PRIÈRE POUR 11 NOVEMBRE

PRIÈRE POUR 11 NOVEMBRE

Il y a cent cinq ans était signé l’armistice. Toutes les villes et villages de France ont été touchés par la guerre. Tous imaginaient une guerre courte et facile. Mais dès les premiers mois, les morts ont été innombrables et nos familles ont été meurtries par ce drame de la guerre. Nous nous rappelons que tous ces hommes jeunes et moins jeunes appelés à la guerre ont fait brutalement, pour eux-mêmes ou leurs camarades, la découverte de la mort.

Journal La Croix 12 novembre 1918
Journal La Croix 12 novembre 1918

 

Prions le Père qui veut la paix sur la terre. Prions le Christ qui a connu la mort sur la croix, l’angoisse de la solitude face à celle-ci, sans pour autant perdre confiance ; le récit de sa mort nous rappelle qu’il a pris sur lui toutes les souffrances et toutes les morts. Prions le Saint Esprit qui anime nos cœurs. Confiants dans la miséricorde de Dieu, portons jusqu’au Père l’espérance du monde et nos humbles prières.

INTENTIONS DE PRIÈRE

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour la France, ce pays où tu nous as donné de vivre, pour son histoire, pour tout ce que ses habitants ont su développer de beau, de vrai, de bon dans les siècles passés.

Nous te prions. Regarde, Seigneur, les hommes de notre temps, donne leur d’aimer et grandir ensemble.

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour ces hommes et des femmes de France qui se sont unis pour la défense de notre pays. mais aussi pour ceux de 70 pays

Nous te prions. Qu’aujourd’hui encore nos concitoyens sachent faire grandir la fraternité entre les peuples.

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour celles et ceux qui sont artisans de paix, chez nous et de par le monde.

Nous te prions. Comme nous le rappelle le Pape François, nous avons besoin de toi pour ouvrir nos cœurs à ta paix.

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour la vie que tu nous donnes.

Nous te prions pour ces jeunes hommes de nos villes et villages qui, il y a cent ans ont découvert l’horreur de la guerre et de la mort brutale.

Nous te recommandons également ceux qui, encore aujourd’hui, sont victimes des guerres et pour toutes les familles endeuillées par les conflits.

CONCLUSION

Dieu fort qui détestes la guerre, Dieu juste qui démasques tout mensonge, attaque-toi, autour de nous et en nous-mêmes, aux forces orgueilleuses du mal qui engendrent les atrocités et les souffrances, et nous pourrons ensemble faire honneur à notre nom de fils de Dieu. Dieu qui donne la paix, Toi qui es la paix en personne, écoute la prière de ton peuple et donne-lui la joie d’être exaucé. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.

Que la paix du Christ nous accompagne tous !

D’après le Diocèse aux Armées de France

 


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Avec Marie, approchons-nous du Mystère

Avec Marie, approchons-nous du Mystère

Le monastère de la Panaghia Hodēgētria (« Celle qui montre la Voie ») aurait abrité l’icône de la Hodegretria, image de la Vierge qui aurait été peinte par saint Luc
Le monastère de la Panaghia Hodēgētria (« Celle qui montre la Voie ») aurait abrité l’icône de la Hodegretria, image de la Vierge qui aurait été peinte par saint Luc

Marie vient nous apprendre à accepter d’être aimés de Dieu. Nous arrêtant pendant quelques instants devant ce mystère d’amour de Dieu pour l’humanité, prions ensemble le Seigneur qu’Il daigne toucher nos cœurs pour qu’à l’exemple de la Vierge Marie, nous acceptions qu’Il fasse irruption dans nos vies.

Jésus-Christ est le grand Don de la générosité du Père; Il est la révélation de sa tendresse, de sa gloire, celui en qui Dieu nous a tout dit de Lui-même, en qui seul nous pouvons parler à Dieu.

Marie a su accueillir ce Don de Dieu et son cœur exultait de joie. Ô Marie, bienheureuse êtes-vous d’avoir cru à l’Amour. Faites que comme vous, sous l’action de l’Esprit, nous reconnaissions les merveilles opérées par le Seigneur et que nous allions toujours droit de l’avant, pour mieux connaître Jésus-Christ et pour le servir avec une pleine docilité.

Marie a cru en Jésus-Christ. Elle l’a donné au monde et elle a été le prolongement de son Fils dans la primitive Église, gardant la foi des apôtres et leur enseignant la louange.

