Sainte Louise de Marillac

Sainte Louise de Marillac
Co-fondatrice de la Compagnie des Filles de la Charité

Sainte Louise de Marillac
Sainte Louise de Marillac

Nous célébrons cette année la fête de Sainte Louise de Marillac le 10 mai, lendemain du jour de sa béatification, avec un déport d’un jour à cause de la fête de l’Ascension célébrée le 9.

Née le 12 août 1591, Louise de Marillac n’a jamais connu sa mère. Très jeune, elle est placée chez les Dominicaines de Poissy. Louise aurait aimé devenir Religieuse Capucine, mais son tuteur, le Garde des Sceaux, Michel de Marillac, s’y opposa alléguant son peu de santé. En 1613, elle épouse Antoine Le Gras et la naissance de leur fils Michel est une joie.

La longue maladie de son mari va provoquer chez elle trouble, angoisse et nuit de la foi. Le dimanche 4 juin 1623, jour de la Pentecôte, comme Paul sur le chemin de Damas, la Lumière de Dieu l’envahit. «En un instant, mon esprit fut éclairci» écrira-t-elle. Elle comprend alors qu’elle sera un jour consacrée à Dieu, avec d’autres mais sans vivre dans un monastère.

Veuve le 21 décembre 1625, Louise de Marillac, sur l’invitation de Vincent de Paul, visite les pauvres. Décentrant son regard d’elle-même pour le centrer sur ceux qui souffrent, elle retrouve son équilibre. Vincent de Paul l’engage dans l’œuvre des Confréries de la Charité et fait d’elle sa collaboratrice.

Le 29 novembre 1633, elle fonde avec Vincent de Paul la Compagnie des Filles de la Charité. Elle assure la formation des Sœurs, l’organisation du travail. Le 25 mars 1642, elle se consacre totalement à Dieu par les vœux de pauvreté, de chasteté, d’obéissance et celui du service des pauvres.

La vie de Louise de Marillac comme celle de Vincent de Paul est orientée vers tous ceux qui souffrent: les malades, les réfugiés, les enfants abandonnés, les galériens, les personnes âgées et celles atteintes de troubles psychiques, etc. Toute l’action de Louise de Marillac trouve sa source et son dynamisme dans sa relation à Dieu et son amour de Jésus vivant au milieu des hommes.

Michel Le Gras, son fils, épouse en janvier 1650 Gabrielle Le Clerc. Leur fille, Louise Renée, fera la joie de sa grand-mère.

Louise de Marillac meurt à Paris où elle a toujours vécu, le 15 mars 1660. Son testament spirituel insiste sur la fidélité au service des pauvres, et l’union communautaire. Elle est béatifiée le 9 mai 1920 par le pape Benoît XV et canonisée le 11 mars 1934 par le pape Pie XI. Le 10 février 1960, Jean XXIII la déclare patronne de tous les travailleurs sociaux chrétiens.

Extrait d’En Prière avec la Famille Vincentienne, page 62

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Voir LETTRE(s) n° 535455565758 : Louise de Marillac et Marie

DEUXIÈME APPARITION – 27 novembre 1830 – Première phase

10 MAI

DEUXIÈME APPARITION

(27 novembre 1830)

(Première phase)

Vierge puissante rue du Bac
Vierge puissante rue du Bac

Sœur Catherine fit part de tout ce qui s’était passé dans la nuit du 18 juillet à son confesseur, M. Aladel, prêtre de la Mission, qui accueillit avec une sage réserve les confidences de la jeune novice.

Juillet 1830 s’acheva dans le bruit du canon, les cris haineux de la populace déchaînée dans les rues de la capitale. Les malheurs prédits par la Sainte Vierge ne tardaient pas à se réaliser en partie : « La croix sera méprisée, les rues seront pleines de sang… »

L’automne arriva. Le 27 novembre, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, Sœur Labouré fut favorisée d’une autre apparition de la Sainte Vierge. La Reine du Ciel se montra, ayant un globe sous les pieds et tenant dans ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, un autre globe plus petit, qu’elle semblait offrir à Notre-Seigneur dans un geste suppliant.

Tout à coup, ses doigts se remplirent d’anneaux et de pierreries très belles; les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés et enveloppaient la Sainte Vierge d’une telle clarté qu’on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe.

Comme Sœur Labouré était occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur elle, et une voix lui dit au fond du cœur : « Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier. » La beauté et l’éclat des rayons étaient inexprimables. Et la Sainte Vierge ajouta : « Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent. »

La Mère de Dieu faisait entendre ainsi, combien elle est généreuse envers les personnes qui la prient, que de grâces elle obtient aux personnes qui les lui demandent, quelle joie elle éprouve en les accordant.

