St Grégoire Palamas

Saint Grégoire Palamas, archevêque de Thessalonique (+ 1360)

Saint Grégoire Palamas, archevêque de Thessalonique
Saint Grégoire Palamas, archevêque de Thessalonique

Étudiant, Grégoire fut touché par la quête spirituelle très ardente que connut cette fin de l’empire byzantin. A vingt ans, il se rend au Mont-Athos et se fait moine dans un petit ermitage, en retrait des grands monastères.

C’est là qu’il découvre la contemplation fondée sur la paix du cœur et la répétition du nom de Jésus Sauveur. Ce courant mystique est attaqué par un philosophe calabrais qui veut le faire déclarer hérétique.

Saint Grégoire lui tient tête et il prend la défense des moines qu’on appelle « hésychastes » en fondant cette expérience spirituelle sur une théologie fondamentale distinguant en Dieu l’inaccessible (l’essence) et le participable (les énergies).

Une grande controverse s’ensuivit, mais après plusieurs années de luttes, la doctrine de Palamas fut officiellement adoptée par l’Église byzantine. Saint Grégoire devient même évêque de Thessalonique.

Même si la théologie est encore discutée entre l’Orient et l’Occident, la spiritualité hésychaste est adoptée actuellement par de nombreux fidèles de l’Église d’Occident.

Par ailleurs, saint Grégoire Palamas, suivant en cela la théologie orientale, a beaucoup insisté sur la «katarsis» qui s’effectue en Marie au moment de l’Annonciation ; qu’il suffise de rappeler ici l’émouvant commentaire qu’il en fait dans l’une de ses homélies :

« Tu es déjà sainte et pleine de grâce, ô Vierge, dit l’ange à Marie. Mais l’Esprit-Saint viendra de nouveau en toi, te préparant, par une augmentation de grâce, au mystère divin. » (Homélie sur l’Annonciation : PG 151, 178.)

À travers les saints et, par excellence, Marie, nous connaissons la Parole même de Dieu, le Christ Jésus, puisque – comme l’affirme saint Grégoire Palamas – «Dieu et ses saints partagent la même gloire et la même splendeur.»

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 14 novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 14 novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire. –  L. Grandmont Liège 1841

Autres motifs qui doivent nous engager à secourir les âmes du purgatoire.

L’intérêt du Roi des rois est que nous ne puissions glorifier avec plus d’assurance de lui plaire et de contenter son désir, qu’en peuplant le ciel de nouveaux hôtes; l’intérêt du prochain est de le sortir de la captivité la plus pénible, pour le faire aussitôt jouir du bonheur céleste.

Notre intérêt personnel, c’est-à-dire celui de notre sûreté au milieu des innombrables ennemis du salut ; celui de notre prospérité même sur la terre, celui d’une prompte délivrance du lieu d’exil, destiné à purifier les âmes, et de l’accélération de notre entrée dans le royaume des cieux.

Enfin la charité, la justice, la reconnaissance : tels sont les motifs, aussi touchants que sublimes, qui ont été l’objet de nos méditations les jours précédents. Ils ont dû nous prouver combien cette dévotion est propre à glorifier Dieu et, en outre, combien elle est utile au prochain et à nous-mêmes.

Nous allons aujourd’hui méditer deux nouveaux caractères qui la distinguent, et qui nous feront comprendre qu’elle est fondée sur les lumières de la raison, et qu’elle est consolante.

Nous verrons par-là que ceux qui attaquent, dans leur rage contre l’Église catholique, la prière pour les morts, n’ont pas seulement foulé aux pieds la foi et l’enseignement de l’Église universelle, et la tradition de tous les siècles, mais qu’ils ont même méprisé les lumières que la raison seule fournit pour établir cette vérité.

*

En effet, le simple bon sens suffit pour montrer combien la prière pour les morts est raisonnable. Qu’on demande à un chrétien ce que devient l’âme au moment de la mort? Lui, qui reconnaît un Dieu juste, qui adore un Dieu miséricordieux et néanmoins un Dieu ennemi de toute iniquité.  il ne fermera pas à jamais l’entrée du ciel à l’âme, à la vérité encore souillée, mais qui brilla par la pureté de la foi, la vivacité de l’espérance et l’ardeur de la charité.

