NOTRE-DAME DE LUJÁN

NOTRE-DAME DE LUJÁN

Notre-Dame de Luján
Notre-Dame de Luján

«Le 8 mai, la fête de Notre-Dame de Luján est célébrée en Argentine. Mère de Dieu et notre Mère, qu’elle intercède pour nous et nous obtienne de son Fils les grâces nécessaires en cette période difficile que traverse le monde. Que Dieu vous bénisse.» «Je serai avec vous spirituellement, comme un pèlerin spirituel et « virtuel ». Je la regarderai une fois de plus et, une fois de plus, je me laisserai regarder par elle.» (Pape François)

La basilique Notre-Dame de Luján en Argentine, située à 68 kilomètres à l’ouest de Buenos Aires, est un lieu de pèlerinage sud-américain important, visité annuellement par environ neuf millions de pèlerins. Sous le vocable de Notre Dame de Luján, la Vierge Marie y est la sainte patronne de l’Argentine. Plusieurs milliers de personnes font le trajet à pied de Buenos Aires à Luján pour honorer cette sainte patronne au sanctuaire consacré au Coeur Immaculé de Marie le 30 novembre 1969.

En 1630, un portugais résidant dans l’État du Rio de la Plata, propriétaire d’un immense territoire dans le pays, à 1200 km de Buenos-Aires, voulut édifier une chapelle à la sainte Mère de Dieu dans son domaine. La première étape fut de demander à un de ses compatriotes qui vivait à Sao Paolo, au Brésil, de lui envoyer une statue de Notre-Dame. Cet ami, ne le lui en envoya pas seulement une, mais deux bien empaquetées.

Les bœufs, après avoir traversé un gué du fleuve Luján, ne purent continuer le chemin parce que la charrette qui transportait les deux statues s’immobilisa, par force, jusqu’à ce que l’on décharge une statue de Notre Dame en terre cuite de 38 cm, tandis que les bouviers portant l’autre statue continuèrent les 1150 kilomètres.

Ainsi naquit à Luján un sanctuaire avec un flux croissant de pèlerins au cours des années. En 1737 se manifesta quelqu’un qui avait retrouvé miraculeusement la santé.  Il proposa l’élévation d’une nouvelle église pour répondre à l’affluence. En 1762, c’était chose faite.

Le 3 décembre 1871, depuis Buenos Aires, fut organisé un pèlerinage officiel. La nécessité d’une nouvelle structure et d’une meilleure organisation pour répondre aux flots de pèlerins se fit jour. Il fut convenu alors de confier le sanctuaire et la paroisse à une congrégation. Les Lazaristes, après quelques hésitations, acceptèrent.

le 28 février 1872, c’est ainsi que la Congrégation de la Mission, en la personne du P. Eugène Freret et de trois prêtres français, prit possession de la paroisse et du Sanctuaire Notre Dame de Luján,  et cela jusqu’au 18 novembre 2001. Dès leur arrivée, le P. Freret et de ses confrères, durent réparer la vieille église délabrée, ainsi que revitaliser la communauté paroissiale et le service d’évangélisation des pèlerins.

Un personnage se démarque dans l’histoire de Luján et dans le travail des Lazaristes : le Père Jorge María Salvaire, du premier groupe de missionnaires. En 1874, il fut envoyé évangéliser les indigènes sur leurs terres. Condamné par les aborigènes à être exécuté par flèches, il invoqua la Vierge dans sa prière sous le vocable de Notre Dame de Luján, en lui promettant d’écrire son histoire et d’agrandir son sanctuaire.

Providentiellement le fils du cacique le sauva, et il attribua à la sainte Vierge sa libération. Il fit couronner la statue le 8 mai 1887 en présence de 40 000 personnes avec une couronne bénie par Léon XIII. Huit jours plus tard l’archevêque de Buenos Aires posa la première pierre de la future basilique que le P. Salvaire conçut en style gothique.

En 1889 il fut nommé curé et recteur du sanctuaire de Luján. Il chercha les moyens pour accomplir son vœu. Que ne fit-il pas ! Il fonda en 1890 la revue « la Perle de la Plata », « la revue du sanctuaire national ». Il avait découvert sa mission prophétique.

En février 1899, à la mort du P. Salvaire, les constructions visibles de la Basilique étaient constituées de l’abside et des croisées qui délimitaient les caractéristiques de la future église. Les pèlerinages organisés étaient aussi une réponse à son désir quotidien de vénération de la Mère de Dieu et un renouvellement par Marie de la foi de ses enfants, de leur espérance et de leur amour de Dieu et de Jésus Christ son fils. Bref, en 1935, le nouveau sanctuaire était achevé.

