L’IMMACULÉE CONCEPTION

L’IMMACULÉE CONCEPTION

Colonne de la Vierge Marie Kaptol Place Zabreb Croatie
Colonne de la Vierge Marie – Kaptol Place – Zabreb Croatie

Le 9 décembre cette année, nous fêtons l’Immaculée Conception. La célébration de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie – dans les premiers jours de la nouvelle année liturgique et du temps de l’Avent – nous rappelle la destinée unique de cette jeune juive, choisie par Dieu.

Pour la foi chrétienne, Marie est indissociable de l’enfant qu’elle a porté, Jésus, en qui s’est manifesté le Dieu vivant. Elle est reconnue, depuis le concile d’Éphèse (431), comme « Mère de Dieu ».

D’après la tradition catholique, depuis le dogme promulgué par le pape Pie IX, dans la Bulle Ineffabilis Deus, le 8 décembre 1854, elle est reconnue comme préservée du péché originel dès sa naissance :

« Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout puissant, en vue des mérites de Jésus Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement et constamment par tous les fidèles. »

« Que voulait dire Pie IX ? Que fête l’Église catholique le 8 décembre ? Que Marie, dès l’origine, a été totalement étrangère au péché. C’est pourquoi, dans toutes les apparitions, elle se montre toujours merveilleusement belle, rayonnante de lumière et de bonté, comme devant Sœur Catherine Labouré, rue du Bac, à Paris, ou devant Bernadette Soubirous à Lourdes.

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe 1

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe – 1er Jour

« Que ton cœur ne soit pas troublé. N’aie pas peur de cette maladie ni d’aucune autre maladie ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi qui suis ta Mère? N’es-tu pas sous ma protection? Ne suis-je pas ta santé? Ne reposes-tu pas heureux en mon sein? Que désires-tu de plus? Ne sois pas malheureux ou troublé par quoi que ce soit » (Paroles de Notre Dame à Juan Diego)

Notre Dame de Guadalupe
Notre Dame de Guadalupe

O très aimante Dame de Guadalupe, Mère féconde de sainteté, enseignez-moi vos chemins de bonté et de force. Écoutez l’humble prière que je vous offre avec une sincère confiance, vous suppliant de m’accorder cette faveur….

Marie, conçue sans péché, je viens devant votre trône de grâce partager la fervente dévotion des vos fidèles enfants Mexicains qui vous invoquent sous le glorieux titre Aztèque de Guadalupe. Obtenez-moi une foi vive afin de toujours faire la volonté de votre Fils: Que sa volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Marie, dont le Cœur Immaculé fut transpercé de sept glaives de douleur, aidez-moi à marcher vaillamment au milieu des épines qui jonchent ma route. Obtenez pour moi la force de vous prendre vraiment comme modèle. Je vous le demande, mère très aimante.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

LES APPARITIONS DE NOTRE DAME DE GUADALUPE

Le récit le plus ancien des apparitions de la Très Sainte Vierge à l’indien Juan Diego, sur la colline du Tepeyac est le Nican Mopohua, en langue nahuatl, rédigé vers la moitié du 16ème siècle. L’auteur est un contemporain des faits et reproduit les termes du langage familier de l’époque, touchants et pleins de fraîcheur avec lesquels Notre Dame s’adresse au voyant. C’est le dialogue aimant et confiant d’un homme tout simple avec sa Mère.

L’histoire commence en décembre 1531. Voici ce qu’en dit le Nican Mopohua : Dix ans après la conquête de Mexico, la guerre se termina et il y eut la paix parmi les peuples et c’est ainsi que la foi jaillissait petit à petit, une connaissance du vrai Dieu pour lequel on vit.

L’évangélisation avançait à grand pas.

Les rites macabres auxquels on se pliait pour contenter des idoles assoiffées de sang et dont les pauvres gens subissaient le lourd fardeau, semblaient déjà loin.

La délivrance du mal et de l’erreur qu’apportaient les sacrements et la doctrine du Christ fut comme un baume dans le cœur de ce peuple et la grâce produisit le merveilleux miracle de la conversion.

Dix ans seulement après l’arrivée de la foi dans le règne des Aztèques, Dieu voulut montrer qu’il plaçait sous le manteau de sa Très Sainte Mère l’évangélisation de ce nouveau continent.

Or il y avait alors, lit-on dans le Nican Mopohua, un petit indien, un pauvre homme du peuple, nommé Juan Diego, originaire de Cuauhtitlan. Un samedi, de très bon matin, alors qu’il se rendait à Mexico pour assister au cours de catéchisme de la doctrine chrétienne, il passa près de la petite colline Tepeyac et il entendit le chant de milliers d’oiseaux. Levant la tête, il vit un nuage blanc entouré d’un magnifique arc-en-ciel. De la lumière blanche qui s’échappait du nuage.

