GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2023 JOUR 4

GRANDE NEUVAINE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION 2023  JOUR 4

Bénie et encouragée par Sa Sainteté le Pape

Quatrième jour de la neuvaine – Marie, bénie entre les femmes

neuvaine immaculée conception Image 2023
neuvaine immaculée conception Image 2023- ND de la Salette

En la fête de votre Immaculée Conception, je viens vous vénérer, ô Marie,

C’est vers vous que se tourne notre regard, avec la plus grande anxiété,
à vous que nous avons recours avec une confiance plus insistante
en ces temps marqués par de nombreuses incertitudes et craintes
pour le destin présent et à venir de notre planète.

Vers vous, source de l’humanité rachetée par le Christ, finalement libérée de l’esclavage du mal et du péché, nous élevons ensemble une supplication pressante et confiante : Coutez le cri de douleur des victimes des guerres et de tant de formes de violence, qui ensanglantent la terre. Dissipez les ténèbres de la tristesse et de la solitude, de la haine et de la vengeance. Ouvrez l’esprit et le cœur de tous à la confiance et au pardon!

Marie, miroir de pureté immaculée par votre soumission, par votre humilité, votre confiance absolue, vous avez réparé la faute de désobéissance et d’orgueil, de manque de confiance d’Eve envers son Créateur. Dès le moment de votre Conception, vous avez possédé, avec tous les dons du Saint Esprit, les vertus infuses les plus sublimes et les plus parfaites.

Eve a perdu ses enfants, vous, vous venez pour les ramener sur le chemin qui mène à Jésus et les offrir à notre Père des Cieux. C’est pourquoi le Seigneur s’est penché sur Vous et vous a aimée particulièrement. C’est pourquoi le Seigneur vous a choisie, vous êtes bénie entre toutes les femmes. Je crois et confesse votre Immaculée Conception.

PRIÈRES QUOTIDIENNES

  • Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, amen.
  • Je crois en Dieu
  • Prière à l’Esprit Saint

Viens, Esprit Saint,
emplis les cœurs de tes fidèles,
et allume en eux le feu de ton divin amour.
Envoie ton Esprit et tout sera créé
Et tu renouvelleras la face de la terre.

Prière de la grande neuvaine de l’Immaculée 2023

Diffusée par le chapelet des enfants (chapelet des enfants.com)

1.Une dizaine de chapelet chaque jour, suivie de trois fois l’invocation :
«Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous. »
2.Une communion le jour du 8 décembre ou un autre jour de l’octave – Confession recommandée

PRIÈRE

Ô Marie Immaculée, Mère de l’Église, toi qui as toujours accompagné la vie de l’Église en France, nous nous confions à toi avec ferveur.
Redis-nous sans cesse : « Faites tout ce qu’il vous dira ». Qu’à ton intercession, I Esprit-Saint fasse brûler nos cœurs du désir d’aimer Jésus et de le faire aimer. Que l’Église en France soit vraiment celle de ton Fils, porteuse de sa lumière et de sa grâce.
En ces années de nécessaire purification, obtiens-nous la lucidité et le courage de rejeter toute complaisance avec le mal et de transformer ce qui doit l’être, ainsi que la douceur et l’humilité.
Veille particulièrement sur les consacrés. Que, par le don de leur vie, ils répondent sans réserve à l’amour de Dieu, en Jésus ton Fils aimé.
Ô Marie conçue sans péché, qu’au milieu des nations, notre Église soit fidèle à sa mission, et marche à la suite de Jésus, en actes et en vérité. Amen.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort,
Président de la Conférence des évêques de France, 2023

CHAPELET DES ENFANTS

LETTRE DE L’AVENT : « MISÉRICORDE » : LE MOT QUI ME PARLE LE PLUS

LETTRE DE L’AVENT – MISÉRICORDE » :
LE MOT QUI ME PARLE LE PLUS

L’examen de conscience particulier et général

Chers membres du Mouvement de la Famille vincentienne,

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La grâce et la paix de Jésus soient toujours avec nous !

