QUATRE-VINGT-SEIZIÈME LECTURE : Nécessité de la Prière

QUATRE-VINGT-SEIZIÈME LECTURE : Nécessité de la Prière

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Orationi instate, vigilantes in ea.

Persévérez et veillez dans la prière. Colossiens 4

A qui m’adresserai-je dans mes besoins, sinon à vous, ô mon Dieu ! qui êtes l’auteur et la source de tout bien ? Quel autre que vous peut me consoler dans mes peines, me fortifier dans mes combats ?

Environné de dangers, agité par mes passions violentes, je sens que je ne suis rien, et que je ne puis rien de moi-même ; mais vous m’ordonnez, ô mon Dieu ! de recourir à vous, de vous représenter souvent ma faiblesse, d’implorer votre secours.

Je puis donc, quoique je ne sois que cendre et poussière, je puis, je dois même vous parler avec confiance, m’entretenir avec vous, vous exposer mes misères, déposer toutes mes inquiétudes dans votre sein paternel.

Donnez-moi, ô mon Dieu, la grâce de la prière, qui attire toutes les autres grâces ; formez vous-même dans mon cœur ces désirs ardents qui s’élèvent toujours jusqu’au trône de votre miséricorde ; que ce saint exercice devienne ma plus douce consolation.

Oui, Seigneur, quand je vous parle avec la confiance d’un enfant, votre oreille est attentive aux cris que je pousse vers vous ; vous écoutez toutes mes paroles ; vos yeux sont ouverts sur moi ; vous voyez les larmes que je répands en votre présence ; votre cœur paternel s’attendrit, et vous me répondez intérieurement : rassurez- vous, je serai votre force; avec moi vous pouvez tout.

Alors la paix et la joie renaissent dans mon âme, et je m’écrie : soyez à jamais béni, ô mon Dieu ! de m’avoir commandé un exercice qui est le remède assuré de tous mes maux.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT-QUINZIÈME LECTURE : Du sacrement de Mariage

QUATRE-VINGT-QUINZIÈME LECTURE : Du sacrement de Mariage

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Honorabile connubium… magnum est hoc sacramentum ; ego autem dico in Christo et Ecclesia.

Que le mariage soit traité avec honneur… ce sacrement est grand ; je dis en Jésus-Christ et l’Église. Hébreux 13. Éphésiens 5.

L’union conjugale est sainte dans son origine, puisque vous en êtes l’auteur, ô mon Dieu ! mais quel accroissement de sainteté ne reçoit-elle pas de la grâce que vous avez bien voulu y attacher, en l’élevant à la dignité de sacrement ! vous l’avez élevée à un ordre spirituel et divin, en la faisant le symbole de votre union avec l’Église.

Vous avez honoré de votre présence les noces de Cana : vous avez même daigné y faire le premier de vos miracles, en faveur des deux époux ; par là, vous avez sanctifié cette alliance établie dès le commencement du monde.

Faites, Seigneur, que ceux qui sont appelés à cet état, se rendent dignes de la grâce que vous leur destinez ; qu’ils s’y préparent par une vie sainte et remplie de bonnes œuvres ; qu’ils ne s’y proposent que des vues chrétiennes, en prenant un engagement si sérieux ; qu’ils n’y entrent que par votre esprit, et selon les règles de l’Église.

Accordez-leur la grâce d’en remplir fidèlement tous les devoirs ; que votre amour soit le principe de leur union ; que votre gloire en soit la fin, et que leur salut en soit le fruit.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE VINGT-QUATORZIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Ordre

QUATRE VINGT-QUATORZIÈME LECTURE : Du sacrement de l’Ordre

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Dixit Spiritus Sanctus : segregate mihi Saulum et Barnabam in opus ad quod assumpsi eos : tunc imponentes eis manus dimiserunt illos.

Le Saint-Esprit leur dit : séparez-moi Saul et Barnabé pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés… Ils leur imposèrent les mains, et ils les laissèrent aller. Actes 13.

Heureux, ô mon Dieu ! celui que vous avez choisi pour le service des autels ! il habitera dans votre sainte maison ; à l’ombre de vos ailes, il sera préservé de l’air contagieux que l’on respire dans le monde ; vous répandrez sur lui l’abondance de vos bénédictions.

Mais ces avantages ne sont que pour ceux que vous appelez vous-même à ces augustes fonctions : malheur à celui qui s’y ingérera de lui-même et sans vous avoir consulté, malheur à celui qui embrassera un état si saint par des vues toutes profanes, et avec des intentions purement humaines ; il n’y trouvera point les grâces et les secours si nécessaires pour exercer ce redoutable ministère ; il n’y trouvera que des pièges et des dangers ; qui le conduiront à sa perte éternelle.

Mon Dieu, faites-moi connaître ce que vous voulez de moi, mon sort est entre vos mains ; il n’appartient qu’à vous de disposer de moi, et de marquer la place où je dois être ; mon cœur est prêt à vous obéir : si vous voulez que j’entre dans l’état ecclésiastique, donnez-moi les vertus que ce saint état exige, rendez-moi digne de votre choix, mais si vous ne m’y destinez pas, ah ! Seigneur, ne permettez pas que j’aie la témérité d’y entrer contre votre volonté.

Faites, ô mon Dieu, qu’aucune considération humaine ne me détermine à une démarche que vous me défendez ; je dois vous obéir plutôt qu’aux hommes.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

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