le pardon donné au paralytique et sa guérison

le pardon donné au paralytique et sa guérison

le pardon donné au paralytique et sa guérison
le pardon donné au paralytique et sa guérison

Les temps liturgiques ne sont pas les temps des hommes et, comme premier exemple, le dimanche n’est pas pour le chrétien le dernier jour de la semaine, mais le premier ! Mais quel rapport avec l’Évangile d’aujourd’hui ? (Lc 5, 17-26)

C’est le fait que ce qui compte pour Dieu n’est pas d’abord de guérir les malades, mais de sauver les âmes de leurs péchés.

Or, ce paralytique, tout abimé qu’il était dans son corps, quels graves péchés a-il pu commettre pour que le premier mouvement de Jésus soit de lui dire: « Tes péchés sont pardonnés » ? Le péché contre l’espérance ? Quoiqu’il en soit, Jésus lui pardonne donc ses péchés avant de le faire se lever.

« C’est tout aussi facile », dit-il aux scribes et aux pharisiens. Mais en parlant ainsi, en disant ce qui est le plus facile, il s’en prend à leur logique, qui est d’enfermer Dieu dans leurs rites et leurs pratiques – et ici nous pouvons nous reporter à la façon dont l’homme considère sa vie sur la terre.

Bref, avec Jésus, ce qui change, c’est que le temps de Dieu prévaut toujours sur le temps des hommes. Ceux qui l’auront désiré connaîtront un semblable relèvement. Mais c’est d’abord Dieu qui doit être servi pour que l’homme puisse accéder au vrai bonheur.

Cela nous invite au sacrement de réconciliation, à voir dans cet Évangile le germe de ce sacrement ; ainsi une grande force peut nous être donnée devant les événements qui viennent à nous. Nous ne devons rien craindre. Notre Seigneur pense à tout, il est à notre écoute. Il n’y a donc vraiment rien à redouter de l’avenir si l’on place sa confiance d’abord en Dieu !

Homélie du Pape François lors de la messe à Sainte-Marthe, ce lundi 11 décembre 2017 (page 2) 

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe 3

Triduum en l’honneur de Notre-Dame de Guadeloupe – Troisième Jour

cape tilma de Diego avec l'image de Notre Dame de Guadalupe
cape tilma de Diego avec l’image de Notre Dame de Guadalupe

Notre Dame de Guadalupe, nous vous supplions d’accorder aux parents la grâce de mener une vie sainte et d’éduquer chrétiennement leurs enfants; que les enfants leur obéissent et suivent leurs conseils; que tous les membres de la famille prient et adorent Dieu ensemble. Nous vous le demandons, ô notre Mère.

Je me prosterne devant vous, O Mère avec un cœur rempli de sincère vénération vous implorant de m’obtenir la grâce d’accomplir mes devoirs d’état avec fidélité et persévérance.

Seigneur Dieu, il t’a plu de nous combler d’innombrables faveurs en nous plaçant sous la protection spéciale de la Bienheureuse Vierge Marie. Accorde-nous, nous tes humbles serviteurs, qui nous réjouissons de l’honorer sur la terre, la joie de la voir face à face dans le ciel.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père

LES APPARITIONS DE NOTRE DAME DE GUADALUPE (suite et fin)

Le mardi, aux aurores, Juan Diego reprit son chemin et, lorsqu’il passait près de la colline de Tepeyac, il décida de la contourner pour éviter de retrouver la Dame. Dans sa naïveté, il se disait que s’il s’arrêtait, il n’arriverait pas à temps pour qu’un prêtre puisse réconforter son oncle.

Or la Sainte Vierge lui coupa la route et ils se parlèrent de façon touchante, comme le Nican Mopohua nous l’a transmis en toute sa fraîcheur.

Elle s’adressa à lui : Qu’y a-t-il, mon fils le plus petit ? Où vas-tu ?