Les portes du temps de l’Avent s’ouvriront bientôt et un temps de grâce nous sera à nouveau offert : un temps pour regarder en nous-mêmes, pour regarder vers le ciel, jour et nuit, pour nous tourner vers Jésus qui nous inspirera non seulement de nous préparer pour le temps de Noël, mais aussi de poser de nouvelles fondations solides pour notre maison spirituelle.

Cela ne se limitera pas à une seule partie de l’année, mais impliquera une construction continue de cette maison selon le rêve de Jésus pour chacun de nous. Elle est orientée vers notre objectif commun : atteindre la maison du Père, connaître la plénitude du Royaume, jouir de la vie éternelle, être avec Jésus et les milliards de saints qui nous attendent au ciel pour toujours !

On raconte l’histoire d’un roi qui aimait lire. Dans son château, il possédait de nombreuses bibliothèques de plusieurs centaines de mètres de long, remplies de nouveaux livres qu’il achetait constamment en raison de son esprit extraordinairement curieux. Au cours de sa vie, il avait lu des milliers de livres.

Cependant, le roi devint vieux et fut atteint d’une maladie incurable. Les médecins lui dirent : « Il ne vous reste que six mois à vivre ». Comme le roi aimait beaucoup les livres, il ordonna à une équipe de cent personnes de se rendre dans ses nombreuses bibliothèques pour lire les mille livres qu’il n’avait pas encore lus et en sélectionner cent qu’il espérait encore pouvoir lire.

Au bout de quatre mois, l’équipe de lecteurs présenta au roi une liste de cent livres, choisis parmi les mille premiers. Cependant, la santé du roi s’étant détériorée entre temps, il se rendit compte qu’il ne serait pas en mesure de lire cent livres pendant les deux mois que les médecins lui laissaient encore à vivre.

Le roi demanda à l’équipe de lecteurs de dresser une nouvelle liste, en ne sélectionnant plus que dix sur les cent livres. Cette fois, les lecteurs revinrent beaucoup plus vite. Au bout d’un mois, ils avaient sélectionné dix livres qu’ils apportèrent au roi, mais la santé de ce dernier s’était encore détériorée.

Le roi avait presque perdu la vue et sa capacité à lire était fortement diminuée. Il se rendit compte qu’il ne pourrait même pas lire dix livres pendant le temps qu’il lui restait à vivre. Le roi espérait encore pouvoir lire au moins un livre avant de mourir. Il demanda à l’équipe de lecteurs de choisir un seul livre d’ici deux semaines.

L’équipe s’était acquittée de sa tâche et, deux semaines plus tard, elle revint auprès du roi déjà mourant.  Le roi était devenu totalement aveugle, presque sourd, il était affaibli et dormait plusieurs heures par jour. Par moments, cependant, son esprit était encore assez éveillé. Il avait assez de force pour demander à l’équipe de retravailler et de résumer en un jour ce livre en un seul mot. Le roi pensait que ce serait probablement le dernier jour de sa vie.

L’équipe, qui lisait ce seul livre ensemble pendant toute la nuit, réussit à revenir avec un seul mot qui englobait les mille livres qu’ils avaient lus au cours des mois précédents. Le lendemain matin, encore très tôt, l’équipe vint voir le roi agonisant, qui n’était lucide que par intermittence, et lui dit : « Mon Seigneur, nous avons eu la grâce de lire tant de livres au cours de ces derniers mois.

Comme vous nous l’avez demandé, nous nous présentons aujourd’hui devant vous avec un seul mot qui englobe tout ce qui a été écrit dans ces nombreux livres, et ce mot est : AMOUR ».

Si nous nous mettions à lire l’ensemble du Nouveau Testament dans le but précis de trouver un seul mot, par lequel nous pourrions exprimer le cœur de sa signification, de son message et de son contenu, la plupart d’entre nous citeraient probablement le mot « AMOUR ».

Certains, bien sûr, pourraient trouver un autre mot qui, à un moment donné du pèlerinage de leur vie, leur parle encore plus profondément que le mot « AMOUR ». Pour ma part, si je devais choisir aujourd’hui un mot qui incarne tout le Nouveau Testament, ce mot serait « MISERICORDE ».

