LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 1er novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS 1er novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE
par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire L. Grandmont Liège 1841

LE JOUR DE LA TOUSSAINT

Méditation sur le bonheur du ciel

Tous Saints Fra-Angelico
Tous Saints Fra-Angelico

Permettez, ô mon Dieu, que je m’élève aujourd’hui par la foi au milieu des esprits bienheureux dont nous honorons la mémoire: votre bonté m’appelle à partager un jour la gloire des Saints ; je dois donc considérer l’étendue de leur bonheur, afin de ranimer mon courage, et de les suivre avec ardeur dans le chemin qui les a conduits jusqu’à vous.

Qu’elle est immense, qu’elle est incompréhensible la récompense que vous réservez à vos élus !  votre magnificence brille avec tant d’éclat dans les objets qui nous environnent : dans la vaste étendue des cieux dans les rayons éblouissants du soleil, dans la douce clarté des astres pendant une nuit tranquille; quelle splendeur ne devez-vous pas avoir déployée dans le séjour de vos récompenses, où nos iniquités ne mettront plus d’obstacles à vos dons?

Non, Seigneur, tout ce que je vois, tout ce que j’admire autour de moi, n’est rien en comparaison de ce que j’espère, et de ce que les Saints, qui sont mes frères, possèdent déjà. Vous nous avez préparé, dans la cité permanente, des biens qui surpassent infiniment tout ce que l’œil peut voir, tout ce que l’oreille peut entendre, tout ce que le cœur peut désirer ( S. Paul. 1 Cor. 2, 9 ). C’est vous- même qui voulez être notre récompense ; elle sera donc infinie dans son objet, éternelle dans sa durée.

1. La récompense des Saints sera infinie dans son objet. C’est quelque chose de bien grand, ô mon Dieu ! que ce bonheur ineffable préparé dans le ciel pour ceux qui vous aiment ! La magnificence de ce beau séjour, la délivrance de tous les maux, la jouissance de tous les biens, la compagnie des Anges et des Saints, les charmes de leur conversation, la douce harmonie de leurs concerts ; tout enfin se réunira pour inonder les élus d’un torrent de délices.

Mais ce qui me touche infiniment davantage, ô Dieu de bonté ! ce que je ne puis me lasser de considérer dans le sentiment de ma reconnaissance, c’est que vous y serez vous-même notre récompense. Vous nous mettrez, pour ainsi dire, en possession de vos perfections adorables : vous nous ferez partager votre gloire, votre puissance, votre éternité.

II est vrai, Seigneur, vous nous avez créés à votre image ; mais cette image est maintenant bien imparfaite, bien dégradée, bien défigurée par le péché…. Au ciel, tout sera rétabli dans l’ordre, vous retracerez de nouveau en nous votre ressemblance, et c’est alors que s’accomplira la parole de l’Écriture : J’ai dit : Vous êtes des dieux.

O Dieu éternel ! Dieu infini ! se peut-il que vous vouliez être le partage de votre faible créature, vous unir, vous confondre en quelque sorte avec elle, afin de la rendre heureuse de votre propre bonheur ! Mon âme soupire avec ardeur après le moment où elle verra se réaliser une si douce attente, et je me réjouis avec le Prophète dans l’espérance d’entrer un jour dans votre maison. (Ps. 121.)

Alors je vous louerai, je vous adorerai non plus, comme je l’ai fait souvent, avec un esprit dissipé et un cœur tiède, mais dans un transport éternel d’amour. Alors je vous verrai, non plus, comme à présent, à travers les ombres de la foi, mais à découvert, sans nuages, et dans toute la splendeur de votre beauté.

Alors surtout je vous aimerai, je connaîtrai vos amabilités infinies, l’excellence de vos dons, la multitude de vos bienfaits, et je publierai éternellement vos miséricordes dans 1’assemblée des Saints.

II. Oui, la récompense des Saints sera éternelle dans sa durée. Dans le ciel, ô mon Dieu ! nous vous posséderons réellement ; ici-bas nous ne pouvons nous former une idée de la joie qui résulte de la douce assurance d’être unis à vous pour toujours…. pour toujours !

Il n’y aura plus d’infidélités, plus de résistances à votre grâce ; nous vous aimerons éternellement, sans partage, et vous régnerez à jamais en nous….