Avec Marie, approchons-nous du Mystère. Les orientaux appellent Marie : « Odigitria », celle qui guide sur le chemin de l’expérience du Christ. Avocate, Auxiliatrice, Secourable, Médiatrice maternelle, Marie intercède pour les hommes. Elle plaide notre cause auprès de Dieu, nous protège, nous vient en aide, nous défend.

Elle nous mène vers Jésus et lui présente toutes nos demandes, des plus petites aux plus grandes. Chacune est importante à ses yeux. La sollicitude de Marie pour les hommes, pour chacun de nous, est infinie.

dédicace de Saint Jean du Latran

dédicace de Saint Jean du Latran

La basilique Saint Jean de Latran
La basilique Saint Jean de Latran – Rome

La liturgie nous fait célébrer aujourd’hui 9 novembre la Dédicace de la basilique du Latran, appelée « Mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde. » En effet, cette basilique a été la première à être construite après l’édit de l’empereur Constantin qui, en 313, a accordé aux chrétiens la liberté de pratiquer leur religion.

Le même empereur donna au pape Miltiade l’ancien domaine de la famille des Laterani et il y fit édifier la basilique, le baptistère et le « patriarcat », c’est-à-dire la résidence de l’évêque de Rome, où les papes habitèrent jusqu’à la période d’Avignon.

La dédicace de la Basilique fut célébrée par le pape Sylvestre vers 324 et l’église fut dédiée au Très Saint Sauveur; c’est seulement après le VIe siècle que furent ajoutés les titres des saints Jean Baptiste et Jean l’Évangéliste, d’où son appellation habituelle.

Cette fête concerna d’abord uniquement la ville de Rome, puis à partir de 1565, elle s’étendit à toutes les Églises de rite romain. Ainsi, en honorant l’édifice sacré, on entend exprimer amour et vénération pour l’Église romaine qui, comme l’affirme saint Ignace d’Antioche, « préside à la charité » de toute la communion catholique (Aux Romains, 1, 1).

En cette solennité, la Parole de Dieu rappelle une vérité essentielle : le temple de pierres est le symbole de l’Église vivante, de la communauté chrétienne, que déjà les apôtres Pierre et Paul considéraient, dans leurs lettres, comme un « édifice spirituel », construit par Dieu avec les « pierres vivantes » que sont les chrétiens, sur le fondement unique qu’est Jésus Christ, comparé à son tour à une « pierre angulaire » (cf. 1 Co 3, 9-11.16-17 ; 1 P 2, 4-8; Ep 2, 20-22).

« Frères, vous êtes le temple de Dieu », écrit saint Paul qui ajoute : « le temple de Dieu est sacré, et ce temple, c’est vous » (1 Co 3, 9 c.17). La beauté et l’harmonie des églises, destinées à rendre louange à Dieu, nous invite nous aussi, les êtres humains, limités et pécheurs, à nous convertir pour former un « univers », une construction bien ordonnée, en étroite communion avec Jésus qui est le vrai Saint des Saints.

Cela culmine dans la célébration eucharistique dans laquelle « l’ecclesia », c’est-à-dire la communion des baptisés, se retrouve unie pour écouter la Parole de Dieu et pour se nourrir du corps et du sang du Christ.

Autour de cette double table, l’Église de pierres vivantes s’édifie dans la vérité et dans la charité, et elle est façonnée intérieurement par l’Esprit Saint : elle se transforme en ce qu’elle reçoit, et elle se conforme toujours davantage à son Seigneur Jésus Christ. Elle-même, si elle vit dans une unité sincère et fraternelle, devient ainsi un sacrifice spirituel agréable à Dieu.

Chers amis, la fête d’aujourd’hui célèbre un mystère toujours actuel : Dieu veut édifier dans le monde un temple spirituel, une communauté qui l’adore en esprit et vérité (cf. Jn 4, 23-24). Mais cette fête nous rappelle aussi l’importance des édifices matériels, dans lesquels les communautés se rassemblent pour célébrer les louanges de Dieu.

Chaque communauté a donc le devoir de garder avec soin ses édifices sacrés, qui constituent un précieux patrimoine religieux et historique. Invoquons pour cela l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, pour qu’elle nous aide à devenir, comme elle, la « maison de Dieu », le temple vivant de son amour.

BENOÎT XVI ANGÉLUS Place Saint-Pierre Dimanche 9 novembre 2008


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