Saint Vincent de Paul, « mystique de la Charité », nous encourage très clairement, nous tous, membres du Mouvement de la Famille vincentienne, à profiter chaque jour de ces merveilleux outils que sont l’examen de conscience particulier et l’examen de conscience général, dans notre désir de conversion qui nous  conduit à la sainteté.

L’expression « examen de conscience » peut susciter une réaction négative, comme quelque chose qui n’a plus de sens, ou que je préfère éviter plutôt que de me confronter aux domaines dans lesquels Jésus m’appelle à m’améliorer.

Si nous le considérons comme un moment où Jésus, le juge sévère, nous mettra dans l’embarras, en soulignant nos faiblesses, nos péchés, nos échecs, deux fois par jour, jour après jour, il n’est pas surprenant que nous choisissions la voie d’éviter une telle confrontation.

En réalité, c’est l’inverse. Jésus est impatient d’avoir l’occasion, pendant ces deux moments de la journée où nous nous arrêtons en silence, de nous manifester son amour et sa miséricorde. Ce sont des moments où nous pouvons revenir à notre lecture quotidienne de la Bible, en particulier du Nouveau Testament, et trouver un mot qui résume pour nous tout le message du Nouveau Testament, qu’il s’agisse « d’AMOUR », de « MISERICORDE » ou d’un autre mot qui nous touche profondément.

Dans cette perspective, nous pouvons nous réjouir abondamment de ces occasions qui ravivent dans notre cœur le désir de changer, de se convertir, de tendre vers la sainteté. Chaque congrégation, association de laïcs et individu appartenant au Mouvement de la Famille vincentienne peut avoir des traditions spirituelles particulières.

Je voudrais inviter les congrégations qui ont eu la pratique spirituelle de l’examen de conscience particulier et général depuis leurs origines et dont les membres, pour une raison ou une autre, ont presque totalement laissé de côté cette pratique dans leur cheminement spirituel, à revitaliser ou à réintégrer ce don dans leurs communautés et dans chacun de leurs membres.

Je remercie les congrégations qui sont restées fidèles chaque jour à ces deux moments de grâce pour leur témoignage et leur exemple. De la même manière, je remercie chaque laïc, appartenant ou non à une association, qui utilise ces deux moments de silence avec Jésus au cours de la journée, pour son exemple et son témoignage.

Pour les membres des congrégations ou les laïcs qui, jusqu’à présent, ne l’ont pas fait dans leur vie de prière, je les invite à y inclure ces deux moments quotidiens de rencontre avec Jésus.

Nous nous tenons devant Jésus qui est « AMOUR » et « MISERICORDE ». L’Avent nous donne l’occasion de renforcer les fondements de notre vie en revitalisant ces deux moments quotidiens de grâce, ou de commencer à en faire, dès cet Avent, un chemin pour voir clairement le visage de Jésus « ici et maintenant » et dans sa plénitude pour l’éternité !

Votre frère en saint Vincent,
Tomaž Mavrič, CM
Supérieur général de la Congrégation de la Mission
et Directeur général de l’Association de la Médaille Miraculeuse

Miroir du Salut éternel

Miroir du Salut éternel

Bienheureux Jean de Ruysbroeck
Bienheureux Jean de Ruysbroeck

Si vous voulez recevoir le corps de Notre-Seigneur dans le Sacrement, d’une façon qui soit glorieuse pour Dieu et salutaire pour vous-même, vous devez posséder quatre qualités, qui étaient en Marie, la Mère de Dieu lorsqu’elle conçut Notre-Seigneur.

Soyez-lui donc disciple et asseyez-vous à ses pieds, afin que par ses exemples, elle puisse vous enseigner comment il faut vivre, car elle est la souveraine maîtresse de toute vertu et de toute sainteté.

La première qualité que possédait Marie et que vous devez avoir, c’est la pureté; la seconde est une vraie connaissance de Dieu; la troisième est l’humilité, et la quatrième un désir qui naît de la libre volonté.