PRIÈRE

Ô Vierge puissante, vous avez voulu vous montrer offrant au Seigneur ce globe qui représente non seulement le monde entier, particulièrement la France, mais aussi chaque personne en particulier. Qu’il est consolant de penser que vous intercéder continuellement pour nous et que tout ce qui passe par vous arrive à Dieu

Que nous sachions remettre entre vos mains notre travail, nos mérites, nos joies et nos peines, que tout soit purifié et enrichi par vous afin d’être offert à notre Père des cieux pour notre salut et le salut des âmes. Ainsi soit-il !

O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

P. +BAETEMAN

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Neuvaine de Pentecôte – premier jour : don de Crainte de Dieu

Neuvaine de Pentecôte – premier jour :
Pour demander le don de Crainte de Dieu

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Jésus, je t’adore dans l’Eucharistie, caché à nos regards; Tout en étant véritablement tout près de nous, tu sembles ne pas nous voir, ne pas nous entendre, tu es invisible à nos regards, c’est donc que tu veux que la mission du Saint-Esprit s’accomplisse en nous.

O Esprit Saint, j’apporte bien souvent des résistances à ton action divine. L’apôtre nous dit : “Ne contristez-pas le Saint-Esprit.” Que j’ai besoin d’entendre cet avertissement! Que de fois je L’ai contristé! Par ton DON DE CRAINTE, donne-moi une vive douleur de mes fautes, une contrition sincère.

*

Veni, Sancte Spiritus

Viens, Esprit Saint,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.
Viens, Père des pauvres,
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.
Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes,
adoucissante fraîcheur.
Dans le labeur, le repos;
dans la fièvre, la fraîcheur;
dans les pleurs, le réconfort.
Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu’à l’intime
le cœur de tous tes fidèles.
Sans ta puissance divine,
il n’est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.
Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.
Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est faussé.
À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.
Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle. Amen.

LE DON DE CRAINTE DE DIEU,

je vous en supplie, Esprit Saint, donnez-le moi, c’est là le commencement, le bas de l’édifice de ma sanctification. Seigneur comme vous le demandait David “transpercez ma chair de votre crainte”, que cette crainte me fasse frémir jusqu’à la moelle des os à la pensée du péché, de l’ingratitude envers vous, à la pensée de contrister le Saint-Esprit.

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don de votre Crainte, afin qu’elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon.

Saint Alphonse de Liguori

Prière pour le don de Crainte

Ô Esprit-Saint, esprit d’amour et de vérité, source adorable de toute perfection, je t’adore et te remercie de tous les bienfaits dont tu m’as comblé. Que de fois, par le passé, je t’ai contristé et chassé de mon cœur ! j’ai mérité bien souvent d’être abandonné de toi et précipité dans l’abîme éternel. Et pourquoi donc ce malheur m’est-il arrivé ? Parce que ta sainte crainte n’était pas dans mon âme.

Aujourd’hui, je le regrette sincèrement, je déteste tous mes péchés, j’en ressens la plus vive douleur. Je ne cesserai de les pleurer jusqu’à mon dernier soupir. Daigne, ô Esprit-Saint, oublier toutes mes ingratitudes. Accorde-moi, je t’en supplie, cette crainte salutaire qui m’a tant manqué par le passé.

Qu’elle m’entretienne tout le reste de ma vie dans l’esprit de componction, qu’elle m’inspire une telle haine du péché, que, plus jamais, je ne le laisse rentrer dans mon cœur. Donne-moi la crainte filiale qui me pénètre d’un profond respect pour Dieu et pour les choses de Dieu, qui me fasse éviter les plus petites fautes de peur de lui déplaire, qui me préserve de la tiédeur à son service et de la routine dans mes exercices de piété.

Grâce à ce don inestimable de ta crainte, je serai dans l’abondance de tous les biens ; je mènerai une vie sainte, heureuse, pleine de vertus et de mérites ; je marcherai à grands pas dans le chemin de la perfection. J’obtiendrai, enfin, la grâce de mourir en prédestiné, et d’aller au ciel jouir des douceurs ineffables que tu réserves à ceux qui te craignent.

Ô Esprit-Saint, je t’en conjure, au nom et par les mérites de Jésus-Christ, par l’intercession de ton Épouse sans tache, la très Sainte Vierge Marie, accorde-moi le don précieux de Crainte. Ainsi soit-il.

Un Pater, un Ave, et 3 Gloria Patri.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

 

 

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