Saint Grégoire de Narek, pont entre Orient et Occident

Mémoire liturgique de Saint Grégoire de Narek

Le cardinal Sandri, préfet de la congrégation pour les Églises orientales, présidera ce samedi 27 février une messe à la basilique Saint-Pierre, en la mémoire liturgique
de ce Docteur de l’Église, reconnu comme un pilier de la spiritualité des Églises d’Arménie, suite à la publication du décret du Pape François de fixer au 27 février la mémoire liturgique de saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Église.

saint Grégoire de Narek - mosaïque
saint Grégoire de Narek – mosaïque

Une prière œcuménique va se tenir ensuite devant la stature de saint Grégoire de Narek qui avait été inaugurée en 2018 dans les jardins du Vatican. Saint Grégoire de Narek est un «pont entre l’Orient et l’Occident, capable d’unir les nations et les Églises», selon l’ambassadeur d’Arménie près le Saint-Siège.

Qui est saint Grégoire de Narek?

Saint Grégoire de Narek a été proclamé Docteur de l’Église le 12 avril 2015 par le Pape François, lors de la messe organisée à la basilique Saint-Pierre à l’occasion du centenaire du génocide des Arméniens. C’est le 36e Docteur de l’Église et le 2e qui provient d’une Église orientale, après saint Ephrem le Syrien en 1920, proclamé Docteur par Benoît XV.

Grégoire de Narek est une figure très connue et vénérée par les Arméniens, qu’ils fassent partie de l’Église apostolique, largement majoritaire en Arménie comme dans la diaspora, ou de la minorité catholique, présente notamment au Liban, en France, en Turquie et en Italie, et dans quelques paroisses en Arménie.

La date de naissance de saint Grégoire de Narek (entre 945 et 951) et celle de son décès (entre 1003 et 1010) sont incertaines, mais ce moine est considéré comme un fondateur de l’identité arménienne.

Son chef d’œuvre, Le Livre des Lamentations est un ouvrage très connu et massivement lu et étudié, y compris actuellement, plus de mille ans après sa rédaction. Son œuvre poétique et littéraire a fait sortir la langue arménienne du seul cadre liturgique pour en faire progressivement une langue parlée et diffusée dans la vie courante.

De nombreux poètes et écrivains, ainsi que des compositeurs, se sont revendiqués de sa filiation. Son aura est aujourd’hui comparable dans le monde arménien à celle de saint François d’Assise dans l’Église latine.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Prière Mariale de Grégoire de Narek

Saint Gabriel dell’Addolorata

Saint Gabriel dell’Addolorata

couronnement de la Vierge cathédrale de SpoleteSaint Gabriel de Notre-Dame des Sept-Douleurs (François Possenti) était originaire d’Assise. A 17 ans, il entra chez les religieux passionnistes (Congrégation de la Passion). Cinq ans après, à 24 ans, encore séminariste, à Isola del Gran Sasso dans les Abruzzes, le 27 février 1862, tuberculeux et atteint d’une grande souffrance qu’il supporte joyeusement, il offre sa vie à Dieu. Il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et une charité fraternelle des plus délicates. Il a été proposé par l’Église comme patron des novices et des séminaristes.

Le sanctuaire de saint Gabriel de l’Addolorata, en Italie, lance ce samedi le jubilé du centenaire de la canonisation de ce passioniste, décédé en 1862. À cette occasion, le Pape François adresse un message au sanctuaire et à tous les pèlerins qui le visiteront au cours de cette année.

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Désert et solitude

Désert et solitude

« Le désert n’est pas le grand vide, la négation de la présence, mais il est l’immense écoute des hymnes que  le vent apporte de la nuit des temps, de la profondeur des cœurs, qui unit les âmes, les corps, enfants du cheminement vers la Tente. » (Carlo Ossola – En pure perte – le renoncement et le gratuit, Rivages poche – Petite Bibliothèque, 2011, p. 59)

L’homme « doit apprendre à observer sa solitude intérieure, où qu’il se trouve et avec qui que ce soit, il doit apprendre à passer à travers les choses et à saisir Dieu en elles » (Dag Hammarskjöld, Jalons, Éditions du Félin, 2010, p. 73 – nouvelle édition)

Le dimanche 26 février 2012, premier dimanche de carême, Le défunt Pape Benoît XVI avait présidé pour la dernière fois la prière de l’angélus depuis la fenêtre de son bureau donnant sur la place Saint-Pierre, en présence de milliers de visiteurs, et expliqué le sens du Carême en commentant l’Évangile des tentations de Jésus au désert. En voici le condensé.

Le temps du Carême est le moment propice pour renouveler et rendre plus solide notre rapport avec Dieu, grâce à la prière quotidienne, à des gestes de pénitence, à  des actes de fraternité. Le temps du Carême est exigeant car il nous invite à revenir vers Dieu. Jésus après son baptême, au début de sa mission, est conduit au désert. Avec Lui, expérimentons ce temps de désert et de solitude.

Comme nous le lisons dans l’Imitation du Christ, «l’homme, tant qu’il vit, n’est jamais entièrement à l’abri des tentations (…) mais la patience et la véritable humilité nous rendent plus fort que tous nos ennemis» (Livre I, ch. XIII), la patience et l’humilité de suivre chaque jour le Seigneur en apprenant à construire notre vie non pas en dehors de lui, ou comme s’il n’existait pas, mais en lui et avec lui, parce qu’il est la source de la vie véritable.

La tentation de supprimer Dieu, de mettre tout seuls de l’ordre en nous-mêmes et dans le monde, en comptant sur nos seules capacités, est toujours présente dans l’histoire de l’homme.

Sachons rejeter tout ce qui peut nous conduire loin de Dieu et profitons de ce Carême pour revenir vers Lui. Prenons avec courage les chemins de la prière. Redécouvrons l’importance de notre relation à Dieu et « faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » (He 10,24).

Supplions avec ferveur la Très sainte Vierge Marie afin qu’elle accompagne notre chemin de carême de sa protection et qu’elle nous aide à imprimer les paroles de Jésus Christ dans notre cœur et dans notre vie, pour nous convertir à lui. Que la Vierge Marie nous aide à faire totalement la volonté de notre Dieu ! Bon Carême à tous !

© Libreria Editrice Vaticana – 2012

Synthèse de la catéchèse de Benoît XVI le Mercredi des Cendres

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