Ah, Seigneur ! si les Saints ont éprouvé tant de consolations à s’entretenir avec vous, lorsqu’ils étaient encore sur la terre ; si un saint Antoine, après avoir passé la nuit en prières, se plaignait au soleil de ce qu’il venait trop tôt interrompre une occupation si chère à son cœur; si j’ai goûté moi-même tant de douceurs, dans les moments où votre amour se faisait sentir à mon âme avec plus de force, que sera-ce lorsque nous vous posséderons et vous contemplerons à découvert, dans l’éclat de votre gloire, sans pouvoir jamais être séparés de vous !…

Je méditerai souvent cette consolante pensée : « Dieu veut se donner éternellement… » Puisque c’est pour toujours que vous voulez être mon partage, c’est aussi pour toujours, sans interruption, sans inconstance, que je veux mettre mon bonheur à vous servir et à vous sacrifier tous mes penchants.

PRIÈRE.

Mon Dieu ! la mesure de l’amour que j’aurai pour vous ici-bas, réglera l’étendue de mon bonheur et de mon amour dans la vie future. Faites-moi donc la grâce de vous aimer sur la terre avec toute l’ardeur dont mon cœur peut être capable, et de commencer ce que je dois faire un jour avec les Bienheureux. Que je vous loue, que je vous connaisse, que je vous aime comme les Saints ; que je vive comme eux, que je meure comme eux, et que ma récompense soit de vous posséder et de vous bénir éternellement avec eux. Par N.-S. J.-C. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. — Indulgence en ce mois pour ceux qui font une demi-heure, ou au moins un quart-d ’heure, d’oraison mentale ou méditation ; pourvu que, s’étant confessés, ils communient et prient selon les intentions de l’Église.

PRIÈRE A LA SAINTE VIERGE, MÈRE DE MISÉRICORDE.

Sainte Marie, vous exercez votre empire non-seulement au ciel et sur la terre, mais aussi dans le purgatoire: les âmes qui y souffrent sont l’objet constant de vos miséricordes, et rien ne peut vous être plus agréable que de s’intéresser à elles pour hâter le moment de leur entrée dans le séjour de la gloire.

Ô ma Mère et ma Reine ! Mère et Reine de toutes les âmes du purgatoire, inspirez aux Fidèles une tendre charité pour leurs frères souffrants; qu’il contribue à augmenter les secours dont ils ont un si pressant et si grand besoin. Ô Vierge puissante ! jetez un regard favorable sur nous pour nous faire produire quelque fruit, et pour procurer la gloire de Dieu, unique but que nous ayons : Dieu seul, Dieu seul maintenant et à jamais ! Ainsi soit-il.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Angélus de la Toussaint: le Pape loue le témoignage des «saints cachés» du quotidien

Angélus de la Toussaint: le Pape loue le témoignage des «saints cachés» du quotidien

Avant la prière mariale de l’Angélus, vendredi 1er novembre, solennité de tous les saints, le Souverain pontife a invité chacun à faire de sa vie un chemin de sainteté, rappelant combien les saints de la porte d’à côté et tous les saints discrets, humbles et cachés, «comme il y a en tant dans l’Église», offrent un important témoignage de foi.

Paroles du Pape en introduisant la prière mariale

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Chers frères et sœurs, bonjour et bonnes vacances !

Aujourd’hui, solennité de la Toussaint, dans l’Évangile (voir Mt 5,1-12), Jésus proclame la carte d’identité du chrétien. Et qu’est-ce que la carte d’identité chrétienne ? Les Béatitudes. C’est notre carte d’identité, mais aussi le chemin de la sainteté (voir Exhortation apostolique Gaudete et exsultate, 63). Jésus nous montre un chemin, celui de l’amour, qu’il a lui-même parcouru d’abord en se faisant homme, et qui est pour nous à la fois un don de Dieu et notre réponse. Cadeau et réponse.