Non, il n’enveloppera pas dans un même sort la surprise et la malice, la faiblesse et le crime, l’homme de bien souillé de quelques taches légères et l’homme noyé dans son iniquité. L’un sera purifié, et l’autre sera réprouvé. Point de chrétien, tant soit peu sensé, qui ne raisonne ainsi.

La connaissance d’un Dieu juste et saint a réuni les religions les plus opposées, dans la croyance d’un purgatoire, c’est-à-dire d’un lieu où l’âme se purifie entièrement avant de jouir de la récompense éternelle. Mais les prières des fidèles ont-elles entrée dans ce rigoureux séjour? car c’est là une condition essentiellement requise pour que ces prières soient raisonnables.

Laissons encore de côté les preuves de la tradition et des Pères en faveur de cette vérité, et raisonnons. Nos prières portées dans un lieu où règne la justice d’un Dieu offensé, mais en même temps ami des âmes et disposé à la miséricorde et à la clémence ; nos prières, dis-je, seront-elles rejetées si elles sont faites avec ferveur pour le soulagement et la délivrance de ces âmes captives ?

Ce Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres, de nous aider les uns les autres, de prier les uns pour les autres ; ce Dieu qui veut que tous les chrétiens soient liés ensemble par j la prière et par les saintes œuvres, comme les membres d’un seul et même corps, ce Dieu qui, au témoignage de l’Écriture, exauce si efficacement les prières des vivants pour d’autres vivants, méprisera-t-il des vœux purs et ardents en faveur de nos frères morts?

Non, le Dieu de la charité ne rejettera pas l’œuvre de la plus grande, de la plus excellente charité, car c’est encore là un des caractères de la prière pour les morts; les méditations faites jusqu’à ce jour le prouvent suffisamment, et nous dispensent de nous étendre sur ce point. Développons plutôt un instant le second caractère de la dévotion envers les âmes du purgatoire, qui nous la montrera pleine de consolation.

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En effet, quelles sont les réflexions que peut et que doit m’inspirer la prière pour les morts? Elle m’apprend que je dois mourir aussi un jour, et elle m’apprend en même temps que je suis immortel. Elle m’avertit que mes frères ne sont plus et qu’ils sont encore; qu’ils ne vivent plus en ce monde, mais qu’ils vivent au delà du monde.

Comme eux, j’ai une âme immortelle, comme eux, j’ai des droits à la jouissance du ciel; quelques jours d’une vie terrestre ne sont que le commencement de mon être. Bientôt les illusions d’un monde fugitif disparaîtront sans retour ; des biens solides et permanents doivent en prendre la place.

Cette grande vérité s’altère et s’oublie dans le tumulte des passions, dans le tourbillon des affaires ; la prière pour les morts me la rappelle : elle me montre tout à la fois ce que je suis, ce que je serai un jour, ce que je serai toujours. Actuellement je prie pour mes frères, un jour ils prieront pour moi. Plus saints que moi, plus puissants que moi, ils prieront avec plus de succès, avec plus d’efficacité que moi ; et la faveur dont ils jouiront auprès de Dieu, ils l’emploieront pour moi.

Quelle idée consolante! Quel motif de prier pour les morts ! Ce sont des amis, selon l’expression du Sauveur du monde, qui m’ouvriront les tabernacles éternels. Et sur la terre, ce que je vois faire à l’Église dé Dieu pour ses enfants morts dans sa communion, elle le fera un jour pour moi : je jouirai aussi de ses bienfaits, surtout si je m’occupe avec elle de ses membres souffrants.

Mes parents et mes amis m’oublieront aussitôt que j’aurai disparu de dessus la terre ; ne m’oubliassent-ils pas, bientôt ils disparaîtront eux-mêmes. L’Église du Dieu vivant vivra toujours et ne m’oubliera jamais. La mémoire de l’impie périra, mais la mienne subsistera : l’Église ne perdra jamais de vue une âme qu’elle a adoptée et qui lui a été fidèle. Mon père et ma mère m’ont abandonné; mais le Seigneur, l’épouse du Seigneur, la sainte Église, m’a recueilli (Ps. 26).

Telles sont les réflexions que nous devons faire en priant pour les morts ; et nous devons les considérer comme un motif bien puissant de pratiquer cette dévotion déclarée par l’Esprit de Dieu sainte et salutaire.

INSTRUCTION.

