L’ÉPOPÉE DE LA MÉDAILLE MIRACULEUSE

Merveilleuse diffusion de la Médaille

Première Médaille Miraculeuse, créée par la société Vachette en 1832, selon le vœu de la Vierge Marie
Première Médaille Miraculeuse, créée par la société Vachette en 1832, selon le vœu de la Vierge Marie

Aussitôt que la nouvelle médaille fut frappée, dit le Père Aladel, elle commença à se répandre, surtout parmi les sœurs de la Charité qui la portaient avec une grande confiance. Bientôt elles la donnèrent à des malades et à des mourants ; plusieurs ne tardèrent pas à en ressentir les heureux effets.

Diverses guérisons et conversions s’opérèrent, tant à Paris que dans les diocèses voisins, d’une manière aussi subite qu’inattendue. Alors de toutes parts, on demanda cette nouvelle Médaille qui faisait tant de bien ; et c’est ainsi qu’elle se propagea d’une manière vraiment prodigieuse non seulement en France, mais dans le monde entier.

Dès qu’elle était connue dans un endroit toutes les personnes pieuses s’empressaient de se la procurer ; mais ce qui nous frappa et nous édifia beaucoup, dès les premiers temps de la propagation de la médaille, c’est que, dans plusieurs villes, presque tous les jeunes gens la prirent comme sauvegarde.

En se répandant par millions dans les cinq parties du monde, la Médaille de l’Immaculée Conception devint aussi l’instrument d’une multitude de guérisons et de conversions, certifiées par les médecins et, par l’autorité ecclésiastique. Des prêtres remplis de l’Esprit de Dieu écrivaient que les Médailles de l’Immaculée Conception « ranimaient la ferveur dans les villes comme dans les campagnes ».

Des prélats éminents affirmaient, que ces médailles « possédaient toute leur confiance, et qu’ils les regardaient comme un moyen ménagé par la Providence pour réveiller la foi si sensiblement affaiblie dans notre siècle, et qu’en effet, elles la réveillaient chaque jour dans bien des cœurs où elle paraissait éteinte, qu’elles rétablissaient la paix et l’union dans des familles divisées par la discorde, qu’enfin il n’était personne de tous ceux qui portaient cette médaille, qui n’en ressentit des effets tout à fait salutaires. »

Aussi la voix du peuple, qui était bien ici la voix de Dieu, ne la désignait que sous le nom de la Médaille qui guérit ou la Médaille miraculeuse. C’est ce dernier nom qu’elle a conservé et justifié par d’incessants prodiges qui éclatent encore chaque jour à nos yeux.

Sœur Catherine envoyait de temps en temps quelque nouveau message au Père Aladel, le priant, à plusieurs reprises, de faire élever un autel commémoratif de l’apparition et lui disant que beaucoup de grâces et d’indulgences y seraient attachés, et que leur abondance retomberait sur lui-même et sur la communauté. C’est ce qui fut réalisé dans la Chapelle même des Filles de la Charité, rue du Bac à Paris.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-SEPTIÈME JOUR

Dévotion au Cœur agonisant de Jésus

 

CETTE dévotion a pour but :

Christ agonisant au jardin de Gethsémani - icône byzantine contemporaine de Grèce
Christ agonisant au jardin de Gethsémani – icône byzantine contemporaine de Grèce

1° d’honorer le Sacré-Cœur de Jésus endurant, pendant toute sa vie, mais surtout pendant sa passion, de grandes souffrances intérieures pour le salut des âmes ;

2° d’obtenir, par les mérites de cette longue agonie, une bonne mort aux personnes qui expirent chaque Jour dans le monde entier. Rien n’est plus modeste et plus admirable que l’histoire de cette dévotion touchante.

Un humble religieux conçut le désir de la répandre parmi les fidèles, et, dans ce but, il composa une petite prière pour les agonisants vers 1850. Approuvée et enrichie d’indulgences par Pie IX, cette prière se répandit de tous côtés, et sa traduction en plusieurs langues la fit connaître dans la plupart des contrées catholiques. Elle a suscité dans plusieurs villes des associations pour le salut des moribonds.

Il est aisé de comprendre combien cette admirable dévotion doit plaire au Cœur de Dieu, qui n’a quitté le séjour de la gloire et n’est descendu sur la terre que pour le salut des hommes. Dévotion pleine d’opportunité : elle attire des grâces de conversion sur une multitude de chrétiens qui, dans ce siècle d’indifférence et d’impiété, ne se préparent pas à la mort, ne pensent point à l’éternité et arrivent devant le Souverain Juge sans y avoir réfléchi.

Elle prémunit les âmes contre les doctrines infernales des libres-penseurs qui ne veulent plus de prêtres, ni à la naissance, ni au mariage, ni à la mort. Que de grâces de salut elle a fait descendre du Ciel ! Que d’agonisants elle a soulagés ! Que de pécheurs expirants elle a arrachés à l’abîme !

Béni soit le Cœur agonisant de Jésus d’avoir inspiré une dévotion féconde, sl opportune, si providentielle !
Priez pour les agonisants, recommandez-les souvent au Cœur miséricordieux de Jésus. Songez que chaque Jour des milliers de personnes tombent moissonnées par le glaive de mort ! comparaissent devant Dieu ! commencent une éternité de bonheur ou de malheur ! Sur ce nombre, combien peut-être sont en état de péché grave !

