Prière de saint Maximilien Kolbe à la Vierge Marie

Prière de saint Maximilien Kolbe à la Vierge Marie

Saint Maximilien Kolbe, un fervent de la Vierge Marie
Saint Maximilien Kolbe, un fervent de la Vierge Marie

Ô Vierge Immaculée,
Élue entre toutes les femmes
Pour donner au monde le Sauveur,
Servante fidèle du mystère de la Rédemption,
Donnez-nous de répondre à l’appel de Jésus
Et de le suivre sur le chemin de la vie
Qui conduit au Père.

Vierge toute sainte,
Arrachez-nous au péché,
Transformez nos cœurs.
Reine des apôtres,
Faites de nous des apôtres !
Qu’en vos mains toutes pures nous devenions
Des instruments dociles et aimants
Pour achever de purifier et de sanctifier
Notre monde pécheur.

Partagez en nous le grave souci
Qui pèse sur votre cœur maternel,
Et aussi votre vive espérance :
Qu’aucun homme ne soit perdu.
Que la création entière puisse avec vous,
O Mère de Dieu, tendresse de l’Esprit Saint,
Célébrer la louange de la Miséricorde
Et de l’Amour Infini.

(Saint Maximilien Kolbe)

Notre neuvaine à la rue du Bac

Notre neuvaine à la rue du Bac

La Vierge Puissante - rue du Bac
La Vierge Puissante – rue du Bac

Tous les mardis et surtout le premier du mois, avec les associés et les fidèles présents, nous prions près de notre Sainte Mère au Sanctuaire durant les messes de la journée, surtout à 12h30, 15h30 et 17h, lui présentant nos intentions et celles de ceux qui se recommandent à son intercession. Nous portons l’ensemble dans un grand panier  près de la Vierge Puissante qui est au dessus de l’autel à droite et du corps de Sainte Catherine Labouré.

C’est un moment de ferveur et d’intense prière, surtout en ces temps où notre monde semble bien bouleversé par la guerre, non seulement en Europe, mais au Proche-Orient et en Afrique. Inutile de dire aux personnes présentes que notre prière se doit d’être intense ; elle l’est, il suffit de venir pour le constater.

Prier près de notre Mère du Ciel est une joie pour nous, comme elle l’a été en son temps pour Sœur Catherine Labouré. La médaille est ce qui nous le rappelle : elle est notre mémoire,  elle qui résume notre symbole de foi en si peu d’espace.Ensemble, associés, nous pouvons ainsi prier les uns pour les autres et aux dimensions de notre monde dans une prière d’Église qui se veut universelle.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous !

PRIÈRE DE SAINT JEAN-PAUL II À SAINT FRANÇOIS D’ASSISE

PRIÈRE DE SAINT JEAN-PAUL II
À SAINT FRANÇOIS D’ASSISE

Il y a quarante ans exactement

Saint-François-d'Assise
Saint-François-d’Assise

Regardant avec les yeux de l’esprit
votre figure
et méditant les paroles de la lettre aux Galates,
avec laquelle la liturgie d’aujourd’hui nous parle,
nous souhaitons apprendre de vous
cette « appartenance à Jésus »,
dont toute votre vie constitue
un exemple et un modèle si parfaits.
« Mais pour moi,
que la croix de notre Seigneur Jésus Christ
reste ma seule fierté.
Par elle, le monde est crucifié pour moi,
et moi pour le monde. » (Ga 6, 14).

Écoutons les paroles de Paul,
qui sont aussi, François,
vos mots.
Votre esprit s’exprime en eux.
Jésus-Christ vous a permis,
comme autrefois
il avait permis à cet Apôtre,
devenu un « instrument d’élection » (Actes 9:15),
de se « vanter », seulement et exclusivement,
dans la Croix de notre Rédemption.

De cette façon, vous êtes arrivé au cœur même
de la connaissance de la vérité sur Dieu,
sur le monde et sur l’homme ;
vérité visible
seulement avec les yeux de l’amour.

Maintenant que nous sommes devant vous,
comme successeurs des Apôtres,
envoyés aux hommes de notre temps
avec le même Évangile de la Croix du Christ,
nous demandons : enseignez-nous, tout comme l’apôtre Paul
vous l’a appris,
à n’avoir « d’autre orgueil que
dans la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Que chacun de nous,
avec toute la perspicacité du don de crainte,
de sagesse et de force,
sache pénétrer la vérité
de ces mots sur la Croix
où la « nouvelle créature » commence,
la Croix qu’il porte constamment
à l’humanité, « paix et miséricorde ».

[…]

Et pour cela le Fils
« qui n’a pas connu le péché,
Dieu l’a pour nous identifié au péché. »
(2 Co 5, 21 ; cf. Ga 3, 13)
S’il est « traité comme un péché »
Lui qui était absolument
sans aucun péché,
il l’a fait pour révéler l’amour
qui devient le plus en plus grand
de toute la création,
l’amour qui est lui-même,
car « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16) »
(Saint Jean-Paul II, Redemptor Hominis, 9).

C’est vrai que avez regardé les choses
vous, François.
On vous appelait le « Pauvre d’Assise »,
et vous étiez et vous êtes resté
l’un des hommes qui a fait le don de soi-même
le plus généreusement envers les autres.
Vous aviez donc d’énormes richesses,
un grand trésor.
C’est le secret de votre richesse,
il se cachait dans la Croix du Christ.

Enseignez-nous,
Évêques et pasteurs du XXe siècle
qui se dirige vers la fin,
à nous glorifier également dans la Croix,
enseignez-nous cette richesse dans la pauvreté
et ce don de soi en abondance.

(Lors de la Messe dans la Basilique de Saint François
à Assise, 12 mars 1982)


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

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