Jusqu’à présent peut-être nous n’avions regardé la prière pour les morts que comme quelque chose de triste, uniquement propre à nous donner des idées lugubres ; et c’était peut-être ce qui nous la faisait négliger. Les réflexions précédentes nous la feront sans doute considérer sous un autre aspect, et nous inspireront la résolution de ne plus négliger cette œuvre de la plus éminente charité, et pour notre prochain et pour nous- mêmes.

PRIÈRE.

O Dieu de bonté ! je me joins à la sainte Église, à cette tendre mère, et je vous implore de concert avec elle pour tous ces enfants chéris que le lieu d’expiation achève de purifier, et auxquels personne ne s’intéresse directement. Rendez, Seigneur, plus efficaces s les prières que nous vous adressons pour ces âmes privées de tout secours ; faites-les participer abondamment aux mérites infinis du sang précieux de notre divin Sauveur J.-C. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Voici les indulgences attachées aux chapelets bénits par un prêtre qui en a le pouvoir.

1° Indulgence à chaque fois pour ceux qui, possédant ce chapelet, sont dans l’usage de le réciter au moins une fois par semaine, ou de dire l’office divin, ou le petit office de la sainte Vierge, ou l’office des morts, ou les vêpres, ou au moins les laudes de ce dernier office, ou d’entendre la messe, ou de dire les sept psaumes de la pénitence avec les versets et les oraisons, ou les psaumes graduels.

2° S’ils visitent au moins une fois par semaine les prisonniers ou les malades dans les hôpitaux, ou assistent les pauvres, ou enseignent la doctrine chrétienne, soit à l’église, soit à leur maison, à leurs enfants, à leurs parents, ou à leurs proches, ils obtiendront l’indulgence.

3° L’indulgence les jours de la plupart des fêles de Notre-Seigneur, de la sainte Vierge, et des Apôtres, sous la condition générale de se confesser, de communier et de prier pour les fins accoutumées.

Audience générale: Marie est avant tout «disciple de l’Esprit Saint»

Audience générale: Marie est avant tout «disciple de l’Esprit Saint»

Poursuivant son cycle de catéchèses sur l’Esprit Saint, place Saint-Pierre, le Pape François a médité ce mercredi 13 novembre sur le «lien unique et éternellement indestructible» existant entre Marie et le Saint-Esprit. Il s’agit de «la personne même du Christ, “conçu par l’Esprit Saint et né de la Vierge Marie” (Credo)», a-t-il fait comprendre, invitant chacun «à dire notre “oui” à Dieu» comme Marie, même face aux épreuves.

 

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 13 novembre 2024

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Cycle de catéchèse. L’Esprit et l’Épouse. L’Esprit Saint conduit le peuple de Dieu vers Jésus, notre espérance. 13. Une lettre écrite avec l’Esprit du Dieu vivant : Marie et l’Esprit Saint

Résumé

Chers frères et sœurs,

Parmi les différents moyens par lesquels le Saint-Esprit poursuit son œuvre dans l’Église, l’on peut citer la dévotion mariale. Dans la Bible, Saint Paul compare la communauté chrétienne à une lettre du Christ écrite par l’Esprit-Saint sur les tables de nos cœurs.

Marie, lorsqu’elle prononça son fiat, s’est comme offerte à Dieu comme une page blanche, sa complète disponibilité est le sommet d’un comportement religieux devant Dieu. Entre Marie et l’Esprit-Saint il y a un lien unique, éternel et indestructible : la personne du Christ. Il est « conçu de l’Esprit Saint et né de la Vierge Marie » comme nous le disons dans le credo.

La Mère de Dieu est l’instrument de l’Esprit-Saint dans son œuvre de sanctification pour nous conduire à Jésus. Par ses deux paroles, « Me voici » et « fiat » Marie nous montre l’exemple et intercède pour que nous les disions-nous aussi à Dieu, dans l’obéissance ou face l’épreuve. Apprenons d’elle à être docile aux inspirations de l’Esprit-Saint pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, comme elle le fit elle-même après l’Annonciation.

Catéchèse

Chers frères et sœurs, bonjour !

Parmi les différents moyens par lesquels l’Esprit Saint accomplit son œuvre de sanctification dans l’Église – Parole de Dieu, sacrements, prière – il y en a un en particulier, c’est la piété mariale. Dans la tradition catholique, il y a cette devise, ce dicton : « Ad Iesum per Mariam », c’est-à-dire « à Jésus par Marie ». La Vierge nous montre Jésus.

