CENT QUATRIÈME LECTURE : CINQUIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENT QUATRIÈME LECTURE : CINQUIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Et dimitte nobis debita nostra sicut et nos dimittimus debitoribus nostris

Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

J’accepte de grand cœur, ô mon Dieu, la condition à laquelle vous voulez bien m’accorder la rémission de tous mes péchés ; elle m’est trop avantageuse, pour ne pas la remplir avec empressement ; vous avez dit : Pardonnez, et l’on vous pardonnera.

Ah ! Seigneur, si j’ai été offensé en quelque chose, de quelque part que ce soit, je le pardonne, je le pardonne entièrement, je le pardonne non pas de bouche seulement ni en apparence, mais sincèrement, mais du fond de mon cœur ; telle est, à ce qu’il me paraît, ma disposition intérieure.

Loin de moi tout ressentiment, tout désir de vengeance : si, malgré moi, il restait encore dans mon cœur quelque impression capable de l’aigrir, je la désavoue, je veux la combattre, en réprimer tous les sentiments, et en effacer jusques aux moindres vestiges.

Avec cela, mon Dieu ! vous me permettrez de venir à vous et de vous dire : pardonnez-moi, parce que je pardonne ; et, comme je pardonne, vous écouterez votre miséricorde, parce que j’écoute moi-même mon devoir ; je fais ce que vous m’avez ordonné, et j’ose me répondre avec une humble confiance, que vous ferez ce que vous m’avez promis.

Charitable et indulgent envers mes frères, je trouverais en vous un père plein de bonté, de douceur et d’indulgence.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CENT TROISIÈME LECTURE : QUATRIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENT TROISIÈME LECTURE : QUATRIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Panem quatidianum da nobis hodie

Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour.

Oserai-je le dire, ô mon Dieu ! dès que vous êtes notre Père, cette qualité vous engage à nourrir vos enfants.

Je viens donc à vous comme à la source de tous les biens ; en vous représentant mes besoins temporels, je ne vous demande point un superflu qui me serait nuisible par l’abus que j’en ferais ; je ne vous demande que ce qui m’est nécessaire pour vivre d’une manière convenable à mon état.

Ce n’est point avec inquiétude pour l’avenir que je vous adresse cette prière, c’est seulement pour aujourd’hui ; demain je vous présenterai mes vœux tout de nouveau : il est bien juste que chaque jour je reconnaisse devant vous mon indigence, que chaque jour je rende hommage à votre pouvoir souverain.

Mais ce que je vous demande surtout, ô mon Dieu ! c’est de pourvoir aux besoins de mon âme ; c’est votre parole qui la nourrit, c’est votre grâce, c’est l’auguste sacrement de votre corps et de votre sang.

Ah ! Seigneur, cette nourriture céleste m’est infiniment plus nécessaire encore que les aliments corporels. La vie de l’âme est bien plus précieuse que celle du corps. Remplissez mon âme de votre sainte doctrine ; faites que je la goûte, que je la médite, et que je m’en nourrisse continuellement.

Répandez sur moi l’abondance de votre grâce ; qu’elle soit ma force et mon appui dans l’extrême faiblesse où je suis. Recevez-moi souvent à la table sainte ; que j’y coure avec empressement ; que je fasse mes délices de ce pain des anges qui donne la vie éternelle.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

CENT DEUXIÈME LECTURE : TROISIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

CENT DEUXIÈME LECTURE : TROISIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Fiat voluntas tua, sicut in caelo et in terra

Que votre volonté soit faite en la terre comme au ciel.

Je ne puis me sauver, ô mon Dieu ! qu’en faisant votre volonté, en gardant vos commandements. Votre loi est sainte, et mon bonheur consiste à l’observer ; je m’y soumets de tout mon cœur ; elle sera désormais la règle inviolable de ma conduite : c’est la résolution que je prends en votre présence.

Vous voulez, ô mon Dieu ! que je sois docile aux avis et aux instructions de ceux qui ont autorité sur moi ; leur désobéir, c’est désobéir à vous-même ; j’aurai pour eux la déférence que je leur dois, je renonce à cette opposition naturelle que je sens à obéir, je combattrai ce fond d’orgueil qui me porte à leur résister ; s’ils me font quelques reproches, je les souffrirai en paix, et je n’aurai, en les souffrant, d’autres regrets que ceux de les avoir mérités.

Vous voulez que je remplisse exactement les devoirs de mon état ; je tâcherai de ne manquer à aucun, et d’employer avec fidélité tous les moments à la prière, ceux qui sont consacrés à ce saint exercice ; au travail, le temps qui y est destiné ; et ce sera pour vous plaire, ô mon Dieu ! que je m’acquitterai de ces devoirs.

Mais, hélas ! que deviendront ces résolutions, si vous ne m’aidez de votre grâce ? Je vous la demande, Seigneur, au nom de mon Sauveur, qui n’est venu au monde que pour accomplir votre volonté, et qui s’est rendu obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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