Centre de mission,  c’est une source de grâce où les distances ne comptent pas. Dans les pèlerinages à Notre Dame de Luján, on cherche non seulement la rencontre affective des peuples, mais aussi l’expression de la dévotion à la Vierge Marie d’une famille croyante. Ceux qui y affluent « retrouvent dans le Sanctuaire le grand cénacle de la famille qui préfigure le banquet eucharistique. »

P. J.-Daniel Planchot, cm – LETTRE aux associés de la médaille Miraculeuse n°79,  p3

VISITE PASTORALE DE SAINT JEAN-PAUL II AU SANCTUAIRE DE LUJÁN EN ARGENTINE (page 2)

PREMIÈRE APPARITION DE LA NUIT DU 18 JUILLET À SŒUR CATHERINE suite 1

7 MAI : PREMIÈRE APPARITION DE LA NUIT DU 18 JUILLET
À SŒUR CATHERINE (Suite)

 

L’entretien de la Très Sainte Vierge et de Sœur Catherine devait durer plus de deux heures… Voici l’essentiel de ce que la Voyante en a révélé plus tard dans un récit écrit de sa main sur l’ordre de son directeur :

« Là, il s’est passé un moment, le plus doux de ma vie ; il me serait impossible de dire tout ce que j’ai éprouvé. Elle me dit comment je devais me conduire dans mes peines ; de venir (en me montrant de la main gauche le pied de l’autel) me jeter au pied de l’autel et là, répandre mon cœur », ajoutant que « je recevrais là toutes les consolations dont j’aurais besoin ».

Puis la Sainte Vierge me dit encore :

« Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d’une mission ; vous aurez bien de la peine, mais vous vous surmonterez en pensant que vous le faites pour la gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez pas ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance, à celui qui est chargé de vous conduire. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte. Ayez confiance, ne craignez pas. »

Cette mission dont la Sainte Vierge voulait charger Sœur Catherine, c’était de faire connaître au monde la Médaille Miraculeuse. Mais ce n’est que plus tard, le 27 novembre 1830, que cette mission lui serait précisée.

Retenons aujourd’hui une grande leçon que donne la Sainte Vierge, en montrant le tabernacle à Sœur Catherine et en lui disant de venir là dans ses peines. Non, ce ne sont pas les créatures qui peuvent nous apporter la consolation et la force aux heures d’épreuve ! Allons au Tabernacle, Notre-Seigneur est là, lui qui a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes accablés et qui ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai!»

PRIÈRE

O Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, vous avez désigné l’autel à Sainte Catherine Labouré et vous lui avez dit de venir là, répandre son cœur pour y trouver toutes les consolations dont elle aurait besoin.

Apprenez-nous aussi, aux heures de tristesse ou de difficultés, à venir en toute confiance vers votre divin Fils qui est présent dans le Saint Sacrement par amour pour nous. Faites-nous bien comprendre que Jésus peut tout et qu’il nous aime !

Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, augmentez notre confiance envers vous et votre divin Fils ! Ainsi soit-il!

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Triduum de prière avec sainte Louise de Marillac

Triduum de prière
avec sainte Louise de Marillac

Sainte Louise de Marillac
Sainte Louise de Marillac

En plein cœur de Paris, luit une lumière « d’un éclat ravissant ». Marie est là, les bras grands ouverts, les mains rayonnantes de grâces.  Entrons au cœur de la Chapelle du 140 rue du Bac pour entendre une parole que Dieu veut nous adresser à travers l’expérience spirituelle privilégiée de Sainte Catherine Labouré et celle de Sainte Louise de Marillac que nous allons célébrer dans trois jours

« Je n’ai été qu’un instrument. Ce n’est pas pour moi  que la Sainte Vierge est apparue. Si elle m’a choisie, ne sachant rien, c’est afin que l’on ne puisse pas douter d’elle. » Sainte Catherine Labouré

« Je veux me tenir fortement attachée à Jésus-Christ. » Sainte Louise de Marillac

Prière

« Sainte Louise de Marillac,
Tu as été éprouvée dès ton enfance ;

tu as connu les joies et les peines
du mariage, de la maternité et du veuvage ;
et tu étais envahie par l’angoisse
dans ta recherche de perfection chrétienne.

Mais tu t’es laissé toucher
par la lumière de l’Esprit
pour marcher sur le chemin de la sainteté ;
pour te donner aux pauvres ;
et pour fonder la Compagnie
des filles de la Charité
Servantes des Pauvres.

Obtiens-nous la grâce
de l’illumination de l’Esprit ;
apprends-nous à voir dans les pauvres
nos Maîtres et Seigneurs
pour nous donner à eux ;
aide-nous à grandir en frères et sœurs,
dans la douceur, la cordialité et la simplicité,
avec un esprit d’humilité,
imitant l’humanité du Christ
qui dévoile la parfaite charité.
Et que, comme toi, bien-aimée Louise,
nous soyons tout donnés à Marie,
pour être, corps et âme, donnés à Dieu.

 Dieu qui as donné à Sainte Louise de Marillac de reconnaître et de vénérer le Christ dans les pauvres, accorde- nous, à son exemple de regarder comme des frères ceux qui sont dans l’affliction et le besoin; donne-nous de les servir avec respect et amour. Amen !

Prière du triduum à faire les  7-8-9 mai

Présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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