Saint Thomas d’Aquin, grand dévot de la Vierge

Saint Thomas d’Aquin, grand dévot de la Vierge

Thomas d’Aquin par Gentile di Fabriano

Saint Thomas d’Aquin a été, comme tous les saints, un grand dévot de la Vierge.

Il l’a appelée d’un nom formidable : Triclinium totius Trinitatis*, triclinium, c’est-à-dire lieu où la Trinité trouve son repos, parce qu’en raison de l’Incarnation, en aucune créature comme en elle, les trois Personnes divines habitent et éprouvent délice et joie à vivre dans son âme pleine de Grâce.

Par son intercession nous pouvons obtenir tous les secours.

Avec une prière qui est traditionnellement attribuée à saint Thomas et qui reflète les éléments de sa profonde dévotion mariale, nous disons nous aussi :

« O bienheureuse et très douce Vierge Marie, Mère de Dieu…,
je confie à ton cœur miséricordieux toute ma vie…
Obtiens-moi, ô ma très douce Dame, la véritable charité,
avec laquelle je puisse aimer de tout mon cœur
ton très saint Fils et toi, après lui, par dessus toute chose,
et mon prochain en Dieu et pour Dieu ».

Benoît XVI – Audience du 23 juin 2010, place Saint Pierre à Rome
© Copyright du texte original : Libreria Editrice Vaticana

Salve, Mater Pietatis, et totius Trinitatis nobile Triclinium. »
Salut, Mère de Piété, et de la Trinité toute entière noble « Reposoir ».

La saveur latine de ce vers d’Adam de Saint Victor (XIIe siècle) utilisé par Thomas d’Aquin est incomparable : elle est aussi difficilement traduisible… « Triclinium », dans un dictionnaire latin-français, c’est « un lit de table pour trois personnes », occupant trois côtés de la salle à manger, le quatrième étant pour le service.

Pouvait-on trouver meilleure expression pour rappeler que la Vierge Marie a été cet espace intérieur où les Trois Personnes Divines, dès le premier instant, sont entrées en familiarité avec la créature humaine et où le Verbe est devenu, à la plénitude des temps, notre « commensal » (cf. Lauda Sion) pour partager un jour, avec nous, si nous l’accueillons, le repas du soir (Apoc. 3, 20), le repas des Noces éternelles (Mt 22, 2) ?

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXVIIe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXVIIe JOUR.

SUITE DES PAROLES DE JÉSUS SUR LA CROIX.

Cum vidisset Jesus matrem, et discipulum stantem quem diligebat, dicit matri suae : mulier, ecce filius tuus. Deindè dicit discípulo : ecce mater tua.

Jésus ayant vu sa mère et près d’eue le disciple qu’il aimait, il dit à sa mère : femme, voilà votre fils. Il dit ensuite au disciple : voilà votre mère. Jean. 19.

D’après LE MOIS DE JÉSUS – Malines 1839

I*r Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Parmi le grand nombre de per­sonnes qui entouraient la croix, il se trou­vait de pieuses femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, et qui l’avaient as­sisté de leurs biens. On y voyait aussi quel­ques-uns de ses disciples cachés qui se tenaient à l’écart, et qui regardaient de loin ce qui se passait.

Pour Marie, sa mère, elle ne quittait point le pied de la croix, ayant auprès d’elle saint Jean, le disciple bien-aimé. Mais qui pourrait raconter tou­tes les douleurs qui pénétrèrent alors le cœur de cette tendre mère, de cette mère qui aimait son Fils au-delà de tout ce qu’on peut imaginer ?

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Neuvaine de la Présentation du Seigneur 3

Neuvaine de la Présentation du Seigneur
TROISIÈME JOUR (27 JANVIER)

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Duccio di Buoninsegna Maesta Face de la predelle Presentation au Temple.1308-11 Museo dell’Opera del Duomo Sienne

L’approche de la fête de la Présentation de Jésus au Temple (2 février) nous invite à nous en remettre au Père des cieux, à sa volonté, comme a pu le faire Jésus, porté par ses parents Marie et Joseph. Pour préparer cette fête, vivons intensément du 25 janvier au 2 février la neuvaine de prière à l’Enfant-Jésus. Pour nous, associés de la Médaille Miraculeuse, elle sera source de grandes grâces et de croissance dans la vie spirituelle.

C’est pour obéir à ces deux lois que Marie alla au Temple se purifier comme les autres femmes, et que Jésus voulut être présenté à son Père comme les autres enfants.

L’Église célèbre cette double obéissance le 2 de février; et c’est en mémoire du voyage que Marie et Joseph firent depuis Bethléem jusqu’au Temple de Jérusalem, que l’on fait en cette fête une procession avant la Messe ; on y porte des cierges bénis et allumés pour honorer Jésus, la vraie lumière du monde, pour marquer notre foi en son Évangile, et notre dévouement à son service.

Ces cierges allumés nous appellent aussi l’obligation où nous sommes de nous édifier les uns les autres par une vie chrétienne. C’est de ces cierges ou chandelles que cette Fête est nommée Chandeleur.

***

1. Ô Saint Enfant-Jésus, en contemplant Ton visage sur lequel apparaît le plus doux sourire, je me sens en pleine confiance. Oui, j’espère tout de Ton Amour ; Ô Jésus, irradie sur moi et sur tous ceux qui me sont chers Tes sourires de Grâce. Et moi, j’exalterai Ton infinie Miséricorde.

2. Pater, Ave, Gloria

3. Par Ta Divine Enfance, Ô Jésus, accorde-moi la grâce que je Te demande (la dire ici) si elle est conforme à Ta Volonté et à mon vrai bien. Ne regarde pas ma faiblesse mais ma foi et Ta Miséricorde infinie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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