C’est un don de Dieu, car, comme le dit saint Paul, c’est Lui qui sanctifie (voir 1 Co 6, 11). Et c’est pour cela que c’est avant tout au Seigneur que nous demandons de nous faire saints, de rendre nos cœurs semblables au sien (voir Lettre encyclique Dilexit nos, 168). Avec sa grâce, il nous guérit et nous libère de tout ce qui nous empêche d’aimer comme il nous aime (voir Jean 13, 34), de sorte qu’en nous, comme le dit le bienheureux Carlo Acutis, il y a toujours « moins de moi pour laisser de la place à Dieu. »

Et cela nous amène au deuxième point : notre réponse. Le Père des cieux, en effet, nous offre sa sainteté, mais ne nous l’impose pas. Il sème en nous, nous fait goûter et voir sa beauté, mais attend ensuite notre réponse. Il nous laisse la liberté de suivre ses bonnes inspirations, de nous laisser impliquer dans ses projets, de faire nôtres ses sentiments (voir Dilexit nos, 179), en nous mettant, comme il nous l’a enseigné, au service des autres, avec un toujours plus universel, ouvert et adressé à tous, au monde entier.

Nous voyons tout cela dans la vie des saints, même à notre époque. Pensons par exemple à saint Maximilien Kolbe, qui, à Auschwitz, demanda à prendre la place d’un père de famille condamné à mort ; ou à sainte Thérèse de Calcutta, qui a passé sa vie au service des plus pauvres parmi les pauvres ; ou à l’évêque Saint Oscar Romero, assassiné sur l’autel pour avoir défendu les droits des plus pauvres contre les abus des tyrans.

Nous pouvons ainsi dresser une liste de nombreux saints, nombreux : ceux que nous vénérons sur les autels et d’autres, que j’aime appeler les saints « d’à côté », ceux du quotidien, cachés, qui mènent leur vie chrétienne quotidienne. Frères et sœurs, que de sainteté cachée se cache dans l’Église !

Nous reconnaissons de nombreux frères et sœurs façonnés par les Béatitudes : pauvres, doux, miséricordieux, affamés et assoiffés de justice, artisans de paix. Ce sont des personnes « pleines de Dieu », incapables de rester indifférentes aux besoins des autres ; ils sont témoins de chemins lumineux, possibles pour nous aussi.

Demandons-nous maintenant : est-ce que je demande à Dieu, dans la prière, le don d’une vie sainte ? Est-ce que je me laisse guider par les bons élans que son Esprit m’inspire ? Et est-ce que je m’engage personnellement à pratiquer les Béatitudes de l’Évangile, dans les environnements dans lesquels je vis ?

Que Marie, Reine de Tous les Saints, nous aide à faire de notre vie un chemin de sainteté.

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

J’exprime ma proximité au peuple tchadien, en particulier aux familles des victimes du grave attentat terroriste d’il y a quelques jours, ainsi qu’aux personnes touchées par les inondations.

Et face à ces catastrophes environnementales, nous prions pour les populations de la péninsule ibérique, en particulier la communauté valencienne, accablée par la tempête « DANA » : pour les défunts et leurs proches, et pour toutes les familles sinistrées. Que le Seigneur soutienne ceux qui souffrent et ceux qui apportent de l’aide. Notre proximité avec les valenciens.

Je vous salue tous avec affection, pèlerins de divers pays, familles, groupes paroissiaux, associations et groupes scolaires. Notamment les fidèles venus de Rignac (France).

Et je salue les participants à la « Course des Saints », organisée par la Fondation Don Bosco Missions. Chers amis, cette année aussi vous nous rappelez que la vie chrétienne est une course, mais pas comme le monde court, non ! C’est la course d’un cœur aimant ! Et merci pour votre soutien dans la construction d’un centre sportif en Ukraine.

Nous prions pour l’Ukraine tourmentée, nous prions pour la Palestine, Israël, le Liban, le Myanmar, le Soudan et pour tous les peuples qui souffrent des guerres. Frères et sœurs, la guerre est toujours une défaite, toujours !

Et c’est ignoble, parce que c’est le triomphe du mensonge, du mensonge : on cherche le maximum d’intérêt pour soi et le maximum de dégâts pour l’adversaire, en piétinant les vies humaines, l’environnement, les infrastructures, tout ; et tout masqué de mensonges. Et les innocents souffrent ! Je pense aux 153 femmes et enfants massacrés ces derniers jours à Gaza.