Très content, il s’approcha et fut émerveillé par cette souveraine grandeur : son vêtement était rayonnant, comme le soleil et du rocher où elle était debout sortaient des rayons resplendissants. Juan Diego se prosterna pour écouter sa parole, extrêmement douce et courtoise, des mots de quelqu’un qui l’attirait et l’aimait beaucoup. Elle lui demanda :

«Juanito, mon fils, mon Juan Dieguito, où vas-tu?»

« Ma souveraine, ma bien-aimée, je dois rejoindre ta maison à Mexico, à Tlatelolco, pour suivre mon instruction sur les choses divines faite par nos prêtres, délégués de Notre Seigneur »

(À suivre)

Angélus: du «oui» de la Vierge dépend le sort de l’humanité

Angélus: du «oui» de la Vierge dépend le sort de l’humanité

Dimanche 8 décembre, en la solennité de l’Immaculée Conception, qui coïncide cette année avec le deuxième dimanche de l’Avent, après avoir célébré une messe dans la basilique Saint-Pierre entouré des 21 nouveaux cardinaux, le Pape François a prié l’Angélus depuis la fenêtre du Palais apostolique.

 

SOLENNITÉ DE L’IMMACULÉE CONCEPTION
DE LA BIENVENUE VIERGE MARIE

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 8 décembre 2024

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Chers frères et sœurs, bonjour et bonnes vacances !

Aujourd’hui, en la solennité de l’Immaculée Conception, l’Évangile nous raconte l’un des moments les plus importants et les plus beaux de l’histoire de l’humanité : l’Annonciation (voir Luc 1, 26-38), lorsque le « oui » de Marie à l’archange Gabriel permit l’Incarnation du Fils de Dieu, Jésus.

C’est une scène qui suscite la plus grande émerveillement et l’émotion car Dieu, le Très-Haut, le Tout-Puissant, dialogue à travers l’Ange. avec une jeune femme de Nazareth, lui demandant sa collaboration pour son projet de salut. Si vous trouvez du temps aujourd’hui, parcourez l’Évangile de Saint Luc et lisez cette scène. Je vous assure que cela vous fera du bien, du très bien !

Comme dans la scène de la création d’Adam peinte par Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine, où le doigt du Père céleste touche celui de l’homme ; ainsi ici aussi l’humain et le divin se rencontrent, au début de notre Rédemption, ils se rencontrent avec une merveilleuse délicatesse, dans le moment béni où la Vierge Marie prononce son « oui ».

C’est une femme d’un petit village périphérique et elle est à jamais appelée au centre de l’histoire : de sa réponse dépend le sort de l’humanité, qui peut à nouveau sourire et espérer, car son destin a été remis entre de bonnes mains. Elle amènera le Sauveur, conçu par le Saint-Esprit.

Marie donc, comme la salue l’archange Gabriel, est « pleine de grâce » (Lc 1, 28), Immaculée, entièrement au service de la Parole de Dieu, toujours auprès du Seigneur, à qui elle se confie pleinement. Il n’y a rien en elle qui résiste à sa volonté, rien qui s’oppose à la vérité et à la charité.

Voici son bonheur, que toutes les générations chanteront. Réjouissons-nous aussi car l’Immaculée Conception nous a donné Jésus qui est notre salut !

Frères et sœurs, en contemplant ce mystère, nous pouvons nous demander : à notre époque, agitée par les guerres et concentrée dans l’effort de posséder et de dominer, où dois-je placer mon espérance ? En force, en argent, en amis puissants ? Est-ce que j’y place mon espoir ? Ou dans la miséricorde infinie de Dieu ?

Et face aux nombreux modèles faussement scintillants qui circulent dans les médias et sur internet, où chercher mon bonheur ? Où est le trésor de mon cœur ? Est-ce dans le fait que Dieu m’aime librement, que son amour me précède toujours, et est-il prêt à me pardonner quand je reviens vers lui repentant ?

Dans cette espérance filiale dans l’amour de Dieu ? Ou est-ce que je me fais des illusions en essayant d’affirmer mon moi et ma volonté à tout prix ?

Frères et sœurs, à l’approche de l’ouverture de la Porte Sainte du Jubilé, ouvrons les portes de notre cœur et de notre esprit au Seigneur. Il est né de Marie Immaculée : nous implorons l’intercession de Marie. Et je vais vous donner quelques conseils.