Et d’abord regardez dans votre miroir, qui est Marie, cette première qualité de la pureté. Au moment même où elle fut conçue, Marie fut pure de toute tache et de toute inclination au péché… Aussi l’envoyé de Dieu, l’ange Gabriel, put-il lui dire : « Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. » (Lc 1, 28)

Tout ce qui est plein de grâce est pur et tout ce qui est pur est plein de grâce. Si donc vous voulez être plein de grâce et recevoir Notre-Seigneur, vous devez être pur avec Marie. Pour cela, éprouvez et examinez ce qui apparaît en votre conscience, et tout ce que vous y trouverez qui puisse déplaire à Dieu, accusez-le et confessez-le d’un cœur humble ; devant Dieu et votre confesseur…

De tout ce qui est péché ayez grande contrition et regret de cœur, avec une ferme volonté de faire toujours le bien et de vous mettre en garde contre toute faute… Ayez, par-dessus tout, grande foi et amoureuse confiance en Dieu, car c’est là ce qui fait pardonner les péchés, ainsi que Notre-Seigneur l’a dit en maint endroit de l’Évangile : « Ta foi t’a sauvé. » (Mt., 9, 22; Mc, 5, 3, 10, 52; Lc, 7, 50; 8, 48; 17, 42 et 18, 42) C’est la première qualité pour être pur et recevoir avec Marie Notre-Seigneur.

La seconde qualité, que nul ne peut posséder s’il n’a une conscience pure, c’est la vraie connaissance de Dieu. Marie l’avait plus que tout autre, après son Fils qui est la Sagesse même de Dieu.

Cependant, lorsque l’ange lui apporta son message, elle fut remplie de crainte et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation. L’ange lui dit alors : « Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce devant le Seigneur. Voici que tu concevras et enfanteras un Fils, et tu l’appelleras Jésus. Il sera grand devant le Seigneur, et il sera nommé le Fils du Très-Haut. Et le Seigneur, le Père céleste, lui donnera le trône de David son père, c’est-à-dire la puissance de David, et il règnera sur la maison de Jacob pour l’éternité, et son règne n’aura pas de fin » (Luc, I,30-33).

Alors Marie dit à l’ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme et que je veux demeurer vierge ? » (Luc, I,34)  Et l’ange lui répondit : « Le Saint-Esprit descendra d’en-haut sur toi et la force du Très-Haut te couvrira de son ombre. Aussi le Saint qui naîtra de toi sera-t-il appelé le Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth ta cousine a conçu un fils dans sa vieillesse ; et c’est le sixième mois de celle qui est appelée stérile, car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 35-37).

Marie entendait ces paroles et elle les comprenait, enseignée qu’elle était par l’ange et plus encore par le Saint-Esprit. Elle dit alors « Voici la servante du Seigneur » ( Lc 1, 38). Et ainsi, tandis que Dieu l’élevait souverainement, elle-même s’abaissait le plus possible, comme elle l’avait appris de la Sagesse de Dieu. Car ce qui est élevé ne peut demeurer stable que dans l’humilité ; la chute des anges précipités du ciel le montre bien.

Qu’y a-t-il de plus haut, en effet, que le Fils de Dieu ? Mais aussi qu’y a-t-il de plus humble que le serviteur de Dieu et de tous qui est le Christ ? Et qu’y a-t-il de plus élevé que la Mère de Dieu ? Et pourtant est-il rien de plus humble que d’être la servante de Dieu et de tout le monde, ainsi que Marie l’a été ? Elle remit aussi sa volonté tout entière au bon plaisir de Dieu, avec une grande ferveur, disant à l’ange : « Qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Lc 1, 38)

L’Esprit-Saint l’entendit et Dieu en fut si touché dans son amour qu’il envoya sur l’heure dans le sanctuaire de Marie le Christ qui nous a rachetés de tous nos maux. Ainsi donc c’est de Marie et de l’ange que nous apprenons comment le Fils de Dieu est venu dans notre nature.

Bienheureux Jean de Ruysbroeck ((1293 – 2 décembre 1381) Miroir du Salut éternel, ch. IV

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