Demain aura lieu la commémoration annuelle de tous les fidèles disparus. Ceux qui le peuvent ces jours-ci vont prier sur les tombes de ses proches. Demain matin, j’irai moi aussi célébrer la messe au cimetière Laurentino à Rome. Ne l’oublions pas : l’Eucharistie est la prière la plus grande et la plus efficace pour les âmes des défunts.

Je souhaite à tous une bonne fête en compagnie des saints. Je vous salue tous, je salue les garçons de l’Immaculée qui sont bons ! Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bonnes vacances ! Bon déjeuner et à bientôt.


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LE MOIS DES  FIDÈLES TRÉPASSÉS – 1er NOVEMBRE

LE MOIS DES  FIDÈLES TRÉPASSÉS – 1er NOVEMBRE

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Le mois de novembre est dédié aux Saintes Âmes du Purgatoire. L’Église commémore tous ses enfants fidèles qui ont quitté cette vie, mais qui n’ont pas encore atteint les joies du ciel. St Paul nous avertit que nous ne devons pas être ignorants au sujet des morts, ni être tristes, « comme d’autres qui n’ont aucune espérance… Car le Seigneur lui-même descendra du ciel… et les morts qui sont en Christ ressusciteront.»

L’Église nous a toujours appris à prier pour ceux qui sont allés dans l’éternité. Même dans l’Ancien Testament, des prières et des aumônes étaient offertes pour les âmes des morts par ceux qui pensaient « bien et religieusement à la résurrection ».

On croyait que « ceux qui s’étaient endormis avec piété avaient une grande grâce réservée pour eux » et que « c’est donc une pensée sainte et saine de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés des péchés ». Nous savons qu’une âme souillée ne peut pas entrer au ciel.

*

Ce qui suit est d’après le Père ENFANTIN, Vicaire-Général de Valence (1853)

L’existence du Purgatoire.

Point de doctrine. — Il est de foi qu’il y a un purgatoire; l’Église l’a décidé en concile général (concile de Trente), en décidant un autre point de foi, qui est que la peine n’est pas remise avec le péché par la grâce de la justification ; d’où avant d’entrer au ciel, où rien de souillé ne peut entrer, il faut expier son péché, en subissant la peine qui lui est due, ou dans ce monde ou dans l’autre.

Réflexions sur le sujet.

II y a un purgatoire, ou lieu d’expiation et de souffrances, où sont détenues les âmes des fidèles défunts, jusqu’à ce qu’elles aient entièrement satisfait à la justice divine, et qu’elles se soient purifiées de toutes les souillures du péché.

Là ces âmes infortunées, principalement au jour qui leur est consacré, réclament notre assistance par la voix de l’Église, ne pouvant plus se faire entendre elles-mêmes ; et chacune d’entre elles nous dit, dans les accents de la plus vive douleur : Ayez pitié de moi, ayez pitié de moi, ô vous du moins qui êtes mes amis ! parce que la redoutable justice du Dieu vivant s’est appesantie sur moi ( Job XIX, 21 ).

Le pieux et savant Gerson les fait parler ainsi : « membres de l’Église militante, enfants de la foi, vous tous nos frères, prenez pitié de nous ! Priez pour nous, qui sommes dans l’impossibilité de nous secourir nous-mêmes ! le secours que nous réclamons, il nous est permis de l’attendre de vous ; ne nous le refusez pas !

Vous qui nous avez connus sur la terre, qui avez été dans notre intimité, qui nous avez aimés, pourriez-vous consentir à nous oublier dans le triste état où nous sommes réduits ? n’est-il pas écrit que c’est au jour de l’affliction que se fait connaître le véritable ami ? Et quelle affliction est comparable à la nôtre ?

Laissez-vous donc toucher de compassion, et craignez, si vous restiez insensibles à nos maux, de provoquer sur vous ce redoutable anathème consigné dans les livres saints : Que le cœur dur sera accablé de maux au dernier jour. »( Siracide 11, 27-28) . » (Gerson, de Querela defunct ., t. 3, p. 103, édit. Dupin)

Résolutions.