Juan Diego, confus et craintif la salua à son tour : « Ma toute douce, ma bien-aimée, ma Souveraine, es-tu contente ? T’es-tu bien reposée ? Es-tu en bonne santé ?, ô ma souveraine, ô ma bien-aimée ? »

Et il lui dit humblement pourquoi il avait mis de côté la mission reçue. La Très Sainte Vierge l’écouta et lui dit :

« Écoute bien, mon enfant le plus petit, que rien ne t’effraie ni ne t’afflige ; que ton cœur ne soit pas troublé ; ne crains pas ni cette maladie ni tout autre mal ou angoisse. Ne suis-je pas là, moi, qui suis ta Mère ? N’es-tu pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas ta santé ? N’es-tu pas dans mon giron et dans mes bras ? Aurais-tu besoin de quoi que ce soit d’autre ? »

On connaît désormais la fin de l’histoire : le prodige des roses en fleur au sommet de la colline, qui furent déposées dans la cape-tilma de Juan Diego par la Sainte Vierge et qu’il apporta à Juan de Zumarraga, comme signe des apparitions. On sait comment, lorsqu’il déploya son humble vêtement, on vit ce merveilleux portrait, non peint par une main d’homme et que l’on conserve et vénère toujours.

L’oncle de Juan Diego fut guéri, la Sainte Vierge lui apparut pour lui demander, à lui aussi, d’aller voir l’évêque et lui raconter comment il l’avait vue et comment elle l’avait miraculeusement guéri ; et lui dire comment on devait vénérer ce portrait béni sous le nom de la Toujours Vierge Sainte Marie de Guadalupe.

Juan Diego est décédé en 1548. Il avait soixante-quatorze ans et avait vécu près de trente ans à côté du temple construit pour le culte de Sainte Marie de Guadalupe. Sa canonisation eut lieu le 31 juillet 2002.

En un temps record, la dévotion envers la Vierge de Guadalupe se répandit de façon prodigieuse. Cet enracinement chez le peuple mexicain est un phénomène sans pareil. On peut voir ce portrait partout et les pèlerins se comptent par milliers qui viennent, dans une foi merveilleuse, placer leurs intentions aux pieds de ce portrait miraculeux dans sa Villa de Mexico.

On a même découvert que dans les yeux de Notre Dame sont présentes les images de Diego et de seize autres personnes ! Partout en Amérique et en bien d’autres nations du monde, l’on invoque avec ferveur celle qui a laissé son portrait vivant en gage de son amour, par un privilège singulier qu’elle n’avait jamais accordé ailleurs.

se dépouiller du superflu, redécouvrir le silence

se dépouiller du superflu, redécouvrir le silence

En ce deuxième dimanche de l’Avent, 10 décembre, le Pape a offert aux fidèles une méditation sur les deux images de l’Évangile du jour consacré à saint Jean-Baptiste, que sont le désert et la voix. Il a exhorté chacun à s’interroger sur la place du silence dans son quotidien. Silence et sobriété sont des éléments essentiels de la vie chrétienne.

 

LE PAPE FRANÇOIS

ANGELUS

Place Saint-Pierre
dimanche 10 décembre 2023

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Chers frères et sœurs, bonjour !

En ce deuxième dimanche de l’Avent, l’Évangile nous parle de Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus (voir Mc 1, 1-8), et le décrit comme « la voix de celui qui crie dans le désert » (v. 3). Le désert, lieu vide où il n’y a pas de communication, et la voix, moyen de parler, semblent être deux images contradictoires, mais chez le Baptiste elles se rejoignent.

Le désert. Jean prêche là-bas, près du Jourdain, près du point où son peuple, plusieurs siècles auparavant, était entré dans la terre promise (voir Jos 3 : 1-17). Ce faisant, c’est comme s’il disait : pour écouter Dieu, il faut retourner là où pendant quarante ans il a accompagné, protégé et éduqué son peuple, dans le désert.

C’est le lieu du silence et de l’essentialité, où l’on ne peut pas se permettre de s’attarder sur des choses inutiles, mais où l’on doit se concentrer sur ce qui est essentiel pour vivre.

