Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe 2

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe – Deuxième Jour

Notre Dame de la Guadelupe et Diego
Notre Dame de la Guadelupe et Diego

Très aimante Mère de Guadalupe, je vous supplie de m’accorder une forte volonté de suivre l’exemple de charité de votre Divin Fils, de toujours chercher le bien de ceux qui sont dans le besoin. Accordez-moi cette grâce, je vous le demande humblement.

Très sainte Mère, je vous supplie de m’obtenir le pardon de tous mes péchés, ainsi que d’abondantes grâces afin que, dorénavant, je serve votre Fils avec plus de fidélité, et finalement j’obtienne la grâce de le louer avec vous pour toujours dans le ciel.

Marie, Mère des vocations, multipliez les vocations sacerdotales et remplissez la terre de maisons religieuses qui seront la lumière et la chaleur du monde, la sécurité dans les nuits orageuses. Suppliez votre Fils de nous envoyer beaucoup de prêtres et de religieuses. Nous vous le demandons, ô notre Mère.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

LES APPARITIONS DE NOTRE DAME DE GUADALUPE (suite)

Tirées du récit le plus ancien des apparitions de la Très Sainte Vierge à l’indien Juan Diego, sur la colline du Tepeyac, le Nican Mopohua, en langue nahuatl, vers la moitié du 16ème siècle.

La Très Sainte Vierge dit alors à Juan Diego quelle était sa volonté :

– «Je veux que tu saches avec certitude, mon très cher fils, le plus petit de mes enfants, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, maître du Ciel et de la terre. Je désire ardemment qu’une église soit construite ici pour moi. J’y offrirai tout mon amour, ma compassion, mon soutien et ma protection à tout mon peuple. Je suis la Mère de Miséricorde, la Mère de tous ceux qui vivent unis dans ce pays et de toute l’humanité, de tous ceux qui m’aiment, de tous ceux qui m’implorent et de tous ceux qui ont confiance en moi. Ici j’entendrai leurs pleurs et leurs douleurs et je soulagerai leurs souffrances, leurs besoins et leurs malheurs ».

Ensuite, Notre Dame lui demanda d’aller trouver l’évêque, Juan de Zumarraga, pour lui communiquer son souhait et elle ajouta : « Je t’assure que je t’en serai très reconnaissante et que je te le revaudrai en te rendant heureux car tu mérites bien que je récompense le travail et les peines que ce que je te demande va te causer. Tu as entendu ma volonté, mon enfant le plus petit, vas, mets-y tout ton cœur ».

Or, on ne crut pas ce brave petit indien lorsqu’il révéla au prélat tout ce que la Vierge lui avait confié. Et très peiné, il revint à la colline de Tepeyac pour faire part à la Vierge de l’échec de son ambassade et lui demander d’envoyer quelqu’un de plus digne que lui, un noble respectable, digne de crédit. Mais il entendit cette réponse :

« Écoute, mon fils, le plus petit, sache que j’ai beaucoup de serviteurs et de messagers auxquels je pourrais confier mon message et qui feraient ma volonté, mais il est tout à fait nécessaire que ce soit toi qui sollicites et intercèdes pour que, grâce à ta médiation, ma volonté soit faite ».

Ainsi réconforté, Juan Diego se proposa à nouveau pour aller voir l’évêque et il y alla le lendemain. Après avoir été interrogé, il ne fut pas cru non plus. Fray Juan lui demanda un signe sans équivoque de la Reine du Ciel qui l’envoyait. Juan Diego se présenta à nouveau devant la Vierge, à Tepeyac, pour lui expliquer tout cela et la Dame lui promis de lui donner le signe incontestable le lendemain.

Mais Juan Diego n’était pas à ce rendez-vous car, lorsqu’il était rentré chez lui, il avait trouvé son oncle Juan Bernardino à l’article de la mort. Il alla chercher un docteur, mais c’était trop tard. La journée s’est ainsi écoulée et, à la nuit tombante, son oncle lui demanda d’aller chercher un prêtre pour se confesser et bien mourir.

(À suivre)

Sainte Catherine Labouré à la Cathédrale de Paris

Sainte Catherine Labouré à la Cathédrale de Paris

« Réjouissons-nous avec la famille Vincentienne, car pour la réouverture de Notre Dame de Paris avait été demandé une statue Saint Vincent de Paul pour accompagner le retour de la statue de la Vierge à la Cathédrale.

Et ce dimanche matin (8 décembre), la pierre des saints pour la consécration de l’autel présente 4 saints :
Marie Eugénie Milleret, Madeleine Sophie Barat, Catherine Labouré, Charles de Foucauld et Vladimir Ghika… Catherine Labouré, une de nos sœurs bien-aimées.

Rendons grâce à Dieu pour cette joie qu’il nous offre. »
Père Bernard Massarini, cm

JUAN DIEGO ET LA VIERGE DE GUADALUPE

JUAN DIEGO ET LA VIERGE DE GUADALUPE

Comme la liturgie nous invite à célébrer aujourd’hui Saint Juan Diego, méditons l’homélie du saint Pape Jean-Paul II en la Basilique Notre-Dame de Guadalupe, le mercredi 31 juillet 2002, lors de sa messe de canonisation.