— Priez pour les agonisants : ils sont vos frères en Jésus-Christ, vos parents peut-être, vos amis, vos bienfaiteurs. Obtenez-leur la grâce d’une sainte mort.

— Priez pour les agonisants : un jour, on priera aussi pour vous, lorsque vous serez à l’agonie, et vous sortirez victorieux de votre dernier combat pour aller jouir de l’éternelle félicité. Enfin, faites connaître à ceux qui l’ignorent la dévotion au Cœur agonisant de Jésus ; introduisez-la dans vos familles, chez vos amis, et ce Cœur sacré vous bénira. Par l’union et la ferveur de nos prières, que nous contribuions à sauver des âmes !

Quelle belle moisson peut être recueillie au bout d’un an, de dix ans ! Quel gage d’espérance pour nous ! Quelle couronne pour l’éternité l

Voici cette prière du P. Jean LYONNARD, S. J., tirée de son livre « Dévotion au Cœur agonisant de Jésus » :

PRIÈRE

O très miséricordieux Jésus ! toi qui brûles d’un si ardent amour pour les âmes, je t’en conjure, par l’agonie de ton Sacré-Cœur, et par les douleurs de ta Mère immaculée, purifie dans ton sang tous les pécheurs de la terre qui sont maintenant à l’agonie, et qui aujourd’hui même doivent mourir. Ainsi soit-il.

Cœur agonisant de Jésus, aie pitié des mourants.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

MOIS DU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS VINGT-SIXIÈME JOUR

Le testament du Cœur de Jésus

Mère de Dieu et Christ Sauveur - L'Amour au cœur du Christianisme
Mère de Dieu et Christ Sauveur – L’Amour au cœur du Christianisme

IL semble qu’après le don de lui-même par l’Eucharistie, Jésus avait épuisé pour nous les trésors de sa charité ; cependant, sur le point de mourir, son Cœur nous gardait une dernière marque de sa tendresse, et, du haut de sa croix, il voulait encore nous léguer un gage de son immense et inépuisable amour.

Oui, il est inépuisable,’ l’amour de Jésus ; il ne sait pas dire : C’est assez, et cependant il nous avait donné sa parole pour nous instruire, ses sacrements pour nous purifier et nous fortifier, son Cœur pour nous aimer, son corps et son sang pour nous nourrir et nous désaltérer.

Il allait nous donner son dernier souffle de vie en expirant sur la croix : que pouvait-il donner de plus ? Ah ! il lui restait encore sa Mère ! elle était son bien le plus cher, le plus précieux, sa tendresse était la seule joie de la terre Qu’il eût voulu connaître. Eh bien ! c’est cette douce Mère qu’il va nous léguer.

Du haut de la croix où il agonisait, abaissant son regard sur Marie, debout près de lui, et sur le disciple bien-aimé, il laisse tomber de ses lèvres, ou plutôt de son Cœur, ces trois mots qui ont fait tressaillir tous les cœurs : Femme, voilà ton enfant. Et toi, disciple bien-aimé, voilà ta Mère. C’était dire : « Je meurs, ô ma Mère ! niais je te laisse un enfant, je te le donne, il t’aimera, il te consolera, il te protégera.

Et vous, mes enfants chéris, représentés par mon disciple, je ne veux pas vous laisser orphelins, je meurs, mais je vous lègue ma Mère ; elle vous aimera comme une mère sait aimer, comme elle m’a aimé moi-même».

O testament sublime ! ô précieux héritage ! qui seuls pourraient suffire pour nous révéler toutes les tendresses du divin Cœur. Les Anges du Ciel l’ont recueilli, ce testament d’amour, et Jésus l’a scellé de son sang. C’en est fait, ô Marie ! tu es ma Mère ! et je suis ton enfant !

Acceptons avec reconnaissance ce dernier don de Jésus, le don de sa Mère. Oh ! quel trésor I C’est le Cœur le plus saint, le plus pur, le plus tendre que la main du Tout-Puissant ait formé après celui de Jésus.

Remercions Jésus, remercions Marie. Mais surtout aimons-la, cette Mère si tendre ; et, quelle que puisse être notre misère, quels que soient même nos péchés, ayons confiance en elle.

Est-ce qu’une mère peut oublier l’enfant de sa tendresse ? Non, sans doute. Eh bien ! dit le Seigneur, quand même elle pourrait l’oublier un jour, moi, jamais ! Quel amour et quel Cœur I Il nous donne sa Mère, et il nous assure qu’il nous aime encore plus qu’elle ne pourra jamais nous aimer !

Gloire donc, gloire au Cœur de Jésus, notre aimable Rédempteur et Maître.
Amour du Cœur immaculé et brûlant de charité de Marie notre Mère, et la Reine des Anges !

PRIÈRE

Cœur de Jésus, donne-nous un amour filial pour celle que tu as bien voulu nous léguer pour Mère en rendant ton dernier soupir. Fais que sa protection soit notre sauvegarde, ses exemples notre règle de conduite, son Cœur notre asile, notre refuge dans tous les périls : qu’elle soit enfin notre espérance pendant la vie et au moment redoutable de la mort. Ainsi-soit-il.

+P. Martin BERLIOUX

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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