Que ferai-je, entendant les gémissements, les prières et les cris de ces âmes infortunées ? Fermerai-je l’oreille pour ne pas entendre, et me dispenser par-là de remplir un devoir de charité ou nierai -je l’existence d’un purgatoire ? Je ne ferai ni l’un ni l’autre ; mais je me lèverai, et j’irai à la rencontre de ces âmes souffrantes qui réclament mon secours, afin de les assister. (St. Jérôme)

Prières:

— «Seigneur mon Dieu ces âmes qui vous sont chères, puisqu’elle ont quitté la vie dans votre grâce, ne peuvent plus mériter, et je le puis étant encore sur la terre des miséricordes; je viens donc vous offrir en leur nom mes prières, mes sacrifices « et mes faibles mérites, en union et par les mérites de notre Seigneur Jésus, de la très sainte Vierge Marie, des saints Anges et de tous les Saints, afin que vous daigniez, dans votre infinie miséricorde, adoucir leurs peines et les délivrer au plus tôt des tourments qu’elles endurent, pour les recevoir devant votre face, dans le sein de votre gloire, éternelle. Ainsi soit-il. »

Prier avec le De Profundis (psaume 129)  et l’Oraison Fidelium Deus : Dieu, créateur et rédempteur de tous les fidèles, accorde aux âmes de tes serviteurs le pardon de leurs péchés, afin qu’ils obtiennent l’indulgence qu’ils ont toujours obtenue par de pieuses supplications.

Très sainte Vierge Marie à qui sont chères les âmes du purgatoire, et pour la délivrance desquelles vous employez chaque jour votre crédit et votre protection devant Dieu, souffrez qu’humblement je me prosterne à vos pieds ; daignez me bénir, et obtenez que votre cher Fils me bénisse, afin qu’en faveur de ces âmes infortunées puisse se hâter leur délivrance. Ainsi soit-il.

PSaume 129
De profúndis clamávi ad te Dómine : *
Dómine, exáudi vocem meam.
Des profondeurs, j’ai crié vers toi, Seigneur,
Seigneur écoute ma voix.
Fiant aures tuæ intendéntes *
in vocem deprecatiónis meæ.
Que tes oreilles soient attentives à la voix de
ma prière.
Si iniquitátes observáveris Dómine : *
Dómine, quis sutinébit ?
Si tu tiens compte des iniquités, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Quia apud te propitiátio est : *
et propter legem tuam sustínui te Dómine.
Car près de toi est le pardon, et à cause de ta
loi j’ai espéré en toi Seigneur.
Sustínuit ánima mea in verbo ejus : *
sperávit ánima mea in Dómino.
Mon âme a espéré en ses paroles, mon âme a
espéré en le Seigneur.
A custódia matutína usque ad noctem, *
speret Israël in Dómino.
Depuis la garde du matin jusqu’à la nuit,
Qu’Israël espère en le Seigneur.
Quia apud Dóminum misericórdia : *
et copiósa apud eum redémptio.
Car auprès du Seigneur est la miséricorde, et
abonde chez lui la rédemption.
Et ipse rédimet Israël *
ex ómnibus iniquitátibus ejus.
Et c’est lui qui rachètera Israël de toutes ses
iniquités.
Requiem ætérnam : *
dona eis Dómine.
Donne-leur Seigneur le repos éternel.
Et lux perpétua *
lúceat eis.
Et que la lumière perpétuelle brille sur eux.

Oremus
– Fidélium, Deus, ómnium cónditor
et redémptor : animábus
famulórum, famularúmque tuárum
remissiónem cunctórum tríbue
peccatórum ; ut indulgéntiam, quam
semper optavérunt, piis supplicatiónibus
consequántur. Qui vivis et regnas cum
Deo Patre in unitáte Spíritus Sancti
Deus, per ómnia sæcula sæculórum.
Prions. – Dieu, Créateur & Rédempteur de
tous les fidèles, accorde aux âmes de tes
serviteurs & de tes servantes une rémission
abondante de tous leurs péchés, afin
qu’elles obtiennent par ces pieuses
supplications la miséricorde en laquelle
elles ont toujours espéré. Toi qui vis et
règnes avec le Père en l’unité du Saint
Esprit, Dieu pour les siècles des siècles.
R/. Amen.
V/. Réquiem ætérnam dona eis, Dómine.
R/. Et lux perpetua luceat eis.
V/. Requiescant in pace.
R/. Amen.
V/. Donne-leur, Seigneur, le repos éternel.
R/. Et que la lumière perpétuelle brille sur
eux.
V/. Qu’ils reposent dans la paix.
R/. Amen.

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