Aujourd’hui est un bon jour pour décider de faire une bonne confession. Si vous ne pouvez pas y aller aujourd’hui, cette semaine, jusqu’à dimanche prochain, ouvrez votre cœur et le Seigneur pardonne tout, tout, tout. Ainsi, entre les mains de Marie, nous serons plus heureux.

Angelus Dómini nuntiávit Mariæ.
Et concépit de Spíritu Sancto.
Ave Maria…
L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie.
Et elle a conçu du Saint-Esprit.
Je vous salue, Marie …
Ecce ancílla Dómini.
Fiat mihi secúndum verbum tuum.
Ave Maria…
Voici la servante du Seigneur.
Qu’il me soit fait selon ta parole.
Je vous salue, Marie …
Et Verbum caro factum est.
Et habitávit in nobis.
Ave Maria…
Et le Verbe s’est fait chair.
Et il a habité parmi nous.
Je vous salue, Marie …
Ora pro nobis, sancta Dei génetrix.
Ut digni efficiámur promissiónibus Christi.
Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu.
Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.
Orémus.
Grátiam tuam, quǽsumus, Dómine, méntibus nostris infunde; ut qui, Ángelo nuntiánte, Christi Fílii tui incarnatiónem cognóvimus, per passiónem eius et crucem, ad resurrectiónis glóriam perducámur.
Per eúndem Christum Dóminum nostrum.
Amen.
Prions :
Que ta grâce, Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs ; par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé. Conduis-nous par sa passion et par sa croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu’à la gloire de la résurrection. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto
Sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen…. (ter)
Requiem æternam dona eis, Domine,
et lux perpetua luceat eis..

Bénédiction Apostolique ou Papale
Dominus vobiscum.
Et cum spiritu tuo.
Sit nomen Benedicat vos omnipotens Deus,
Pa ter, et Filius, et Spiritus Sanctus.
Amen.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

En cette solennité de l’Immaculée Conception de Marie, je suis particulièrement proche des Nicaraguayens. Je vous invite à vous joindre à la prière pour l’Église et le peuple du Nicaragua, qui célèbrent la Très Pure, comme Mère et Patronne, et qui lancent vers elle un cri de foi et d’espérance.

Que la Mère Céleste soit pour eux une consolation dans les difficultés et les incertitudes, et qu’elle ouvre les cœurs de tous, afin que l’on recherche toujours la voie d’un dialogue respectueux et constructif pour promouvoir la paix, la fraternité et l’harmonie dans le pays.

Et nous continuons de prier pour la paix, dans l’Ukraine tourmentée, au Moyen-Orient – ​​Palestine, Israël, Liban, aujourd’hui Syrie –, au Myanmar, au Soudan et partout où nous souffrons de guerre et de violence. J’en appelle aux gouvernements et à la communauté internationale pour que nous puissions parvenir à la célébration de Noël avec un cessez-le-feu sur tous les fronts de guerre.

Je vous salue tous, Romains et pèlerins. En particulier, le pèlerinage des Servantes du Sacré-Cœur d’Espagne, du groupe « Oasi Mamma dell’Amore », des fidèles des États-Unis, du Honduras et d’Australie ; ainsi que ceux de Calderara di Reno, Corpolò et Grado, et les jeunes de confirmation de la paroisse de S. Pio da Pietrelcina à Rome.

Aujourd’hui, cela me vient à l’esprit de vous demander à tous de prier pour les prisonniers aux États-Unis qui se trouvent dans le couloir de la mort. Je pense qu’il y en a 13 ou 15. Nous prions pour que leur peine soit commuée, modifiée. Pensons à nos frères et sœurs et demandons au Seigneur la grâce de les sauver de la mort.

Aujourd’hui, l’adhésion à l’Action catholique est renouvelée dans les paroisses italiennes. Je souhaite à tous les membres un bon chemin de formation, de service et d’engagement apostolique. Je bénis de tout cœur les fidèles de Rocca di Papa et le flambeau avec lequel ils allumeront la grande étoile de la forteresse de leur belle ville, en l’honneur de Marie Immaculée.

Et je suis proche des travailleurs de Sienne, Fabriano et Ascoli Piceno qui défendent solidairement le droit au travail, qui est un droit à la dignité ! Que leurs emplois ne leur soient pas supprimés pour des raisons économiques ou financières.

Je souhaite à tous un bon dimanche et une bonne fête de l’Immaculée Conception. Nous nous retrouvons cet après-midi sur la Place d’Espagne. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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