Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs 1

Premier jour de la neuvaine – Une épée te transpercera l’âme

Mater dolorosa
Mater dolorosa

Luc, 2 33-35 : « Son père et sa mère étaient dans l’admiration des choses qu’on disait de lui. Siméon les bénit, et dit à Marie, sa mère: Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées.»

« Première douleur : La prophétie de Siméon. A mesure que Jésus croissait en âge… A mesure qu’approchait le temps marqué pour la Passion de son fils, elle sentait en son cœur de Mère, plus cruellement déchiré par le glaive prédit par Siméon dans le temple. Si donc Jésus, notre Roi, et sa très sainte Mère, n’ont pas refusé, par amour pour nous, d’endurer durant toute leur vie, une peine si amère, avons-nous le droit de nous lamenter, quand nous avons quelque chose à souffrir ? » Saint Alphonse de Liguori

Ô Mère des douleurs, je compatis à la souffrance qui accabla votre cœur très aimant lors de la prophétie du saint vieillard Siméon en laquelle vous fut révélée toute l’ampleur de vos peines à venir : par votre cœur si éprouvé, obtenez-moi, Vierge très aimable, la grâce d’adhérer toujours plus parfaitement à la sainte volonté de Dieu.

Reine des Martyrs, Marie, Mère des Douleurs ! Au nom de la douleur si vive que vous avez éprouvée lorsque le saint vieillard Siméon vous prédit la Passion et la mort de votre divin Fils Jésus, Douleur à laquelle votre cœur fut constamment en proie jusqu’au trépas de ce même Fils divin ; je vous prie de m’obtenir à moi aussi le souvenir continuel de la Mort et de la Passion de Jésus, avec une vraie et incessante douleur de mes péchés, qui en furent la cause, tant qu’il me restera un souffle de vie. Amen.

O Mère du Perpétuel Secours, que j’aime à venir prier au pied de votre image miraculeuse ! Elle éveille en moi les sentiments de la confiance la plus vive et la plus filiale. Vous tenez entre vos bras Jésus, mon Sauveur et mon Dieu. Il est le Tout-Puissant, le Maître absolu de la vie et de la mort, le Dispensateur souverain de tout bien et de toute grâce. Et vous êtes sa Mère ! vous avez donc tout droit pour le prier et tout droit pour en être exaucée. Il a d’ailleurs souvent prouvé, à nous autres pécheurs, qu’il ne savait et ne voulait rien vous refuser. Je m’adresse donc à votre toute-puissante intercession, ô Mère de Jésus, et vous supplie de m’accorder pendant cette neuvaine la grâce … [désigner ici l’intention de la neuvaine]. Je viens vous prier avec une confiance totale, persuadé que vous ne cessez jamais vous-même de prier pour vos enfants, et donc aussi pour moi.

Notre Père, Je vous salue Marie, Souvenez-vous.

Prières quotidiennes (page 2)

Ô notre Mère

Ô notre Mère, tu nous reçois

Notre Dame du Rosaire – église du très saint nom de Jésus – Montréal – Québec Canada

Quand l’Esprit-Dieu vient sur toi,
au cœur du mystère,
dans la croissance sainte de ta joie !
Ô notre Mère !

Quand il paraît, le seul Roi,
ô notre Mère, tu nous reçois !
Tu prends nos misères
avec le Fils de l’homme dans tes bras !
Ô notre Mère !

Quand il descend de la croix,
ô notre Mère, tu nous reçois !
Tu tends vers le Père
tous les enfants des larmes de ta foi !
Ô notre Mère !

Le jour où l’homme s’en va,
ô notre Mère, tu le reçois !
Il voit la lumière,
Jésus, Seigneur de gloire, né de toi !
Ô notre Mère !

Notre-Dame du Rosaire – hymne du matin

© AELF

Neuvaine de Notre-Dame des Sept Douleurs

Neuvaine pour préparer la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, du 7 au 15 septembre

Durant cette neuvaine, comme associés de la Médaille Miraculeuse, nous célébrons aussi la fête de la Nativité de Marie le 8 septembre, la fête du Saint Nom de Marie le 12 septembre et la fête de la Croix Glorieuse le 14 septembre.

Introduction

Notre-Dame des sept Douleurs
Notre-Dame des sept Douleurs

Notre-Dame des sept Douleurs, est l’un des nombreux titres par lesquels l’Église catholique vénère la Vierge Marie, mère de Jésus. Le titre souligne l’association de la mère à la souffrance de son Fils. Les « sept douleurs » font référence aux événements, relatés dans les évangiles, qui firent souffrir la mère de Jésus dans la mesure où elle accompagnait son fils dans sa mission de Rédempteur.

Le culte de la Mater Dolorosa apparaît officiellement en 1221, au Monastère de Schönau, en Allemagne. En 1239, dans le diocèse de Florence en Italie. L’Ordre des Servites de Marie, dont la spiritualité est très attachée à la Sainte Vierge, fixe la fête de Notre-Dame des douleurs au 15 septembre.

On trouve les premières traces de la dévotion aux douleurs de la Vierge, à la fin du XI° siècle, particulièrement dans les écrits de saint Pierre Damien (†1072), de saint Bernard († 1153) et de moines bénédictins et cisterciens qui méditent le passage de l’Évangile qui montre Marie et Jean au pied de la Croix.

Il faut attendre le XIVème siècle pour que l’on parle communément des sept douleurs de la Vierge : la prophétie du vieillard Siméon, le massacre des Innocents et la fuite en Égypte, la perte de Jésus au Temple de Jérusalem, l’arrestation et les jugements du Christ, la mise en croix et la mort du Christ, la déposition de la croix et la mise au tombeau.

Ces sept douleurs furent pour la première fois exprimées d’une façon formelle, par Jean de Coudenberghe. C’est en 1492, il se forma une confrérie de Notre-Dame des Sept Douleurs.

La dévotion ne fit que croître. Saint Ignace de Loyola avait un culte particulier à l’image connue sous le nom de Notre-Dame du Cœur ; de 1603 à 1881, les Jésuites ne publièrent pas moins de quatre-vingt-douze ouvrages sur cette dévotion aux douleurs de Marie.

Cette neuvaine pendant laquelle nous méditerons les douleurs de Marie, nous comprendrons la joie née de la souffrance, les grâces obtenues par la douleur. Que ces jours de prière au côté de la Mère des Douleurs soient source de bénédictions.

 

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