Saint Juan Diego et Notre Dame de Guadalupe
Saint Juan Diego et Notre Dame de Guadalupe

C’est avec une grande joie que je viens  en  pèlerinage dans cette basilique de Guadalupe, cœur marial du Mexique et de l’Amérique, pour proclamer la sainteté de Juan Diego Cuauhtlatoatzin, simple et humble indien qui contempla le visage doux et serein de la Vierge de Tepeyac, si cher aux populations du Mexique.

Comment était Juan Diego? Pourquoi Dieu fixa-t-il son regard sur lui? Le Livre de l’Ecclésiastique nous enseigne que « grande est la puissance du Seigneur, mais il est honoré par les humbles » (3, 20).

De même, les paroles de saint Paul éclairent cette façon divine de réaliser le salut: « ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l’on méprise, voilà ce que Dieu a choisi; ce qui n’est pas, pour réduire à rien ce qui est, afin qu’aucune chair n’aille se glorifier devant Dieu » (1 Co 1, 28.29).

Il est émouvant de lire les récits de Guadalupe écrits avec délicatesse et empreints de tendresse. En eux, la Vierge Marie, la servante « qui exalte le Seigneur » (Lc 1, 46), se manifeste à Juan Diego  comme  la Mère du vrai Dieu. Elle lui donne, comme signe, des roses précieuses et, lorsqu’il les montre à l’Évêque, il découvre représentée sur son manteau l’image bénie de Notre-Dame.

L’événement de Guadalupe signifia le début de l’évangélisation avec une vitalité qui dépassa toutes les attentes. Le message du Christ, à travers sa Mère, reprit les éléments centraux de la culture autochtone, les purifia et leur donna leur signification définitive de salut. C’est pourquoi Guadalupe et Juan Diego revêtent une signification ecclésiale et missionnaire profonde et sont un modèle d’évangélisation parfaitement inculturée.

« Du haut des cieux Yahvé regarde, il voit tous les fils d’Adam » (Ps 32, 13), avons-nous proclamé avec le Psalmiste, confessant une fois de plus notre foi en Dieu, qui ne fait pas de distinction de race ou de culture. Juan Diego, en accueillant le message chrétien sans renoncer à son identité autochtone, découvrit la profonde vérité de la nouvelle humanité, dans laquelle tous sont appelés à être fils de Dieu.

De cette façon, il facilita la rencontre fructueuse de deux mondes et se transforma en protagoniste  de  la nouvelle identité mexicaine, intimement unie à la Vierge de Guadalupe, dont le visage métis exprime sa maternité spirituelle qui embrasse tous les Mexicains.

A travers lui, le témoignage de sa vie doit continuer à donner vigueur à la construction de la nation mexicaine, à promouvoir la fraternité entre tous ses fils et à favoriser toujours plus la réconciliation du Mexique avec ses origines, ses valeurs et ses traditions.

Bien-aimés frères et sœurs de toutes les ethnies du Mexique et d’Amérique, en exaltant aujourd’hui la figure de l’indio Juan Diego, je désire vous exprimer à tous la proximité de l’Église et du Pape, en vous embrassant avec affection et en vous exhortant à surmonter avec espérance les situations difficiles que vous traversez.

En ce moment décisif de l’histoire du Mexique, alors que le seuil du nouveau millénaire a déjà été franchi, je confie à la puissante intercession de saint Juan Diego les joies et les espérances, les craintes et les problèmes du bien-aimé peuple mexicain, que je porte dans mon cœur.

Béni soit Juan Diego, indien bon et chrétien, que le peuple simple a toujours considéré comme un vrai saint! Nous te demandons d’accompagner l’Église en pèlerinage au Mexique, afin qu’elle soit chaque jour et toujours plus, évangélisatrice et missionnaire.

Encourage les Évêques, soutiens les prêtres, suscite de nouvelles et saintes vocations, aide tous ceux qui offrent leur vie pour la cause du Christ et pour la diffusion de son Royaume.

Heureux Juan Diego, homme fidèle et authentique! Nous te confions nos frères et sœurs laïcs, afin que, se sentant appelés à la sainteté, ils diffusent l’esprit évangélique dans tous les domaines de la vie sociale. Bénis les familles, soutiens les époux dans leur mariage, encourage les efforts des parents en vue d’éduquer leurs enfants de façon chrétienne.

Regarde avec bienveillance la douleur de tous ceux qui souffrent dans leur corps et dans l’esprit, de tous ceux qui souffrent de la pauvreté, de la solitude, de la marginalisation ou de l’ignorance. Que tous, gouvernants et gouvernés, agissent toujours selon les exigences de la justice et le respect de la dignité de tout homme, afin que se consolide la véritable paix.

Bien-aimé Juan Diego, « l’aigle qui parle »! Enseigne-nous le chemin qui conduit à la Vierge brune de Tepeyac, afin qu’Elle nous accueille dans l’intimité de son cœur, car Elle est la Mère amoureuse et pleine de compassion qui conduit jusqu’au vrai Dieu. Amen.

Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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