Et c’est un rappel toujours présent : pour avancer sur le chemin de la vie, il faut se débarrasser du « plus », car bien vivre ne signifie pas se remplir de choses inutiles, mais se libérer du superflu, puiser au plus profond de soi. soi-même, pour saisir ce qui est vraiment important devant Dieu.

Ce n’est que si, par le silence et la prière, nous faisons place à Jésus, qui est la Parole du Père, que nous pourrons nous libérer de la pollution des paroles et des bavardages vains. Le silence et la sobriété – dans les mots, dans l’usage des choses, des médias et des réseaux sociaux – ne sont pas seulement des « caractéristiques » ou des vertus, ce sont des éléments essentiels de la vie chrétienne.

Et nous arrivons à la deuxième image, la voix. C’est l’instrument avec lequel nous manifestons ce que nous pensons et portons dans notre cœur. On comprend alors qu’il est très lié au silence, car il exprime ce qui mûrit à l’intérieur, à partir de l’écoute de ce que suggère l’Esprit.

Frères et sœurs, si vous ne savez pas vous taire, il est difficile d’avoir quelque chose de bon à dire ; tandis que plus le silence est attentif, plus la parole est forte. Chez Jean-Baptiste, cette voix est liée à l’authenticité de son expérience et à la clarté de son cœur.

On peut se demander : quelle place a le silence dans mes journées ? Est-ce un silence vide, peut-être oppressant, ou un espace d’écoute, de prière, où l’on peut garder le cœur ? Ma vie est-elle sobre ou pleine de choses superflues ?

Quitte à aller à contre-courant, nous valorisons le silence, la sobriété et l’écoute. Que Marie, Vierge du silence, nous aide à aimer le désert, à devenir des voix crédibles qui annoncent la venue de son Fils.

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Il y a 75 ans, le 10 décembre 1948, était signée la Déclaration universelle des droits de l’homme. C’est comme une route principale sur laquelle de nombreux progrès ont été réalisés, mais il en manque encore beaucoup et, malheureusement, nous reculons parfois. L’engagement en faveur des droits de l’homme n’est jamais fini !

À cet égard, je suis proche de tous ceux qui, sans proclamations, dans la vie concrète de tous les jours, se battent et paient personnellement pour défendre les droits de ceux qui ne comptent pas.

Je salue la libération d’un nombre important de prisonniers arméniens et azerbaïdjanais. J’observe avec beaucoup d’espoir ce signe positif pour les relations entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, pour la paix dans le Caucase du Sud, et j’encourage les parties et leurs dirigeants à conclure le traité de paix le plus rapidement possible.

La conférence sur le climat COP 28, en cours à Dubaï, s’achèvera dans quelques jours. Je vous demande de prier pour que de bons résultats soient obtenus pour le soin de notre maison commune et la protection des populations.

Et nous continuons de prier pour les populations qui souffrent à cause de la guerre. Nous nous rapprochons de Noël : pourrons-nous, avec l’aide de Dieu, faire des pas concrets vers la paix ? Ce n’est pas facile, nous le savons. Certains conflits ont de profondes racines historiques. Mais nous avons aussi le témoignage d’hommes et de femmes qui ont travaillé avec sagesse et patience pour une coexistence pacifique.

Suivez leur exemple ! Tous les efforts doivent être déployés pour traiter et éliminer les causes des conflits. Et en attendant – en parlant des droits de l’homme – les civils, les hôpitaux, les lieux de culte doivent être protégés, les otages doivent être libérés et l’aide humanitaire garantie. N’oublions pas l’Ukraine, la Palestine et Israël tourmentés.

J’assure également mes prières pour les victimes de l’incendie survenu il y a deux jours à l’hôpital de Tivoli.

Je vous salue tous avec affection, Romains et pèlerins d’Italie et d’autres parties du monde.

Je souhaite à tous un bon dimanche. Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt !


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