.

On a même découvert que dans les yeux de Notre Dame sont présentes les images de Diego et de seize autres personnes ! Partout en Amérique et en bien d’autres nations du monde, l’on invoque avec ferveur celle qui a laissé son portrait vivant en gage de son amour, par un privilège singulier qu’elle n’avait jamais accordé ailleurs.

Notre-Dame de Lorette

Notre-Dame de Lorette

Depuis 2019, la mémoire liturgique de la Vierge de Lorette est célébrée chaque année par des milliers de pèlerins. Un décret de la Congrégation du Culte divin l’a établie au 10 décembre.

 

Lorette - Statue de la Madone dans la Sainte Maison
Lorette – Statue de la Madone dans la Sainte Maison

C’est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée.

Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la «Maison sainte», celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.

DÉCRET d’inscription de la célébration de la bienheureuse Vierge Marie de Lorette dans le Calendrier Romain Général

La vénération de la Sainte Maison de Lorette a été, depuis le Moyen Âge, à l’origine de ce sanctuaire particulier, fréquenté, encore aujourd’hui, par de nombreux pèlerins pour nourrir leur foi en la Parole de Dieu faite chair pour nous.

Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Évangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l’appel divin. Par le Saint-Esprit, l’humble servante du Seigneur est devenue la maison de Dieu, l’image la plus pure de la sainte Église.

Le sanctuaire, étroitement lié au Siège apostolique, loué par les Souverains Pontifes et connu dans le monde entier, a su illustrer de manière excellente au fil du temps, autant que Nazareth en Terre Sainte, les vertus évangéliques de la Sainte Famille.

Dans la Sainte Maison, devant l’effigie de la Mère du Rédempteur et de l’Église, les Saints et les Bienheureux ont répondu à leur vocation, les malades ont demandé la consolation dans la souffrance, le peuple de Dieu a commencé à louer et à supplier Sainte Marie avec les Litanies de Lorette, connues dans le monde entier. Particulièrement ceux qui voyagent en avion ont trouvé en elle leur patronne céleste.

En raison de tout cela, le Souverain Pontife François a décrété avec son autorité que la mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette soit inscrite dans le calendrier romain le 10 décembre, jour de la fête à Lorette, et célébrée chaque année.

Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle.

La nouvelle mémoire doit donc apparaître dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures; les textes liturgiques relatifs à cette célébration sont joints à ce décret et leurs traductions, approuvées par les Conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation de ce Dicastère. Nonobstant toute disposition contraire.

De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 7 octobre 2019, mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie du Rosaire.

Robert Cardinal Sarah, Préfet
Arthur Roche, Archevêque, Secrétaire

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe 2

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe – Deuxième Jour

Notre Dame de la Guadelupe et Diego
Notre Dame de la Guadelupe et Diego

Très aimante Mère de Guadalupe, je vous supplie de m’accorder une forte volonté de suivre l’exemple de charité de votre Divin Fils, de toujours chercher le bien de ceux qui sont dans le besoin. Accordez-moi cette grâce, je vous le demande humblement.

Très sainte Mère, je vous supplie de m’obtenir le pardon de tous mes péchés, ainsi que d’abondantes grâces afin que, dorénavant, je serve votre Fils avec plus de fidélité, et finalement j’obtienne la grâce de le louer avec vous pour toujours dans le ciel.

Marie, Mère des vocations, multipliez les vocations sacerdotales et remplissez la terre de maisons religieuses qui seront la lumière et la chaleur du monde, la sécurité dans les nuits orageuses. Suppliez votre Fils de nous envoyer beaucoup de prêtres et de religieuses. Nous vous le demandons, ô notre Mère.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

LES APPARITIONS DE NOTRE DAME DE GUADALUPE (suite)

Tirées du récit le plus ancien des apparitions de la Très Sainte Vierge à l’indien Juan Diego, sur la colline du Tepeyac, le Nican Mopohua, en langue nahuatl, vers la moitié du 16ème siècle.

La Très Sainte Vierge dit alors à Juan Diego quelle était sa volonté :

– «Je veux que tu saches avec certitude, mon très cher fils, le plus petit de mes enfants, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, maître du Ciel et de la terre. Je désire ardemment qu’une église soit construite ici pour moi. J’y offrirai tout mon amour, ma compassion, mon soutien et ma protection à tout mon peuple. Je suis la Mère de Miséricorde, la Mère de tous ceux qui vivent unis dans ce pays et de toute l’humanité, de tous ceux qui m’aiment, de tous ceux qui m’implorent et de tous ceux qui ont confiance en moi. Ici j’entendrai leurs pleurs et leurs douleurs et je soulagerai leurs souffrances, leurs besoins et leurs malheurs ».

Ensuite, Notre Dame lui demanda d’aller trouver l’évêque, Juan de Zumarraga, pour lui communiquer son souhait et elle ajouta : « Je t’assure que je t’en serai très reconnaissante et que je te le revaudrai en te rendant heureux car tu mérites bien que je récompense le travail et les peines que ce que je te demande va te causer. Tu as entendu ma volonté, mon enfant le plus petit, vas, mets-y tout ton cœur ».

Or, on ne crut pas ce brave petit indien lorsqu’il révéla au prélat tout ce que la Vierge lui avait confié. Et très peiné, il revint à la colline de Tepeyac pour faire part à la Vierge de l’échec de son ambassade et lui demander d’envoyer quelqu’un de plus digne que lui, un noble respectable, digne de crédit. Mais il entendit cette réponse :

« Écoute, mon fils, le plus petit, sache que j’ai beaucoup de serviteurs et de messagers auxquels je pourrais confier mon message et qui feraient ma volonté, mais il est tout à fait nécessaire que ce soit toi qui sollicites et intercèdes pour que, grâce à ta médiation, ma volonté soit faite ».

Ainsi réconforté, Juan Diego se proposa à nouveau pour aller voir l’évêque et il y alla le lendemain. Après avoir été interrogé, il ne fut pas cru non plus. Fray Juan lui demanda un signe sans équivoque de la Reine du Ciel qui l’envoyait. Juan Diego se présenta à nouveau devant la Vierge, à Tepeyac, pour lui expliquer tout cela et la Dame lui promis de lui donner le signe incontestable le lendemain.

Mais Juan Diego n’était pas à ce rendez-vous car, lorsqu’il était rentré chez lui, il avait trouvé son oncle Juan Bernardino à l’article de la mort. Il alla chercher un docteur, mais c’était trop tard. La journée s’est ainsi écoulée et, à la nuit tombante, son oncle lui demanda d’aller chercher un prêtre pour se confesser et bien mourir.

(À suivre)

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