Elle nous ouvre les portes, toujours ! La Madone est la mère qui nous conduit par la main vers Jésus. La Madone ne se montre jamais elle-même, la Madone montre Jésus. Et c’est la piété mariale : vers Jésus par les mains de la Madone.

Saint Paul définit la communauté chrétienne comme « une lettre du Christ composée par nous, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de cœurs humains » (2 Co 3, 3). . Marie, comme première disciple et figure de l’Église, est aussi une lettre écrite avec l’Esprit du Dieu vivant.

C’est précisément pour cette raison qu’elle peut être « connue et lue de tous les hommes » (2 Co 3, 2), même de ceux qui ne savent pas lire les livres de théologie, de ces « petits » à qui Jésus dit que le les mystères du Royaume sont révélés, cachés aux sages (voir Mt 11, 25).

En disant son « oui » – quand Marie accepte et dit à l’ange : « oui, la volonté du Seigneur soit faite » et accepte d’être la mère de Jésus –, c’est comme si Marie disait à Dieu : « Me voici, Je suis une tablette pour écrire : que l’écrivain écrive ce qu’il veut, fais de moi ce que veut le Seigneur de tous » [2].

A cette époque, il était d’usage d’écrire sur des tablettes cirées ; aujourd’hui, nous dirions que Marie s’offre comme une page blanche sur laquelle le Seigneur peut écrire ce qu’il veut. Le « oui » de Marie à l’ange – écrivait un exégète célèbre – représente « le sommet de toute conduite religieuse devant Dieu, puisqu’elle exprime de la manière la plus élevée la disponibilité passive combinée à la disponibilité active, le vide le plus profond qui accompagne la plus grande plénitude ». « [3].

Voici donc comment la Mère de Dieu est un instrument du Saint-Esprit dans son œuvre de sanctification. Au milieu du flot incessant de paroles prononcées et écrites sur Dieu, l’Église et la sainteté (que très peu, voire aucun, sont capables de lire et de comprendre dans leur intégralité), vous proposez seulement deux mots que tout le monde, même le plus simple, peut prononcer à chaque occasion : « Me voici » et « fiat ».

Marie est celle qui a dit « oui » au Seigneur et avec son exemple et son intercession nous pousse à lui dire aussi notre « oui », chaque fois que nous nous trouvons face à une obéissance à mettre en œuvre ou à une épreuve à surmonter.

À chaque époque de son histoire, mais particulièrement en ce moment, l’Église se trouve dans la situation dans laquelle se trouvait la communauté chrétienne au lendemain de l’Ascension de Jésus au ciel. Il doit prêcher l’Évangile à tous, mais il attend que la « puissance d’en haut » puisse le faire. Et n’oublions pas qu’à ce moment-là, comme nous le lisons dans les Actes des Apôtres, les disciples étaient rassemblés autour de « Marie, la mère de Jésus » (Actes 1, 14).

Il est vrai qu’il y avait aussi d’autres femmes avec elle au cénacle, mais sa présence est différente et unique parmi toutes. Entre elle et l’Esprit Saint, il existe un lien unique et éternellement indestructible qui est la personne même du Christ, « conçu par la puissance de l’Esprit Saint et né de la Vierge Marie », comme nous le récitons dans le Credo.

L’évangéliste Luc souligne délibérément la correspondance entre la venue du Saint-Esprit sur Marie à l’Annonciation et sa venue sur les disciples à la Pentecôte, en utilisant des expressions identiques dans les deux cas.

Saint François d’Assise, dans une de ses prières, salue la Vierge comme « fille et servante du très haut Roi le Père céleste, mère du très saint Seigneur Jésus-Christ, épouse du Saint-Esprit » [4]. Fille du Père, Mère du Fils, Épouse du Saint-Esprit ! La relation unique de Marie avec la Trinité ne pourrait être illustrée par des mots plus simples.

Comme toutes les images, celle de « l’épouse du Saint-Esprit » ne doit pas être absolue, mais prise pour la quantité de vérité qu’elle contient, et c’est une très belle vérité. Elle est l’épouse, mais elle est, avant cela, la disciple du Saint-Esprit. Épouse et disciple.

Nous apprenons d’elle à être dociles aux inspirations de l’Esprit, surtout lorsqu’il nous suggère de « nous lever vite » et d’aller aider quelqu’un qui a besoin de nous, comme elle l’a fait immédiatement après que l’ange l’ait quittée (voir Luc 1, 39). . Merci!

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[1] Cfr Origène, Commento al Vangelo di Luca, framm. 18 (GCS 49, p. 227).

[2] H. Schürmann, Das Lukasevangelium, Friburgo in Br. 1968: trad. ital. Brescia 1983, 154.

[3] Fonti Francescane, Assisi 1986, n. 281.

Salutations

Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particuliers les jeunes du Lycée Blomet de Paris et ceux de l’Institution Stanislas de Nice. Mettons nos pas dans ceux de la Vierge Marie, pour rester attentifs dans nos vies au souffle de l’Esprit et aux besoins de nos frères. Que Dieu vous bénisse.

Je souhaite la bienvenue à tous les pèlerins anglophones présents à l’audience d’aujourd’hui, en particulier les groupes de Corée, des Philippines, du Japon, d’Indonésie, d’Angleterre, des Pays-Bas et des États-Unis. Je salue en particulier les prêtres, les consacrés et les séminaristes de Tanzanie venus à Rome pour leurs études. Sur vous tous et sur vos familles, j’invoque la joie et la paix de notre Seigneur Jésus-Christ. Que Dieu vous bénisse!

J’adresse un salut cordial à tous les pèlerins, en particulier au groupe Caritas de l’archidiocèse d’Alba Iulia en Roumanie. Confions-nous à la Vierge Marie, Fille du Père, Mère du Fils, Épouse du Saint-Esprit pour nous aider à rester toujours dans l’amour du Dieu trinitaire qui nous fait frères et nous pousse à vivre comme tels.

Je salue cordialement les pèlerins de langue espagnole. Tournons-nous vers Marie, temple et sanctuaire du Saint-Esprit, qui nous apprend à être dociles aux inspirations de Dieu, surtout lorsque, par l’Esprit d’amour, nous nous exhortons à faire le bien pour les hommes et les femmes qui en ont le plus besoin. Que le Seigneur vous bénisse et la Vierge vous gardera. Merci beaucoup.

Je salue cordialement les fidèles de langue portugaise, en particulier ceux venus de Goiânia et de Campinas, au Brésil. Que la Vierge Marie nous enseigne la disponibilité passive pour nous soumettre à la volonté de Dieu et la disponibilité active pour aider les plus nécessiteux, en particulier les plus pauvres. Que Dieu vous bénisse!

Je salue les fidèles arabophones. Renouvelons ensemble notre « oui » au Seigneur et à sa volonté, en ayant confiance en Lui, comme Marie. Il nous donnera ainsi une vie nouvelle et meilleure. Que le Seigneur vous bénisse tous et vous protège toujours de tout mal !

Je salue cordialement les pèlerins polonais. Dans vos préoccupations personnelles, familiales et sociales, invoquez l’aide de la Mère de Dieu, Reine de Pologne, qui a gardé votre nation dans de nombreux moments difficiles. Vous venez de commémorer l’anniversaire de la reconquête de l’indépendance, pour laquelle le peuple polonais s’est battu jusqu’au chapelet à la main. Vénérez le cœur maternel de Marie avec gratitude. Je vous bénis tous.

* * *

J’adresse une cordiale bienvenue aux pèlerins de langue italienne. Je salue en particulier la Police d’État des Provinces de Campobasso et Isernia, l’Association 50&più de Lombardie, l’Institut Preziosissimo Sangue de Milan, la bande Giuseppe Verdi de Vallecorsa. Ça a bien joué, alors on vous écoutera à nouveau…

Mes pensées vont enfin aux jeunes, aux malades, aux personnes âgées et aux jeunes mariés. J’encourage chacun à trouver chaque jour force et courage en Dieu pour vivre pleinement sa vocation humaine et chrétienne.

Et n’oublions pas les pays en guerre. Frères et sœurs, l’Ukraine tourmentée souffre ! N’oublions pas l’Ukraine ; n’oublions pas la Palestine, Israël, le Myanmar et de nombreux pays en guerre. N’oublions pas ce groupe de Palestiniens innocents mitraillés… Prions pour la paix. Nous avons tellement, tellement besoin de paix !

Ma bénédiction à tous !


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Texte traduit et publié par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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